TABLE DES MATIÈRES

Mais qui sont ces nouveaux anars ? 5

MARIANNE : Mais qui sont ces nouveaux anars ? – Semaine du 1er au 07 avril 2006 5

Cinq ans déjà : Sommet des Amériques, Québec, avril 2001 5

LA PRESSE : Cinq ans après le Sommet des Amériques : d’un champ de bataille à l’autre – Vendredi 21 avril 2006 5

LE SOLEIL : 1ère page : Le Sommet des Amériques, cinq ans plus tard : « Coupable de vivre en ville », il se bat encore pour obtenir réparation – Jeudi 20 avril 2006 5

LE SOLEIL : L’Amérique d’abord, l’Irak ensuite … : La réunion de Québec a consacré l’émergence d’une nouvelle génération de militants – Jeudi 20 avril 2006 5

LE SOLEIL : La ZLÉA cliniquement morte – Jeudi 20 avril 2006 5

LE SOLEIL : Photo – Jeudi 20 avril 2006 5

LE SOLEIL : Un labo à ciel ouvert pour la police – Jeudi 20 avril 2006 5

LE DEVOIR : Le sommet, plus jamais!: Cinq ans plus tard, des acteurs revivent le Sommet de Québec - Édition du samedi 15 et du dimanche 16 avril 2006 5

LE DEVOIR : Le Sommet de Québec, celui de l’optimisme – Édition du samedi 15 et dimanche 16 avril 2006 7

LE DEVOIR :Les altermondialistes : de la une à la page C17 – Édition du samedi 15 et dimanche 16 avril 2006 7

LE DEVOIR : Gabrielle, 20 ans, militante – Édition du samedi 15 et dimanche 16 avril 2006 7

LE DEVOIR : Les policiers montrés du doigt – Édition du samedi 15 et dimanche 16 avril 2006 7

LE DEVOIR : Photo – Édition du samedi 15 et 16 avril 2006 7

Le 5ème pouvoir (la rue …) 7

LA PRESSE : Le peuple et la rue, par Mario Roy, Édition du vendredi 21 avril 2006 7

LA PRESSE : Éditorial : Le cinquième pouvoir, par Mario Roy – Édition du jeudi 20 avril 2006 7

Environnement : Mont-Orford_ 7

CYBERPRESSE : À MONTRÉAL : Des milliers de manifestants pour le parc du Mont-Orford - Le samedi 22 avril 2006 7

RADIO-CANADA / SOCIÉTÉ : Mont Orford : Grande marche contre la privatisation - Mise à jour le samedi 22 avril 2006 à 17 h 11  8

LE DEVOIR : Lettre ouverte au premier ministre Jean Charest : Pour des parcs nationaux durables au Québec - Édition du samedi 22 et du dimanche 23 avril 2006 9

LE DEVOIR : Caricature : Mulroney, le premier ministre le plus écolo de l’histoire du Canada, par Garnotte - Édition du samedi 22 et du dimanche 23 avril 2006 11

LE DEVOIR : Le PQ peut-il sauver le mont Orford?: L'ex-ministre Yves Duhaime suggère à son chef d'envoyer un message clair aux promoteurs - Édition du samedi 22 et du dimanche 23 avril 2006 11

CYBERPRESSE : Béchard refuse de se laisser intimider par SOS Orford - Le vendredi 21 avril 2006 11

RADIO-CANADA / SOCIÉTÉ : Mont-Orford : Temps d'arrêt demandé - Mise à jour le vendredi 21 avril 2006 à 18 h 40 12

RADIO-CANADA / SOCIÉTÉ : Mont-Orford : Les opposants obtiennent des renforts - Mise à jour le vendredi 21 avril 2006 à 18 h 40  12

LE DEVOIR : Amélioration d’un projet de loi décrié : SOS Parc Orford décline l’invitation de Béchard – Édition du vendredi 21 avril 2006 13

LA PRESSE : Dialogue de sourds sur le parc du Mont-Orford – Vendredi 21 avril 2006 13

JOURNAL DE MONTRÉAL : SOS Parc Orford refuse l’invitation de Béchard – Vendredi 21 avril 2006 13

THE GAZETTE : SOS Parc Orford won’t help environment minister draft bill – Privatization : coalition rejects legalizing selloff – Friday, april 21, 2006 13

CYBERPRESSE : SOS Parc Orford refuse l'invitation de Béchard - Le jeudi 20 avr 2006 13

Trois ans de gouvernement Charest 14

CYBERPRESSE : Claudette Carbonneau tend la main au gouvernement Charest - le dimanche 16 avr 2006 14

CYBERPRESSE : Triste anniversaire pour les syndicats - Le samedi 15 avril 2006 14

LE DEVOIR : Éditorial : Un anniversaire sans cadeau, par Bernard Descôteaux - Édition du vendredi 14 avril 2006 14

RADIO-CANADA / QUÉBEC : 3e anniversaire du gouvernement : Près de 250 personnes bloquent le boulevard Charest - Mise à jour le jeudi 13 avril 2006 à 15 h 27 15

RADIO-CANADA / SAGUENAY-LAC-SAINT-JEAN : Manifestation anti-libérale : Peu de syndiqués au rendez-vous - Mise à jour le jeudi 13 avril 2006 à 17 h 31 15

J’ai jamais voté pour ça ! 16

THE GAZETTE: Charest protest draws a crowd – Thursday, april 13, 2006 16

CYBERPRESSE : APRÈS 3 ANS : Une coalition dénonce les politiques du gouvernement Charest - Le mercredi 12 avr 2006 16

