TABLE DES MATIÈRES

Manifestation du 30 mars 2

JOURNAL DE MONTRÉAL : Manif d’étudiants – Vendredi 31 mars 2006 2

LE SOLEIL : Manifs étudiantes à Québec, à Montréal et à Sherbrooke – Vendredi 31 mars 2006 2

MÉTRO : Manifestation : des étudiants se souviennent – Vendredi 30 mars 2006 2

24 HEURES: Les étudiants font la fête – Vendredi 31 mars 2006 2

ASSÉ: Amnifestation du 30 mars - AFFICHE – Vendredi 17 mars 2006 2

Mouvement étudiant 2

LE SOLEIL : Des leaders étudiants accusent le PQ de « noyautage » - Le vendredi 31 mars 2006 2

LE NOUVELLISTE / CYBERPRESSE : L’implication parascolaire valorisée - Le jeudi 30 mars 2006 2

RADIO-CANADA / QUÉBEC : Transport en commun : Le projet de laissez-passer gratuit pour les étudiants est mis en veilleuse - Mise à jour le jeudi 30 mars 2006 à 14 h 48 2

LA TRIBUNE / CYBERPRESSE : HAUSSE DES INSCRIPTIONS : Une formule gagnante pour le Cégep de Victoriaville - Le jeudi 30 mars 2006 2

RADIO-CANADA / QUÉBEC : Frais étudiants : Manifestation à Garneau - Mise à jour le vendredi 24 mars 2006, 19 h 03 3

Stratégie d’action jeunesse 2006-2009 3

LE SOLEIL Éditorial : Stratégie d’avenir, par Brigitte Breton » - Le vendredi 31 mars 2006 3

RADIO-CANADA / POLITIQUE : Québec : Un plan d'action pour les jeunes - Mise à jour le jeudi 30 mars 2006 à 11 h 05 3

LE DEVOIR : 1ère page : Québec n’interdira pas la malbouffe – Charest dévoile les 80 mesures de sa stratégie jeunesse – Édition du jeudi 30 mars 2006 4

LA PRESSE : UNE POLITIQUE-CADRE POUR PRENDRE LE «VIRAGE SANTÉ» : Charest incite les écoles à recaler la malbouffe - Le jeudi 30 mars 2006 4

LA PRESSE : Qu'est-ce que la malbouffe ? - Le jeudi 30 mars 2006 4

LA PRESSE : Malbouffe : «Il faut passer de la parole aux actes» - Le jeudi 30 mars 2006 5

LE SOLEIL : Stratégie d’action jeunesse 2006-2009 : 80 mesures annoncées et 110 millions $ versés – Les groupes de jeunes ont réservé un acceuil plutôt favorable au plan présenté avec un an d retard – Jeudi 30 mars 2006 5

LE SOLEIL : Les jeunes doutent de la fin de la malbouffe – Jeudi 30 mars 2006 5

JOURNAL DE MONTRÉAL : Charest veut éliminer la malbouffe dans les écoles … mais pas l’interdire – Jeudi 30 mars 2006 5

MÉTRO : Pour un meilleur départ : Québec investit 110 M$ dans sa nouvelle stratégie jeunesse – Jeudi 30 mars 2006 5

24 HEURES : STRATÉGIE JEUNESSE DU GOUVERNEMENT : Guerre à la malbouffe et au décrochage scolaire – Jeudi 30 mars 2006  5

THE GAZETTE : Charest serves up youth plan : no junk-food ban – Startegy calls for nutrition counselling – Thursday, march 30, 2006 6

THE GAZETTE: Universities stuck with pop deals – plan hard to swallow – Thursday, march 30, 2006 6

CYBEPRESSE : La FEUQ accueille favorablement certaines des mesures proposées par Québec – Le mercredi 29 mars 2006  6

Réforme de l’éducation 6

LE DEVOIR : Les enseignants défendent l’évaluation de la réforme - Le vendredi 31 mars 2006 6

LA PRESSE : Un collectif réclame une commission sur la réforme de l'éducation - Le vendredi 31 mars 2006 7

Éducation : Divers 7

RADIO-CANADA : QUÉBEC : Université Laval : La CADEUL a un nouveau président - Mise à jour le mercredi 29 mars 2006 à 11 h 23  7

RADIO-CANADA : MONTRÉAL / SOCIÉTÉ : Financement scolaire : Le ministre Fournier estomaqué - Mise à jour le mardi 28 mars 2006 à 7 h 37 7

RADIO-CANADA : MONTRÉAL : Droit de prier : L'ETS reste sur ses positions - Mise à jour le lundi 27 mars 2006 à 16 h 33 7

RADIO-CANADA : SAGUENAY-LAC-SAINT-JEAN : Fédération étudiante collégiale du Québec : Un congrès au cégep de Jonquière en fin de semaine - Mise à jour le dimanche 26 mars 2006 à 15 h 58 8