Opinion : bonis dans les cégeps 16

JOURNAL DE MONTRÉAL : Votre opinion : Courrier : des bonis bien gras dans nos cégeps - mardi 11 avril 2006 16

Conseil de la Fédération : Manifestation 16

LE SOLEIL : Les étudiants manifestent – Mercredi 12 avril 2006 16

CYBERPRESSE : ÉDUCATION : Les étudiants exigent 4,9 milliards - Le mardi 11 avr 2006 16

24 HEURES : Les étudiants exigent 4,9 millions [milliards] $ - Mercredi 12 avril 2006 17

MÉTRO : Déséquilibre fiscal : les premiers ministres cherchent un consensus – Mercredi 12 avril 2006 17

Environnement : Brian Mulroney, le 1er Ministre le « plus » vert …_ 17

RADIO-CANADA / NATIONAL : Protection de l'environnement : Brian Mulroney encore plus vert - Mise à jour le vendredi 21 avril 2006 à 14 h 36 17

LE DEVOIR : Mulroney presse Harper de reconnaître l’urgence de combattre le réchauffement du climat – Édition du vendredi 21 avril 2006 17

Environnement : Kyoto 17

LA PRESSE : Changements climatiques : des scientifiques alertent le gouvernement conservateur – Jeudi 20 avril 2006 18

THE GLOBE AND MAIL : Clean-air tyreaty worthy of effot, by John Ibbitson – Thursday, april 20, 2006 18

CYBERPRESSE : Mulroney presse Harper sur le réchauffement - Le jeudi 20 avril 2006 18

LE SOLEIL : Développement durable : La loi Mulcair est adoptée – Les députés de l’Assemblée nationale ont voté à l’unanimité en faveur de la législation proposée par le ministre déchu – Vendredi 14 avril 2006 19

LE DEVOIR : Lutte contre les changements climatiques : Harper envoie 15 programme à la déchiqueteuse – Le gouvernement économisera 105 millions – Édition du vendredi 14 avril 2006 19

LE SOLEIL : Ottawa coupe ou réduit 15 programmes reliés aux changements climatiques – Vendredi 14 avril 2006 19

LA PRESSE : Respect de Kyoto : des écologistes menacent le gouvernement Harper - Le jeudi 13 avril 2006 19

Jour de la Terre 19

LE DEVOIR : Des plantes pour toiture - Édition du samedi 22 et du dimanche 23 avril 2006 19

LE DEVOIR : Écocitoyenneté pour tous !: Un 22 avril donné pour changer le monde - Édition du samedi 22 et du dimanche 23 avril 2006 20

LE DEVOIR : Rencontre avec Jacques Languirand - De l'« éco-nomie » à l'« éco-logie » - Édition du samedi 22 et du dimanche 23 avril 2006 21

LE DEVOIR : La Suède à l'heure du bioéthanol - L'âge de l'énergie renouvelable : « Chauffer son char » avec des copeaux de bois! - Édition du samedi 22 et du dimanche 23 avril 2006 22

LA PRESSE : JOUR DE LA TERRE : Êtes-vous un écocitoyen? - Le mercredi 12 avril 2006 23

Jeunes péquistes et universités 24

LE DEVOIR : Guerre fratricide chez les jeunes péquistes - Édition du mercredi 12 avril 2006 24

Tricherie 24

JOURNAL DE MONTRÉAL : La tête dans le sable : les universités francophones jouent à l’autruche devant la hausse des cas de plagiat – Lundi 10 avril 2006 24

JOURNAL DE MONTRÉAL : Les tricheurs ne sont pas tous des p’tits futés – Lundi 10 avril 2006 24

JOURNAL DE MONTRÉAL : Les profs aussi y prennent goût – Le plagiat en chiffres – Lundi 10 avril 2006 24

Éducation des adultes 24

LA PRESSE : Éducation des adultes : Le Québec en retard – Mardi 11 avril 2006 24

LE SOLEIL : Québec accuse un retard dans la formation des adultes – Le Conseil supérieur de l’éducation sonne l’alarme – Mardi 11 avril 2006 24

CÉGEP : Régionalisation ? / Autres nouvelles 24

RADIO-CANADA / EST DU QUÉBEC : Gaspé : Le cégep veut doubler sa clientèle anglophone - Mise à jour le samedi 15 avril 2006 à 20 h 31 24

RADIO-CANADA / EST DU QUÉBEC : Admission au collégial : Les étudiants ne peuvent s'inscrire qu'à un seul cégep à la fois - Mise à jour le vendredi 14 avril 2006 à 18 h 04 25

RADIO-CANADA / SAGUENAY-LAC-SAINT-JEAN : Crédit d'impôt : Robert Bouchard reçoit un appui de la part des étudiants - Mise à jour le jeudi 13 avril 2006 à 18 h 20 25

RADIO-CANADA / GATINEAU : Recyclage : Le Collège de l'Outaouais reçoit des bacs - Mise à jour le mercredi 12 avril 2006 à 17 h 09  25

LE SOLEIL : La Fédération autonome du collégial voit d’un mauvais œil la régionalisation des programmes dans les cégeps – Vendredi 07 avril 2006 25

24 HEURES : CÉGEP : la FAC refuse la régionalisation des programmes – Vendredi 07 avril 2006 25

THE GAZETTE : CEGEPs snubbed teachers complain – Friday, april 7, 2006 25

CYBEPRESSE : La FAC ne veut pas de régionalisation des programmes dans les cégeps - Le jeudi 06 avr 2006 25

Discours du Trône 26

LA PRESSE : Éducation et familles négligées : les groupes sociaux restent sur leur appétit – Mercredi 05 avril 2006 26