RADIO-CANADA : ABITIBI-TEMISCAMINGUE : Techniques policières : Le cégep de l'Abitibi-Témiscamingue franchit un pas vers l'autonomie - Mise à jour le vendredi 24 mars 2006 à 14 h 22 8

 


 

Manifestation du 30 mars

JOURNAL DE MONTRÉAL : Manif d’étudiants – Vendredi 31 mars 2006

Entrefilet

LE SOLEIL : Manifs étudiantes à Québec, à Montréal et à Sherbrooke – Vendredi 31 mars 2006

Article

MÉTRO : Manifestation : des étudiants se souviennent – Vendredi 30 mars 2006

Photo

24 HEURES: Les étudiants font la fête – Vendredi 31 mars 2006

Photo

ASSÉ: Amnifestation du 30 mars - AFFICHE – Vendredi 17 mars 2006

Affiche

Mouvement étudiant

LE SOLEIL : Des leaders étudiants accusent le PQ de « noyautage » - Le vendredi 31 mars 2006

Article

LE NOUVELLISTE / CYBERPRESSE : L’implication parascolaire valorisée - Le jeudi 30 mars 2006

Marie-Josée Montminy

Trois-Rivières

Les étudiants du niveau collégial ont désormais la possibilité de faire reconnaître leurs activités parascolaires par une mention sur leur bulletin. Ainsi, les jeunes qui pratiquent un sport, qui font partie de leur association étudiante ou qui oeuvrent bénévolement dans un organisme peuvent mettre en valeur ce petit «plus» auprès des employeurs ou d’une institution d’enseignement.

Cette nouvelle mesure est issue de discussions entre la Fédération étudiante collégiale du Québec, la Fédération des cégeps et le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport. Le but est de valoriser l’acquisition des habiletés complémentaires aux apprentissages académiques dans le développement global de la personne.

Rénald Côté, directeur des Services aux étudiants au Cégep de Trois-Rivières, explique que chaque collège du Québec, privé ou public, peut proposer cette mesure à ses étudiants, selon des critères communs. Les étudiants doivent consacrer au moins 60 heures par session à un des sept domaines d’implication retenus.

Plus de détails dans Le Nouvelliste du 31 mars 2006

RADIO-CANADA / QUÉBEC : Transport en commun : Le projet de laissez-passer gratuit pour les étudiants est mis en veilleuse - Mise à jour le jeudi 30 mars 2006 à 14 h 48

La Confédération des associations d'étudiants et étudiantes de l'Université Laval (CADEUL) voit son initiative d'offrir le transport en commun gratuit aux universitaires de Québec bloquée par la mairesse de Québec, Andrée Boucher.

Celle-ci a utilisé son veto pour empêcher la nomination de Jérôme Vailancourt comme président du conseil d'administration du Réseau de transport de la capitale (RTC).

Or, tant que le conseil d'administration n'est pas formé, le RTC ne peut se prononcer sur sa participation financière au projet.

Le Renouveau municipal de Québec (RMQ) avait proposé la candidature de Jérôme Vaillancourt, le conseiller municipal de la Cité universitaire, comme président du conseil d'administration. La nomination avait été acceptée majoritairement au conseil municipal, mais la mairesse Boucher a alors utilisé son veto pour empêcher la nomination.

Le président sortant de la CADEUL, Antoine Houde, déplore l'attitude de la mairesse.

« [...] Ça démontre vraiment un manque de volonté déplorable pour faire avancer la cause du transport en commun dans la région de Québec. C'est un projet qui extrêmement novateur, il ne faut pas que la Ville de Québec attende, on a besoin d'eux dans ce projet là et il va falloir faire preuve de leadership si on veut l'implanter », soutient-il.

Les nominations au RTC, à Expo-Cité et à la Communauté métropolitaine font l'objet d'affrontements au conseil municipal.

La décision de la mairesse et de son exécutif de profiter d'une réunion du conseil d'agglomération pour nommer d'autres membres que ceux choisis par une résolution majoritaire des conseillers met l'opposition en colère. L'opposition estime que cette décision crée un dangereux précédent et met en péril la légitimité du conseil. De son côté, Mme Boucher reproche à l'opposition majoritaire de vouloir se substituer à la mairesse pour décider des nominations.

Les parties demandent à la ministre des Affaires municipales de trancher au sujet des ces nominations.

LA TRIBUNE / CYBERPRESSE : HAUSSE DES INSCRIPTIONS : Une formule gagnante pour le Cégep de Victoriaville - Le jeudi 30 mars 2006

Gilles Besmargian, Victoriaville

Le Cégep de Victoriaville a trouvé la formule gagnante pour séduire la clientèle étudiante. Les demandes d'admission au premier tour semblent le confirmer.

Le collège a reçu 561 demandes par rapport à 493 à pareille date en 2005, soit une hausse de près de 14 pour cent. Dans un contexte de baisse démographique, cette augmentation est encore plus impressionnante.

Les étudiant(e)s n'auraient pas choisi le cégep local si le seul changement s'était situé au niveau de l'image graphique.

Par contre, cette image combinée à une nouvelle formule de recrutement a permis de présenter à la future clientèle des atouts majeurs qui se vivent au quotidien.

RADIO-CANADA / QUÉBEC : Frais étudiants : Manifestation à Garneau - Mise à jour le vendredi 24 mars 2006, 19 h 03

Audio et Vidéo à la page

http://www.radio-canada.ca/regions/Quebec/2006/03/24/003-Manif_garneau.shtml

Collège François-Xavier Garneau

Une trentaine d'étudiants du Collège François-Xavier Garneau ont cadenassé, vendredi matin, la porte des bureaux administratifs.

Ils protestaient contre la hausse de 10 $ des frais afférents à l'inscription adoptée par le conseil d'administration du cégep. Ils considèrent qu'il s'agit d'une augmentation déguisée des frais de scolarité. Les policiers de Québec sont intervenus pour que les étudiants libèrent l'entrée.

« Ce qui nous inquiète beaucoup, c'est que, quand les administrations des collèges commencent à faire des déficits, au lieu de se tourner vers le gouvernement et de demander des comptes, elles se tournent vers les étudiants », déplore Gabriel Rompré, de l'association étudiante.

Cette hausse ira au financement des activités sportives et culturelles pour les étudiants.

Le directeur général du collège, Yves Blouin, soutient que, avec cette augmentation, les frais afférents seront équivalents à ceux des autres cégeps de la région. « Nous passerons de 55 $ par session à 65 $ l'an prochain. Je fais remarquer que c'est ce même tarif et même plus dans les autres collèges », dit-il.

Cette affirmation fait sourire les étudiants. « On va reprendre la formulation qu'ils utilisent et préciser que les frais sont les moins élevés de tous les cégeps francophones de la rive nord de Québec. Ça exclut le cégep anglophone et la rive sud de Québec », note M. Rompré.

« C'est un peu ridicule, ajoute-t-il. C'est jouer avec les chiffres et les mots. »

L'association étudiante du collège promet une escalade des moyens de pression si la direction de l'établissement demeure sur sa position.

Stratégie d’action jeunesse 2006-2009

LE SOLEIL Éditorial : Stratégie d’avenir, par Brigitte Breton » - Le vendredi 31 mars 2006

Éditorial

RADIO-CANADA / POLITIQUE : Québec : Un plan d'action pour les jeunes - Mise à jour le jeudi 30 mars 2006 à 11 h 05

Plus d'info :

Audio et Vidéo à la page

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2006/03/29/003-jeunesse-charest-c-rb.shtml

-          Josée Thibeault résume les particularités du programme

-          Alexandra Szacka parle d'initiatives prises par des politiciens américains pour lutter contre l'obésité.

-          Jean Thivierge résume la stratégie du gouvernement libéral pour la jeunesse.

-          Matin express: le député de Hull et adjoint parlementaire pour les dossiers jeunesse, Roch Cholette, explique les grands orientations du gouvernement.

Le premier ministre du Québec, Jean Charest, a dévoilé à Québec la Stratégie d'action jeunesse de son gouvernement.

Prenant la parole devant quelque 300 jeunes, M. Charest a dévoilé un plan comportant environ 80 initiatives, dont 44 entièrement nouvelles.

Québec consacrera au cours des trois prochaines années 110 millions de dollars d'argent neuf à la mise en oeuvre de la stratégie, portant l'effort global du gouvernement pour la jeunesse à environ 1 milliard de dollars.

Concrètement, la stratégie dévoilée tourne autour de cinq axes principaux:

  l'amélioration de la santé et le bien-être;

  une plus grande réussite éducative;

  une meilleure insertion professionnelle;

  une présence accrue dans la société;

  un meilleur soutien aux jeunes.

Dans le domaine de la santé, le gouvernement veut adopter des mesures incitatives pour tenter de sortir les aliments vides, c'est-à-dire, entre autres, frites, poutines, hamburgers et hot-dogs des cafétérias scolaires. Les commissions scolaires seront mises à contribution dans la recherche de cet objectif.

Québec veut aussi développer le programme des sentinelles, ces adultes formés pour détecter les jeunes en détresse et les candidats au suicide.

Pour lutter contre le décrochage scolaire, on offrira aux jeunes la possibilité d'obtenir une formation leur permettant d'apprendre un métier avant de décrocher.

Enfin, la stratégie prévoit une somme de 17 millions pour favoriser l'entrepreneuriat des jeunes.

Les 110 millions de dollars consacrés à la mise en oeuvre de la Stratégie sont prévus dans le budget présenté le 23 mars par le ministre des Finances, Michel Audet.