LE SOLEIL : En bref : « Rien pour l’Éducation » - Mercredi 05 avril 2006 26

24 HEURES : En bref : Étudiants – Mercredi 05 avril 2006 26

RADIO-CANADA / QUÉBEC : Discours du trône :Les étudiants de la Beauce tiennent une action symbolique - Mise à jour le mardi 4 avril 2006 à 21 h 09 26

RADIO-CANADA / ABITIBI-TEMISCAMINGUE : Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue : Manifestation étudiante contre le sous-financement - Mise à jour le mardi 4 avril 2006 à 13 h 26 26

Universités peu abordable 26

RADIO-CANADA / ATLANTIQUE : Éducation : Universités peu abordables 26

FEUQ : Nouveau président 27

LE DEVOIR : Nouveau président de la FEUQ – Lundi 03 avril 2006 27

LA PRESSE : Nouveau président à la FEUQ – Lundi 03 avril 2006 27

MÉTRO : Nouveau chef – Lundi 03 avril 2006 27

24 HEURES : En bref : Étudiants – Lundi 03 avril 2006 27

RADIO-CANADA / SOCIÉTÉ : Éducation : La FEUQ a un nouveau président - Mise à jour le dimanche 2 avril 2006 à 17 h 02 27

CNW : /R E P R I S E/ - Collège électoral - La FEUQ salue François Vincent et accueille Christian Bélair à titre de président – Lundi 03 avril 2006, à 07 h 02 28

Manifestation du 30 mars 29

JOURNAL DE MONTRÉAL : Manif d’étudiants – Vendredi 31 mars 2006 29

LE SOLEIL : Manifs étudiantes à Québec, à Montréal et à Sherbrooke – Vendredi 31 mars 2006 29

MÉTRO : Manifestation : des étudiants se souviennent – Vendredi 30 mars 2006 29

24 HEURES: Les étudiants font la fête – Vendredi 31 mars 2006 29

ASSÉ: Amnifestation du 30 mars - AFFICHE – Vendredi 17 mars 2006 29

Mouvement étudiant 29

LE SOLEIL : Des leaders étudiants accusent le PQ de « noyautage » - Le vendredi 31 mars 2006 29

LE NOUVELLISTE / CYBERPRESSE : L’implication parascolaire valorisée - Le jeudi 30 mars 2006 29

RADIO-CANADA / QUÉBEC : Transport en commun : Le projet de laissez-passer gratuit pour les étudiants est mis en veilleuse - Mise à jour le jeudi 30 mars 2006 à 14 h 48 29

LA TRIBUNE / CYBERPRESSE : HAUSSE DES INSCRIPTIONS : Une formule gagnante pour le Cégep de Victoriaville - Le jeudi 30 mars 2006 29

RADIO-CANADA / QUÉBEC : Frais étudiants : Manifestation à Garneau - Mise à jour le vendredi 24 mars 2006, 19 h 03 30

Stratégie d’action jeunesse 2006-2009 30

THE GAZETTE : Éditorial : Youth plan is too ambitious – Monday, April 3, 2006 30

LE SOLEIL Éditorial : Stratégie d’avenir, par Brigitte Breton » - Le vendredi 31 mars 2006 30

RADIO-CANADA / POLITIQUE : Québec : Un plan d'action pour les jeunes - Mise à jour le jeudi 30 mars 2006 à 11 h 05 30

LE DEVOIR : 1ère page : Québec n’interdira pas la malbouffe – Charest dévoile les 80 mesures de sa stratégie jeunesse – Édition du jeudi 30 mars 2006 31

LA PRESSE : UNE POLITIQUE-CADRE POUR PRENDRE LE «VIRAGE SANTÉ» : Charest incite les écoles à recaler la malbouffe - Le jeudi 30 mars 2006 31

LA PRESSE : Qu'est-ce que la malbouffe ? - Le jeudi 30 mars 2006 31

LA PRESSE : Malbouffe : «Il faut passer de la parole aux actes» - Le jeudi 30 mars 2006 32

LE SOLEIL : Stratégie d’action jeunesse 2006-2009 : 80 mesures annoncées et 110 millions $ versés – Les groupes de jeunes ont réservé un acceuil plutôt favorable au plan présenté avec un an d retard – Jeudi 30 mars 2006 32

LE SOLEIL : Les jeunes doutent de la fin de la malbouffe – Jeudi 30 mars 2006 32

JOURNAL DE MONTRÉAL : Charest veut éliminer la malbouffe dans les écoles … mais pas l’interdire – Jeudi 30 mars 2006 32

MÉTRO : Pour un meilleur départ : Québec investit 110 M$ dans sa nouvelle stratégie jeunesse – Jeudi 30 mars 2006 32

24 HEURES : STRATÉGIE JEUNESSE DU GOUVERNEMENT : Guerre à la malbouffe et au décrochage scolaire – Jeudi 30 mars 2006  32

THE GAZETTE : Charest serves up youth plan : no junk-food ban – Startegy calls for nutrition counselling – Thursday, march 30, 2006 33

THE GAZETTE: Universities stuck with pop deals – plan hard to swallow – Thursday, march 30, 2006 33

CYBEPRESSE : La FEUQ accueille favorablement certaines des mesures proposées par Québec – Le mercredi 29 mars 2006  33

Réforme de l’éducation 33

LE DEVOIR : Les enseignants défendent l’évaluation de la réforme - Le vendredi 31 mars 2006 33

LA PRESSE : Un collectif réclame une commission sur la réforme de l'éducation - Le vendredi 31 mars 2006 34

Éducation : Divers 34

LE SOLEIL : Deux cégeps s’entendent pour partager leur spécialité - Le mercredi 12 avril 2006 34