La FEUQ globalement satisfaite

La Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) a déploré l'absence d'un Fonds jeunesse capitalisé dans la Stratégie d'action jeunesse. Selon elle, ce fonds « a démontré concrètement son impact positif sur le développement du Québec ».

Cependant, la fédération étudiante a accueilli « avec enthousiasme » certaines autres mesures proposées par Québec. Elle est notamment satisfaite de l'enveloppe de 5,7 millions de dollars allouée aux groupes de jeunes du Québec pour la réalisation de projets.

Le président de la FEUQ, François Vincent, a profité de l'occasion pour inviter le premier ministre Jean Charest à réclamer officiellement une hausse des transferts fédéraux pour l'éducation postsecondaire.

LE DEVOIR : 1ère page : Québec n’interdira pas la malbouffe – Charest dévoile les 80 mesures de sa stratégie jeunesse – Édition du jeudi 30 mars 2006

1ère page

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Fin article

LA PRESSE : UNE POLITIQUE-CADRE POUR PRENDRE LE «VIRAGE SANTÉ» : Charest incite les écoles à recaler la malbouffe - Le jeudi 30 mars 2006

Tommy Chouinard

Québec

Le premier ministre Jean Charest compte éliminer la malbouffe des cafétérias en incitant les écoles à offrir des repas sains. Sa politique-cadre sur l'alimentation ne contraindra pas les établissements scolaires à bannir du jour au lendemain frites, poutines et hot-dogs.

Jean Charest souhaite utiliser la carotte plutôt que le bâton pour amener les écoles et les commissions scolaires à prendre le virage santé. Mais le premier ministre assure que ses «objectifs ne sont pas modestes» pour autant.

«Dans la politique-cadre, je veux que nous allions loin et qu'on fixe comme objectif d'éliminer la malbouffe dans les écoles le plus vite possible», a-t-il déclaré en conférence de presse, hier.

«Mais pour y arriver, je sais que je dois absolument gagner à cette cause les commissions scolaires, les écoles, les directions, les professeurs, le personnel de soutien. Et il faut responsabiliser les enfants», a-t-il ajouté.

Interdire la malbouffe du jour au lendemain risquerait selon lui de «remplir les McDo».

La politique-cadre ne se limitera pas à demander aux écoles d'adopter des menus sains et attrayants. Elle proposera d'organiser des activités éducatives en matière de nutrition, de faire la promotion de saines habitudes alimentaires et de former le personnel des écoles. Elle demandera aux établissements d'améliorer le contenu des machines distributrices pour offrir des jus non sucrés, du lait et du yogourt, par exemple.

«Les commissions scolaires savent que notre volonté est très ferme et qu'elles ont intérêt à s'asseoir avec nous», a noté Jean Charest.

Le ministre de l'Éducation, Jean-Marc Fournier, a noté que la démarche du gouvernement «est peut-être un peu plus longue, mais elle va un peu plus loin».

Des écoles ont déjà pris le virage santé, a souligné Jean Charest. «Et elles ont montré que ça ne coûte pas plus cher. Ce n'est pas vrai que c'est plus cher. C'est un mythe.»

La politique-cadre sera présentée d'ici la fin de l'année. Elle concernera également les cégeps et les universités.

Jean Charest a fait cette sortie à l'occasion du lancement de sa Stratégie d'action jeunesse 2006-09. Cette stratégie comporte un train de mesures et ratisse large.

Dans plusieurs cas, Jean Charest reconduit des mesures déjà existantes et recycle des annonces faites au cours des derniers mois. Environ 110 millions ont été dégagés pour mettre en oeuvre de nouvelles mesures ou en bonifier d'autres. Jean Charest double le financement des fonds régionaux d'investissement jeunesse. Leur budget passe à 30 millions sur trois ans.

Un autre fonds, capitalisé, de 5 millions est créé pour offrir des bourses d'excellence en développement durable. Ces bourses financeront des stages en entreprises ou dans des organisations internationales.

La Fédération étudiante universitaire du Québec se réjouit de ces deux mesures. Mais elle est déçue que le gouvernement n'ait pas ressuscité le Fonds jeunesse du Québec.

LA PRESSE : Qu'est-ce que la malbouffe ? - Le jeudi 30 mars 2006

Stéphanie Bérubé

«La malbouffe, c'est de la tricherie, lance le chef Normand Laprise. C'est lorsqu'on fait croire aux gens qu'ils mangent du poisson lorsqu'ils ne mangent pas du poisson.»

Et comment réussit-on un tel subterfuge? En ajoutant de la farine et des sous-produits dans les viandes, du colorant dans un jus, de l'huile dans le chocolat. En appauvrissant sournoisement un aliment pour sauver des coûts.

«Ces aliments qui ne nous nourrissent pas bien, qui ne nous donnent pas ce dont nous avons besoin et qui cachent du sucre ou du sel», sont de la malbouffe selon Josée di Stasio. Ce sont des aliments transformés, souvent bien loin de l'aliment de base qu'ils sont supposés être, explique l'animatrice de télévision et épicurienne.

Le terme «malbouffe» a été inventé par le scientifique français Joël de Rosnay en 1979 pour décrire une alimentation inadéquate et trop grasse. Le mot est vraiment entré dans le vocabulaire courant une dizaine d'années plus tard, et a été très associé à la lutte contre la mondialisation. Le Français José Bové, qui s'attaquait notamment à l'empire McDonald's, en est devenu un porte-étendard très populaire et on s'est mis à systématiquement associer les frites et les hamburgers à la malbouffe.

Or, il faut entendre le chef du restaurant Toqué! nous décrire les burgers et les hot-dogs qu'il aime faire à son fils pour être assuré que ce n'est pas le cas. «Une bonne saucisse chorizo dans un pain brioché, c'est excellent. Oui, il y a du gras dans la saucisse, mais c'est du bon gras.» L'idée, explique Normand Laprise, est de cuisiner avec des matières premières et avec respect des ingrédients.

«Il n'y a pas de consensus sur une définition précise de la malbouffe, dit pour sa part le président de l'Ordre professionnel des diététistes du Québec, Paul-Guy Duhamel. Mais on peut dire d'un aliment transformé riche en gras, en sel ou en sucre que c'est de la malbouffe.» Ça peut être le petit muffin qui arrive en préparation dans une chaudière à la cafétéria ou même le spaghetti du midi, si sa sauce aux tomates contient plus de sucre, d'huile et de vinaigre... que de tomates! Si on change le repas de frites et burger par un ragoût gras qui a cuit toute la journée à la cantine et une salade arrosée de vinaigrette commerciale, on n'a pas fait un grand bond en avant.

Les pièges de la malbouffe ne se limitent pas aux assiettes. «Si on décide de remplacer les machines distributrices des écoles, je voudrais bien voir par quoi!» dit Josée di Stasio. Pour faire du progrès, il faudra que le jus qui prend la place des boissons gazeuses dans les distributeurs automatiques soit du vrai jus.

Avant tout, dit Josée di Stasio, il faut démystifier les aliments. Il faut retourner aux ingrédients de base, frais. À l'école comme à la maison.

LA PRESSE : Malbouffe : «Il faut passer de la parole aux actes» - Le jeudi 30 mars 2006

Hugo Meunier

Les personnes et organismes interrogés espèrent que le gouvernement passera de la parole aux actes lorsqu'il dit vouloir sortir la malbouffe des écoles.

 «En soi, c'est une excellente chose, mais il faut l'implanter et assurer un suivi», a souligné la nutritionniste Geneviève O'Glenam. «L'école est un milieu éducatif où l'on devrait enseigner la saine alimentation», a-t-elle ajouté.

En attendant de savoir de quelle façon le gouvernement appliquera sa mesure antimalbouffe, personne ne s'oppose à la vertu. «C'est un défi de société. Ce sont de saines habitudes qu'il faut inculquer, comme le recyclage», a illustré André Caron, président de la Fédération des commissions scolaires du Québec. Il rappelle que plusieurs commissions scolaires ont déjà adopté des politiques pour restreindre la malbouffe dans les assiettes des élèves. M. Caron estime qu'il est possible d'offrir une meilleure alimentation aux jeunes avec les budgets actuels.

Il faut du temps...

Les bonnes intentions alimentaires du gouvernement ont aussi été accueillies positivement à la Fédération des comités de parents du Québec. «L'état de santé des jeunes est préoccupant, il est temps qu'on prenne le virage de la qualité», a indiqué la présidente Diane Miron. La compagnie Chartwells, qui possède 200 cafétérias dans les écoles québécoises, ne s'oppose pas non plus à l'élimination graduelle de la malbouffe dans les établissements scolaires. L'entreprise espère toutefois que ce changement ne sera pas trop brusque. «Il faut nous donner le temps de faire découvrir autre chose aux jeunes et ainsi éviter qu'ils aillent manger ailleurs», a résumé la porte-parole Josée Lavoie.

LE SOLEIL : Stratégie d’action jeunesse 2006-2009 : 80 mesures annoncées et 110 millions $ versés – Les groupes de jeunes ont réservé un acceuil plutôt favorable au plan présenté avec un an d retard – Jeudi 30 mars 2006

Article

LE SOLEIL : Les jeunes doutent de la fin de la malbouffe – Jeudi 30 mars 2006

Article

JOURNAL DE MONTRÉAL : Charest veut éliminer la malbouffe dans les écoles … mais pas l’interdire – Jeudi 30 mars 2006

Article

MÉTRO : Pour un meilleur départ : Québec investit 110 M$ dans sa nouvelle stratégie jeunesse – Jeudi 30 mars 2006

Article

24 HEURES : STRATÉGIE JEUNESSE DU GOUVERNEMENT : Guerre à la malbouffe et au décrochage scolaire – Jeudi 30 mars 2006

JEAN-CLAUDE GRENIER


Le message prononcé par le premier ministre Jean Charest en présence de plus de 300 jeunes, hier après-midi, ne peut être plus clair. Son gouvernement entend adopter des mesures incitatives pour sortir la malbouffe des écoles. En livrant les grands énoncés de la nouvelle stratégie jeunesse du gouvernement "Pour une jeunesse engagée dans sa réussite", M.Charest a aussi annoncé un train de mesures pour détecter les jeunes en détresse et candidats au suicide et un programme efficace pour contrer le décrochage scolaire.