LE SOLEIL : Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine : 3,8 M$ consacrés à l’entretien des écoles et des collèges – Mardi 11 avril 2006  34

LA PRESSE : Déficit de 2,1 millions à l'UQAM - Le mardi 11 avril 2006 34

24 HEURES : Année exceptionnelle à l’UQAM – Mardi 11 avril 2006 34

LE SOLEIL : Université Laval : le projet d’épicerie-école Sobeys ne fait pas l’unanimité – Ses opposants déplorent que le financement public de la recherche universitaire soit assujetti aux lois du marché - Le mercredi 12 avril 2006 34

LE QUOTIDIEN : PROJET DE MODERNISATION DE 27,6 M$ : Québec consolide le département d'ATM - Le vendredi 07 avril 2006  34

RADIO-CANADA / SOCIÉTÉ : Art et technologie des médias : Le Cégep de Jonquière reçoit plus de 23 millions de dollars - Mise à jour le jeudi 6 avril 2006 à 17 h 36 35

LE SOLEIL : Centre d’études collégiales de Carleton : un DEC en deux ans au lieu de trois – Jeudi 06 avril 2006 35

LA PRESSE : Litiges religieux : du cas par cas selon Fournier – Mardi 04 avril 2006 35

24 HEURES : Fournier surveille le dossier de l’ÉTS – Mardi 04 avril 2006 35

MÉTRO : Les litiges religieux réglés au cas par cas – Mardi 04 avril 2006 35

JOURNAL DE MONTRÉAL : École et religion : Fournier : du cas par cas – Mardi 04 avril 2006 36

JOURNAL DE MONTRÉAL : École et religion : Deux profs se font taper sur les doigts – Ils avaient incité leurs élèves, en pleine classe, à assister à une rencontre religieuse / « L’Église n’a pas sa place à l’école » - l’enseignant Charles-Émile Paul – Mardi 04 avril 2006 36

RADIO-CANADA / MAURICIE : UQTR : Nouveau contrat de travail pour les chargés de cours - Mise à jour le mardi 4 avril 2006 à 10 h 56 36

RADIO-CANADA / GATINEAU : Cégep de l'Outaouais : Des bourses tirées au sort - Mise à jour le vendredi 31 mars 2006 à 15 h 22  36

RADIO-CANADA : QUÉBEC : Université Laval : La CADEUL a un nouveau président - Mise à jour le mercredi 29 mars 2006 à 11 h 23  36

RADIO-CANADA : MONTRÉAL / SOCIÉTÉ : Financement scolaire : Le ministre Fournier estomaqué - Mise à jour le mardi 28 mars 2006 à 7 h 37 36

RADIO-CANADA : MONTRÉAL : Droit de prier : L'ETS reste sur ses positions - Mise à jour le lundi 27 mars 2006 à 16 h 33 37

RADIO-CANADA : SAGUENAY-LAC-SAINT-JEAN : Fédération étudiante collégiale du Québec : Un congrès au cégep de Jonquière en fin de semaine - Mise à jour le dimanche 26 mars 2006 à 15 h 58 37

RADIO-CANADA : ABITIBI-TEMISCAMINGUE : Techniques policières : Le cégep de l'Abitibi-Témiscamingue franchit un pas vers l'autonomie - Mise à jour le vendredi 24 mars 2006 à 14 h 22 37

Mondialisation 38

THE GLOBE AND MAIL : Globalization’s defenders have some explaining to do, by Rick Salutin – Friday, april 21, 2006 38

THE GLOBE AND MAIL : Editorial : Globalization and you – Monday, april 17, 2006 38

THE GAZETTE: Globalization helps good governance – Monday, april 17, 2006 38

LE DEVOIR : Mondialisation et fracture sociale - Un monde de zones franches... ... et les nantis se réfugient derrière clôtures et guérites ! - Édition du samedi 1er et du dimanche 2 avril 2006 38

 


 

Mais qui sont ces nouveaux anars ?

MARIANNE : Mais qui sont ces nouveaux anars ? – Semaine du 1er au 07 avril 2006

Article, 1ère partie

Article, 2ème parte

Cinq ans déjà : Sommet des Amériques, Québec, avril 2001

LA PRESSE : Cinq ans après le Sommet des Amériques : d’un champ de bataille à l’autre – Vendredi 21 avril 2006

Article

LE SOLEIL : 1ère page : Le Sommet des Amériques, cinq ans plus tard : « Coupable de vivre en ville », il se bat encore pour obtenir réparation – Jeudi 20 avril 2006

Article : 1ère page

Suite 1ère page

LE SOLEIL : L’Amérique d’abord, l’Irak ensuite … : La réunion de Québec a consacré l’émergence d’une nouvelle génération de militants – Jeudi 20 avril 2006

Article, 1ère partie

Article, 2ème partie : à venir

LE SOLEIL : La ZLÉA cliniquement morte – Jeudi 20 avril 2006

Article, 1ère partie

Article, 2ème partie

LE SOLEIL : Photo – Jeudi 20 avril 2006

Photo

LE SOLEIL : Un labo à ciel ouvert pour la police – Jeudi 20 avril 2006

Article

LE DEVOIR : Le sommet, plus jamais!: Cinq ans plus tard, des acteurs revivent le Sommet de Québec - Édition du samedi 15 et du dimanche 16 avril 2006

Isabelle Porter

Cela fera cinq ans la semaine prochaine. Pendant trois jours, du 20 au 22 avril 2001, Québec a été le siège d'une occupation nouveau genre. La ville déjà fortifiée était désormais ceinturée par un nouveau mur, devenu le symbole d'un dialogue de sourds.