Québec injectera 110 millions $ au cours des trois prochaines années pour la mise en oeuvre de sa stratégie, portant ainsi l'effort global du gouvernement pour la jeunesse à près d'un million de dollars.

"À l'école, les jeunes doivent acquérir de meilleures habitudes alimentaires. Nous allons travailler de concert avec les commissions scolaires pour élaborer une politique-cadre. On proposera plusieurs incitatifs pour chasser les frites, poutines, hamburgers, hot-dogs des cafétérias scolaires", a expliqué M. Charest. Une nuance toutefois, puisque les commissions scolaires ne seront pas forcées d'appliquer cette nouvelle politique.

DÉCROCHAGE SCOLAIRE

Le décrochage scolaire a pris des proportions inquiétantes dans la Belle province au cours des dernières années. Afin de combattre ce fléau, Québec offrira aux jeunes du secondaire "un parcours de formation diversifiée" qui les amènera à apprendre un métier non-spécialisé. Présentement, 36 % des jeunes hommes de 19 ans et moins décrochent de l'école avant l'obtention de leur diplôme d'études secondaires.

Les carrefours jeunesse-emploi seront mis à contribution pour encadrer ces jeunes et leur proposer une recherche d'emploi, d'orientation professionnelle ou de retour à l'école.

SUICIDE

Une somme de 2,4 millions sera distribuée aux organismes préoccupés par la situation du suicide chez les jeunes. Des équipes multidisciplinaires seront en fonction dans tous les centres jeunesse pour prévenir le suicide des jeunes.

"Ces intervenants seront mieux outillés pour intervenir auprès de ces jeunes vulnérables", a conclut M. Charest.

L'ensemble de cette stratégie jeunesse est la conclusion d'une vaste consultation et l'étude de 423 mémoires recueillis à travers le Québec.

THE GAZETTE : Charest serves up youth plan : no junk-food ban – Startegy calls for nutrition counselling – Thursday, march 30, 2006

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THE GAZETTE: Universities stuck with pop deals – plan hard to swallow – Thursday, march 30, 2006

Article

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CYBEPRESSE : La FEUQ accueille favorablement certaines des mesures proposées par Québec – Le mercredi 29 mars 2006

MONTREAL

La Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) est déçue d'apprendre que dans sa stratégie jeunesse le gouvernement québécois n'a pas cru bon inclure un Fonds jeunesse capitalisé, mais accueille "avec enthousiasme" d'autres mesures proposées par Québec.

Selon la FEUQ, au cours des années, ce fonds "a démontré concrètement son impact positif sur le développement du Québec".

La fédération étudiante est satisfaite cependant de l'enveloppe de 5,7 millions $ allouée aux groupes de jeunes du Québec pour la réalisation de projets.

La FEUQ voit aussi d'un bon oeil les 30 millions $ accordés aux Fonds régionaux d'investissement pour financer des projets dans les régions et la somme de 5 millions $ par année pour des projets en développement durable réalisés par des étudiants universitaires.

En ce qui concerne l'éducation postsecondaire, le président de la FEUQ, François Vincent, demande à ce que le premier ministre Jean Charest fasse une demande formelle au gouvernement fédéral pour qu'il augmente les transferts fédéraux versés aux provinces.

"M. Charest devrait positionner le Conseil de la fédération en faveur de l'augmentation des transferts fédéraux aux provinces pour l'éducation postsecondaire de 4,9 milliards $ par année lors de sa prochaine réunion, les 11 et 12 avril prochains, à Montréal", propose M. Vincent, dans un communiqué.

Réforme de l’éducation

LE DEVOIR : Les enseignants défendent l’évaluation de la réforme - Le vendredi 31 mars 2006

Article

LA PRESSE : Un collectif réclame une commission sur la réforme de l'éducation - Le vendredi 31 mars 2006

Marie Allard

Le nouveau Collectif pour une éducation de qualité réclame une commission parlementaire sur la réforme de l'éducation.

Fondé en janvier par l'historien Éric Bédard, la linguiste Marie-Éva De Villers et le philosophe Jacques Dufresne, ce regroupement estime que la réforme ne permet pas de transmettre culture et connaissances aux élèves.