Québec -- Coordonnateur de la coalition régionale OQP 2001, qui regroupait une trentaine d'organisations militantes, Sébastien Bouchard se souvient d'une rencontre dans le petit local des Amis de la Terre, à Québec : «On s'était réunis pour faire le bilan de Seattle, et là, on a réalisé que la prochaine étape, c'était chez nous !»

En 1999, la réunion de l'OMC à Seattle avait révélé le mouvement antimondialisation à la face du monde. Le rôle dans l'histoire du Sommet des Amériques, prévu à Québec, venait de changer. «Ça devait être une opération de protocole au départ», fait remarquer Denis Ricard, qui était directeur général au bureau du sommet. «Puis, grâce à des renseignements, on a su que des manifestants préparaient quelque chose. Mon rôle a dû être modifié, et on s'est retrouvés pris entre les médias, la société qui s'inquiétait et des gens qui ne voulaient rien savoir du sommet. [...] Ce n'était pas prévu comme ça. Au départ, les sommets étaient très courus. Les villes se battaient pour les avoir.»

Au moins 50 000 manifestants allaient y converger. Pour les coalitions militantes de la région, cela présentait d'imposants défis logistiques. Il fallait les loger, les nourrir. Au Comité d'accueil du Sommet des Amérique (CASA), une coalition d'allégeance libertaire et anticapitaliste, on s'est réuni toutes les fins de semaine, pendant des mois, pour faire de la popote qu'on congelait ensuite. De quoi servir pas moins de 12 000 repas pendant les trois jours du sommet.

L'ampleur de l'événement avait de quoi faire peur. Et les organisateurs ont subi une pression démesurée. «Mon moins beau souvenir du Sommet des Amériques, c'est peut-être que j'ai commencé à faire de la pression [artérielle] à ce moment-là», affirme en riant Denis Ricard, aujourd'hui à la tête de l'Organisation des villes du patrimoine mondial. Là-dessus, lui et les manifestants sont d'accord : le Sommet des Amériques de 2001 a été un moment de grand stress. «Après le sommet, il y a eu beaucoup de démobilisation, se rappelle Hélène Nazon, du CASA. Certains ont fait des dépressions, beaucoup faisaient de l'anxiété.»

Le mur

Le grand public, lui, a vraiment commencé à s'intéresser à tout cela lorsque les médias ont révélé en novembre 2000 que les autorités comptaient ériger un mur sur un périmètre de 3,8 kilomètres afin de tenir les manifestants à distance du sommet officiel. Ce mur est devenu le symbole d'une fracture politique profonde. On l'a surnommé le «mur de la honte».

D'après Denis Ricard, Ottawa n'avait tout simplement pas le choix. «Tout le monde aurait préféré, moi le premier, qu'on n'ait pas à faire une clôture dans la ville. De tous les sommets auxquels on a participé, c'était la première fois qu'on était obligés de faire ça. Mais peut-être que ce sera la dernière aussi parce que les choses se sont calmées depuis.»

La clôture ceinturait une partie du Vieux-Québec, soit du Château Frontenac à l'hôtel Le Concorde et jusqu'au Centre des congrès, où se déroulaient les négociations. La GRC avait loué tous les appartements situés à l'intérieur du périmètre. 25 000 personnes accréditées pouvaient y pénétrer.

De l'autre côté se trouvait le quartier du Faubourg, et c'est dans cette zone, à proximité du Grand Théâtre, qu'ont eu lieu les affrontements les plus violents entre policiers et manifestants. L'épicerie de Clément Saint-Laurent était située sur la ligne de front. Pendant le sommet, sa porte arrière donnait sur la clôture; la porte avant, sur les manifestants. «Ma peur, c'était que la maison brûle.» Ironie du sort, l'épicerie Moisan était une des seules maisons canadiennes à avoir survécu au grand feu de Québec, au XIXe siècle...

«À un moment donné, le samedi, les Black Bloc ont incendié un conteneur à déchets dans la rue à côté. Le feu est devenu tellement intense que l'asphalte fondait dans la rue.» Le feu a finalement été maîtrisé, mais il a fallu arroser l'épicerie, devenue trop chaude. Aujourd'hui, cet épisode n'est plus qu'un mauvais souvenir, mais M. Saint-Laurent en veut encore au gouvernement fédéral, qui s'est peu soucié, à son avis, des commerçants établis à l'extérieur du périmètre.

Pour lui, le mur demeure le symbole d'une grande insulte. «La préparation du sommet, ç'a été la barrière. Pourtant, il y avait une façon plus psychologique de préparer les gens, de donner une ouverture, de les laisser participer à des rencontres. Ils auraient pu laisser entrer des organismes au Centre des congrès et les laisser s'exprimer. On a un peu provoqué la classe ouvrière, la classe ordinaire. C'est comme si on nous avait mis de côté, nous les petits Québécois, pour faire de la grosse business. Il y avait quelque chose de vraiment insultant là-dedans.»

Un beau cadeau

Bref, le mur a bien servi les contestataires. «Ironiquement, en faisant le mur, ils nous faisaient le plus beau cadeau qui soit», se rappelle Robert Jasmin, d'ATTAC, un des membres d'OQP 2001. «C'était une provocation. Il y a eu plus de questionnements dans la population après. Les gens se demandaient pourquoi ça prenait un mur. Les médias ont repris ça. L'image de ces politiciens qui avaient besoin de se cacher pour négocier a eu un effet boule de neige. Le mur est devenu un symbole très fort, et c'était évident qu'il était là pour être abattu.»

Lorsqu'on lui demande s'il croit toujours que le périmètre était justifié, le ministre de la Sécurité publique à l'époque, Serge Ménard, invoque la sécurité des... manifestants. «Nous, il nous fallait un périmètre. S'il avait fallu que les agents américains aient à intervenir... Nos méthodes étaient les plus pacifiques possibles. On ne voulait pas que de vraies balles soient tirées.» Pour le gouvernement péquiste de l'époque, le sommet a été une opération très frustrante. On aurait voulu jouer un autre rôle dans toute cette histoire. «Mes collègues du conseil exécutif étaient révoltés. Ils me disaient : "Le fédéral va négocier, puis nous, notre rôle, c'est de taper sur des manifestants !"»

Le mur a en outre suscité des inquiétudes au bureau du maire, se rappelle l'ex-attachée de presse de Jean-Paul L'Allier, Luci Tremblay. «Quand les policiers nous ont présenté le plan du périmètre de sécurité, ç'a été le choc. Nous avons fait de fortes négociations pour diminuer sa taille. Si on les avait écoutés, tout le Vieux-Québec aurait été dans le périmètre.» Pour elle, c'est une preuve de plus du peu de considération qu'on a manifesté à l'endroit de l'administration municipale : «C'était un événement du gouvernement fédéral... Ça se passe dans ta ville mais t'as pas grand-chose à dire.» D'ailleurs, le maire n'a pas caché sa sympathie pour la démarche du Sommet des peuples, qui a eu lieu juste avant le sommet, au Vieux-Port. M. L'Allier a même fait installer une grande banderole affichant le slogan du Sommet des peuples, «Un autre monde est possible», sur le toit de l'hôtel de ville.

Et comme on pouvait s'y attendre, le mur est tombé, dès le vendredi après-midi. Serge Ménard était aux premières loges. C'est d'ailleurs le premier moment qui lui est revenu à l'esprit quand Le Devoir l'a interrogé à propos du sommet. «J'étais bien posté. J'étais au ministère des Relations internationales, j'avais une vue plongeante sur la situation. Je me souviens encore d'avoir vu la marche qui s'en venait. Quand la clôture a cédé, moi, je m'attendais, un peu comme dans les films, à ce que la foule s'engouffre dans la brèche. Mais pas du tout. Rapidement, des gars et des filles sont allés s'asseoir sur la clôture en faisant des signes "peace". Je me suis dit : "Ça y est, ils ont les photos qu'ils veulent."»

Pourquoi ne pas avoir traversé ? Robin Couture, lui aussi du CASA, répond que ce n'était pas nécessaire. «Ce qui était important, c'était que le mur tombe. Le mur, c'était un symbole. On n'avait rien à faire de l'autre côté. Le mur tombé, pour nous, le travail continuait dans l'éducation populaire.»

Et maintenant ?

Cinq ans plus tard, peu de traces subsistent de cet événement hors du commun, si ce n'est ces quelques graffitis qu'on a oublié d'effacer, comme ce «Free people not trade», angle Salaberry et René-Lévesque. Or, pour Robert Jasmin, le sommet a laissé davantage de traces. «Avec le recul, on se rend compte que ç'a été une opération de conscientisation sans précédent. Le sommet a servi de porte d'entrée pour tout ce qui touche à la mondialisation.» Sébastien Bouchard va encore plus loin. À son avis, l'événement a permis de marquer la rupture entre le Parti québécois et la gauche au Québec. «J'émets l'hypothèse que la réponse du PQ à la Marche mondiale des femmes et au Sommet des Amériques a été un facteur favorisant la construction de la gauche politique au Québec. [...] Autour du Sommet des Amériques, le PQ a été ridicule. Tout ce qu'il a fait, c'est demander sa chaise autour de la table.»

Si, pour les militants, la mobilisation de cette époque suscite une certaine nostalgie, pour les autorités, c'est autre chose... Cinq ans plus tard, Denis Ricard se réjouit surtout de l'avoir mené à terme malgré tout. «On avait tout contre nous, on est passés au travers et ça me rend très heureux.»

Le sommet a quand même généré des retombées économiques de 133 millions dans la région et permis d'attirer de nouveaux événements internationaux au Centre des congrès, dont des rencontres de l'OTAN, indique le directeur de l'Office du tourisme, Pierre Labrie. Mais lui aussi relativise les choses. «Aujourd'hui, on n'évaluerait pas un dossier d'accueil de la même façon. [...] Ç'a été un des meilleurs clients à vie pour le Centre des congrès et la pire semaine de l'année dans certains commerces.»

Clément Saint-Laurent est évidemment de ceux-là. «Moi, je n'ai aucun bon souvenir du sommet. Je n'ai pas fait d'argent, j'ai été pénalisé. Puis, politiquement parlant, j'ai l'impression que ça n'a rien donné. [...] S'ils organisent un autre sommet, c'est pas compliqué, je m'en vais d'ici.»

Collaboratrice du Devoir

LE DEVOIR : Le Sommet de Québec, celui de l’optimisme – Édition du samedi 15 et dimanche 16 avril 2006

Article, 1ère partie

Article, 2ème partie

 

LE DEVOIR :Les altermondialistes : de la une à la page C17 – Édition du samedi 15 et dimanche 16 avril 2006

Article

LE DEVOIR : Gabrielle, 20 ans, militante – Édition du samedi 15 et dimanche 16 avril 2006

Entrefilet

LE DEVOIR : Les policiers montrés du doigt – Édition du samedi 15 et dimanche 16 avril 2006

Article, 1ère partie

Article, 2ème partie

LE DEVOIR : Photo – Édition du samedi 15 et 16 avril 2006

Photo

Le 5ème pouvoir (la rue …)

LA PRESSE : Le peuple et la rue, par Mario Roy, Édition du vendredi 21 avril 2006

Éditorial ( 2 de 2)

LA PRESSE : Éditorial : Le cinquième pouvoir, par Mario Roy – Édition du jeudi 20 avril 2006

Éditorial (1 de 2)

Environnement : Mont-Orford

CYBERPRESSE : À MONTRÉAL : Des milliers de manifestants pour le parc du Mont-Orford - Le samedi 22 avril 2006

Julie Charrette, Montréal

Quelques milliers de personnes ont marché dans les rues de Montréal afin d'afficher leur opposition au projet de privatisation partielle du parc national du Mont-Orford.