Ses membres ont consulté le sondage envoyé à 10 000 enseignants par le ministère de l'Éducation pour dresser le bilan de la réforme. Comme le révélait hier La Presse, cette enquête ne permet pas de noter les reculs ou stagnations des élèves. Seules leurs améliorations sont prises en compte.

«On est très choqués, les dés sont pipés, a dit M. Bédard. Le ministre doit s'abstenir de tenir compte des résultats de ce sondage ou recommencer à neuf.»

Le Collectif souhaite que les futures études et données utilisées par la Table de pilotage de la réforme soient rendues publiques. Il demande aussi qu'une commission parlementaire soit tenue. «Ceux qui sont pro-réforme pourraient y faire valoir leurs arguments, a indiqué M. Bédard. Ça permettrait d'avoir un vrai débat public.»

Le ministre de l'Éducation, Jean-Marc Fournier, n'a pas l'intention de revoir le contenu de l'enquête. «Un enseignant peut répondre qu'il ne voit pas du tout ou que très peu d'amélioration, a plaidé Marie-Claude Lavigne, son attachée de presse. À partir du moment où cette réponse-là dominerait, ça interpellerait autant le ministre (qu'un recul).»

D'autres sondages ont été envoyés aux directeurs d'école primaire et aux conseillers pédagogiques, a-t-elle ajouté.

Éducation : Divers

RADIO-CANADA : QUÉBEC : Université Laval : La CADEUL a un nouveau président - Mise à jour le mercredi 29 mars 2006 à 11 h 23

Nicolas Fontaine est le nouveau président de la Confédération des associations d'étudiants et étudiantes de l'Université Laval (CADEUL).

L'étudiant en biologie succède à Antoine Houde. Le nouvel exécutif de la CADEUL a été élu en fin de semaine lors d'une réunion du collège électoral.

L'entrée en fonction des sept nouveaux officiers est immédiate. Les anciens resteront pour une transition d'un mois.

RADIO-CANADA : MONTRÉAL / SOCIÉTÉ : Financement scolaire : Le ministre Fournier estomaqué - Mise à jour le mardi 28 mars 2006 à 7 h 37

Le ministre de l'Éducation du Québec n'en revenait pas d'apprendre que des écoles pouvaient utiliser leurs élèves pour collecter des fonds destinés à l'achat de mobilier.

Jean-Marc Fournier veut maintenant savoir comment une telle décision a pu être prise dans une école primaire de Montréal alors que la commission scolaire à laquelle elle appartient dispose d'un surplus accumulé de 10 millions de dollars.

À ce montant s'ajoute l'augmentation de l'enveloppe du ministère dévolue au maintien d'actifs des écoles. Celle-ci est passée de 107 millions à 200 millions de dollars en deux ans.

À la commission scolaire, toutefois, on rétorque que ces montants ne peuvent être utilisés librement et qu'ils servent à pourvoir divers postes éducatifs. La directrice des communications de la commission scolaire Marguerite-Bourgeoys, Brigitte Gauvreau, estime que « l'école des Rapides-de-Lachine n'a pas les fonds pour renouveler son mobilier. »

La direction de l'école de l'arrondissement LaSalle, dans le centre-sud de Montréal, a fait parvenir la semaine dernière une lettre aux parents de ses élèves leur expliquant que « l'argent recueilli servira à couvrir le coût des récompenses pour les élèves et l'achat de mobilier pour les classes. »

Il appert, selon ce qu'a expliqué la directrice de l'école, Andrée Marquis, qu'une demande de financement a été envoyée à la commission scolaire Marguerite-Bourgeoys, mais que les fonds mis à la disposition de l'école n'ont pu couvrir que l'achat du mobilier d'une seule classe.

Appelé à commenter cette nouvelle, le président de la Centrale des syndicats du Québec, Réjean Parent, s'est demandé, outré, si « on est rendu dans le tiers-monde ou quoi? », qualifiant toute cette histoire d'inacceptable.

RADIO-CANADA : MONTRÉAL : Droit de prier : L'ETS reste sur ses positions - Mise à jour le lundi 27 mars 2006 à 16 h 33

L'École de technologie supérieure (ETS) maintient sa position dans le dossier de la plainte de ses étudiants musulmans qui réclament un local pour prier durant les heures de cours. La Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse invitait pourtant l'institution à s'entendre avec ces étudiants dans un rapport d'enquête dévoilé vendredi dernier.

« L'ETS estime offrir un accommodement raisonnable », a indiqué le directeur du service des communications de l'université, Jean Morin. L'ETS met ses 56 salles de classe à la disposition de ses universitaires en dehors des cours. Le directeur de l'enseignement et de la recherche, Claude Olivier, propose aux étudiants de leur fournir un « horaire inversé » des salles. Cet horaire permettrait aux étudiants d'identifier les locaux inoccupés.