La manifestation s'est déroulée dans une atmosphère familiale et des représentants du Parti québécois et de Québec solidaire ont accompagné les manifestants.

Le projet du gouvernement Charest de soustraire une partie du parc du Mont-Orford par l'entremise d'une loi spéciale vise à privatiser une partie du mont Orford afin de permettre des investissements immobiliers.

La Coalition SOS Parc Orford demande une protection permanente des terrains situés dans le parc du mont Orford. Le groupe a affirmé que les problèmes liés au financement d'une station de ski ne devait pas justifier la privatisation partielle d'un parc au profit de l'entreprise privée.

Le représentant de Québec solidaire, Amir Khadir, a lancé un message à Jean Charest. «Il serait mal perçu dans l'histoire que le Québec ait bradé un parc public pour des aspects bassement pécuniers».

Le chef du Parti québécois, André Boisclair, a toujours espoir que le gouvernement Charest revienne sur sa décision de rouvrir la loi sur les parcs. Il a qualifié ce projet «d'idée folle, de projet bâclé, mal ficelé».

Boisclair a réitéré l'appui du PQ aux opposants à la privatisation partielle du parc et croit que le débat aura maintenant lieu à l'Assemblée nationale puisque le gouvernement a annoncé le dépôt du projet de loi.

Le grand rassemblement de samedi a réuni diverses personnalités qui ont pris parole, notamment, le maire du canton d'Orford, Pierre Rodier, Richard Séguin, Françoise David et André Boisclair. Serge Postigo et Marina Orsini ont assuré l'animation.

La Coalition SOS mont Orford a invité le grand public à signer une pétition et plus de 45 000 signatures d'opposants au projet du gouvernement Charest avait été recueillis samedi.

 

RADIO-CANADA / SOCIÉTÉ : Mont Orford : Grande marche contre la privatisation - Mise à jour le samedi 22 avril 2006 à 17 h 11

Audio et Vidéo

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2006/04/22/001-orford-marche.shtml

 Jacinthe Taillon rapporte que la réponse de la population a ravi les organisateurs.

 Josée Thibeault dresse un portrait de la situation.

Société — Autres nouvelles

Mont OrfordGrande marche contre la privatisation

EnvironnementC'est le Jour de la Terre

Saguenay-Lac-Saint-JeanUn projet dans l'impasse

La coalition SOS Parc Orford a profité du Jour de la Terre pour organiser une grande marche dans les rues de Montréal, samedi après-midi.

Les manifestants ont terminé leur marche au parc Jeanne-Mance. Ils dénonçaient la décision du gouvernement Charest de vendre une partie du parc du Mont-Orford à des intérêts privés.

Les comédiens Marina Orsini et Serge Postigo étaient les hôtes de ce grand rassemblement. Plusieurs personnalités, dont l'auteure Marie Laberge et le chanteur Richard Séguin, ont aussi pris la parole. Selon les organisateurs, le rassemblement a mobilisé 12 000 personnes.

Les partis d'opposition se font entendre

Certaines personnalités politiques ont défilé sur l'estrade. Pierre Rodier, maire du Canton d'Orford, a dénoncé la décision. « Vendre au plus offrant notre patrimoine est un scandale. Un de plus. Un de trop! », a-t-il lancé sur un ton enflammé, ajoutant que « dans ce dossier, vous avez tort M. Charest, alors de grâce, changez d'idée ».

André Boisclair, chef du Parti québécois, a associé la « bataille du Mont-Orford » à un bataille pour la culture et l'héritage du Québec, demandant au premier ministre de surseoir à la privatisation.

« Si je peux donner un conseil à M. Lespérance [promoteur de Mont-Orford Inc.], c'est qu'avant de mettre une piastre dans le parc du Mont-Orford pour construire ses condos, il devrait attendre la date de l'élection », a-t-il déclaré.

« Le PQ posera les gestes qui devront être posés si vous nous faites confiance », a insisté le chef péquiste, présentant la future élection provinciale comme « une occasion de renverser les choses ». Il n'a toutefois pas précisé si son parti s'engagerait à annuler une éventuelle transaction s'il prenait le pouvoir.

Les porte-parole du parti Québec solidaire, Françoise David et Amir Khadir, ont eux aussi pris la parole. « Certains disent que nous revendiquons le statu quo. C'est le contraire! », a dit Mme David. « Le statu quo ce serait de brader nos plus belles montagnes, nos plus belles rivières, nos lacs et nos forêts simplement pour satisfaire l'appétit des promoteurs », a-t-elle martelé.

M. Khadir, au nom de son parti, a appelé le premier ministre à abandonner son projet de privatisation, un « projet insensé », selon lui.

Une pétition

Les Québécois sont invités à signer une pétition contre le projet de privatisation partielle du parc national, qui compte déjà 45 000 signatures, selon la coalition. Des dons d'une valeur de 15 000 $ ont aussi été amassés pour couvrir les frais d'une éventuelle contestation judiciaire du projet. SOS Parc Orford aimerait également être entendue en commission parlementaire.