La proposition de l'ETS laisse perplexe Farid Ghanem, l'homme à l'origine de la plainte devant la Commission. M. Ghanem soutient que l'horaire des cours empêche le déroulement de certaines prières puisque les cours et les prières doivent parfois avoir lieu en même temps. « Le monsieur [M. Morin] a comptabilisé le nombre d'heures où elles sont ouvertes, mais si elles ne sont pas ouvertes aux bons moments, il aurait beau y avoir un million d'heures, ça ne change rien aux faits. »

M. Ghanem juge le compromis insatisfaisant. Il soutient que des étudiants et des professeurs font irruption dans les pièces pendant la prière et que les locaux sont souvent occupés lorsque les étudiants souhaitent y faire une prière.

La sécurité en question

Le directeur de l'enseignement de l'université, Claude Olivier, a apporté des précisions sur la disponibilité des salles de cours au moment du dépôt de la plainte à l'automne 2002 et au printemps 2003. Certaines salles ont été temporairement verrouillées pour des raisons de sécurité, à cause de la présence d'équipements informatiques qui n'avaient pas encore été sécurisés. « L'école n'a jamais empêché quiconque de prier », a déclaré M. Olivier.

Quant aux cages d'escaliers, M. Olivier soutient qu'elles peuvent être utilisées pour prier bien que la direction n'encourage pas cette pratique. Une affirmation récusée par M. Ghanem qui soutient que des gardiens de sécurité leur en interdisaient l'accès en 2002-2003.

La direction de l'ETS ajoute que majorité des cages d'escalier constituant des issues de secours, rien ne peut y être laissé.

« Le climat à l'école est très serein », spécifie M. Olivier. Malgré le tumulte provoqué par la décision de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse vendredi dernier, M. Olivier précise qu'il n'y a pas de tensions raciales ou religieuses.

L'ETS rappelle qu'une mosquée existe désormais à quelques mètres de l'école.

Une plainte en quatre temps

Le Centre de recherche action sur les relations raciales (CRARR) avait déposé la demande d'enquête auprès de la Commission des droits de la personne au nom d'un groupe de 113 étudiants musulmans de l'ETS. M. Ghanem était à la tête de ce groupe d'étudiants.

La plainte des universitaires contenait quatre éléments:

  Les propos d'un cadre de l'ETS rapporté par un journal étudiant;

  La pose d'affiches interdisant le lavage des pieds dans les lavabos des toilettes de l'université;

  Le refus de l'établissement de reconnaître l'Association des étudiants musulmans de l'ETS;

  Le refus de l'établissement de fournir un espace privé pour permettre aux étudiants musulmans de faire leur prière quotidienne.

Seule la dernière partie de la plainte a été retenue par la Commission.

RADIO-CANADA : SAGUENAY-LAC-SAINT-JEAN : Fédération étudiante collégiale du Québec : Un congrès au cégep de Jonquière en fin de semaine - Mise à jour le dimanche 26 mars 2006 à 15 h 58

Les représentants de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) sortent déçus de leur rencontre avec le ministre fédéral du Travail, Jean-Pierre Blackburn.

La FECQ, qui tenait son congrès en fin de semaine au cégep de Jonquière, avait invité le ministre pour discuter des transferts fédéraux pour l'éducation post-secondaire. La FECQ estime qu'Ottawa devrait investir près de 5 milliards de plus annuellement dans l'éducation post-secondaire au Canada.

Les représentants étudiants s'attendaient à ce que le ministre Blackburn prenne des engagements au nom de son gouvernement. Mais lors d'un bref point de presse, Jean-Pierre Blackburn a déclaré que ce dossier va se régler dans le cadre du déséquilibre fiscal.

RADIO-CANADA : ABITIBI-TEMISCAMINGUE : Techniques policières : Le cégep de l'Abitibi-Témiscamingue franchit un pas vers l'autonomie - Mise à jour le vendredi 24 mars 2006 à 14 h 22

Le cégep de l'Abitibi-Témiscamingue voit son programme de techniques policières et son entente avec le collège d'Alma reconduits pour une autre année.

Du même coup, le ministre de l'Éducation, Jean-Marc Fournier, autorise le collège d'Alma à accroître sa cohorte d'étudiants pour la rentrée 2006. Cette cohorte d'une trentaine d'étudiants sera admise au campus de Rouyn-Noranda du cégep de l'Abitibi-Témiscamingue.

L'objectif est de répondre à la forte demande de policiers pour le Nord-du-Québec, précise-t-on.

Cette prolongation de l'entente ne met toutefois pas un frein à la volonté du cégep de l'Abitibi-Témiscamingue de devenir autonome dans cette offre de services.

« On pense plutôt que c'est un pas dans la bonne direction. On travaille en collaboration avec le ministère pour essayer d'avoir le programme à 100 % chez nous, de façon autonome, pour l'automne 2007 », affirme le directeur des affaires étudiantes et corporatives, Mario Paquin.