Plus tôt cette semaine, la Coalition a refusé l'invitation de rencontrer le ministre du Développement durable, Claude Béchard, prétextant que cette réunion empêcherait une éventuelle contestation judiciaire.

Par ailleurs, la Coalition a obtenu l'appui de huit anciens directeurs de parcs nationaux. Dans une lettre ouverte publiée vendredi dans Le Devoir, les signataires affirment que la recherche de solutions a été bâclée et qu'il faut revoir les plans pour préserver les écosystèmes.

Selon eux, les problèmes de financement d'une station de ski ne peuvent justifier la privatisation partielle d'un parc au profit d'un promoteur immobilier. Ils vont même jusqu'à affirmer que les libéraux brisent un pacte social, politique et historique en permettant de privatiser une partie du Mont-Orford. Ils craignent que ce projet ne crée un précédent.

Québec n'entend pas céder

Le ministre du Développement durable refuse de se laisser intimider par la mobilisation populaire contre la privatisation d'une partie du parc. Claude Béchard a réaffirmé, vendredi, que le projet allait être mené à terme. Selon lui, le statu quo n'est pas possible, à moins de démanteler les installations de ski et de golf.

M. Béchard dit déplorer le refus de la Coalition SOS Parc Orford de le rencontrer. Il considère qu'une telle réunion aurait permis de bonifier le projet de privatisation.

LE DEVOIR : Lettre ouverte au premier ministre Jean Charest : Pour des parcs nationaux durables au Québec - Édition du samedi 22 et du dimanche 23 avril 2006

Le projet du gouvernement du Québec de soustraire une partie du parc national du Mont-Orford pour l'offrir en vente à l'entreprise privée remet en question la volonté et le choix établi par la société québécoise depuis plusieurs décennies de se doter d'un réseau de parcs nationaux dont les territoires seraient protégés intégralement pour les générations futures.

La question posée par le projet du gouvernement actuel pourrait être formulée de la manière suivante : les parcs nationaux sont-ils encore des entités qui font partie, en tant que territoires naturels protégés, du développement durable global du territoire québécois ou sont-ils susceptibles de redevenir, comme les anciens parcs d'avant la loi-cadre sur les parcs, des territoires voués à l'exploitation des ressources à des fins multiples et avant tout économiques si l'occasion se présentait ?

Une longue marche

Il faut se rappeler que l'histoire des parcs québécois a commencé il y a plus de 100 ans par la création du parc du Mont-Tremblant, en 1894, et qu'elle a évolué jusqu'à nos jours pour correspondre aux normes internationales reconnues en matière de parcs.

Ce qui est mis en cause ici par le projet du gouvernement, c'est toute la démarche et la philosophie qui ont précédé et supporté la création de la loi-cadre sur les parcs en 1977 et, par la suite, la politique ministérielle qui venait expliciter ses principes fondamentaux par son projet d'y déroger par une loi spéciale.

Le point principal de la Loi sur les parcs établit que ceux-ci sont désormais des territoires entièrement protégés contre toute exploitation commerciale des ressources. Trois des quatre parcs ayant été créés par des lois particulières avant l'adoption de la loi-cadre -- Mont-Tremblant, Laurentides et Gaspésie -- faisaient l'objet d'exploitation forestière, faunique ou minière. «Seul le parc du Mont-Orford, épargné en raison vraisemblablement de sa faible superficie, maintenait vivant l'espoir d'un réseau d'espaces protégés.»

Guy Bussières (aujourd'hui décédé), qui a été, entre les années 70 et 90, directeur général des parcs au ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche et leader de l'établissement du réseau des parcs québécois, évoquait déjà en 1990, dans un texte publié dans la revue Loisir et Société («Le réseau des parcs du Québec : évolution et relation avec le développement durable», volume 13, numéro 2), «le danger qu'une interprétation abusive du concept de développement durable peut faire courir aux réseaux de parcs et en particulier à celui du Québec». Il écrivait aussi : «Dans une province où la tradition en matière de parcs et les groupes de pression pro-parcs sont notoirement faibles, la Loi sur les parcs a bien résisté jusqu'à maintenant aux diverses agressions. Le réseau a maintenu son intégrité depuis le début de sa mise en place, après 1977.» Serions-nous rendus à la fin de cette époque en 2006 ? [...]

 

Il poursuivait en disant qu'«il faut s'assurer que les stratégies de "développement durable" vont non seulement permettre d'assurer la protection à perpétuité de l'intégrité écologique des parcs mais surtout faire en sorte que les parcs soient considérés comme des composantes de ce concept». À la fin de son texte, Guy Bussières concluait : «Les parcs du Québec s'inscrivent parfaitement dans la Stratégie mondiale de conservation et apportent une contribution concrète au développement durable. On peut penser que les interprétations abusives de ce concept ne vont pas entraîner des atteintes à l'intégrité des parcs. La bataille ne sera cependant jamais gagnée d'une manière définitive et la vigilance de la population sera toujours essentielle.»

Qu'en conclure nous-mêmes, sinon que seul un motif pouvant correspondre à des intérêts «supérieurs de la nation» pourrait nous amener collectivement à remettre en question l'intégrité des parcs ? Est-ce le cas dans la situation actuelle du parc du Mont-Orford ?

Comment comprendre le problème actuel ?

D'emblée, il est clair pour nous que l'État doit à tout prix maintenir la propriété du territoire dans le domaine public et résoudre le problème de la gestion d'un équipement comme la station de ski alpin sans avoir à recourir à la mesure extrême qui consiste à vendre à des intérêts privés les terrains du parc affectés par cette activité et même plus afin d'en rendre l'exploitation rentable.

Il faut rappeler que, lors de la consultation publique tenue en 1979 sur le projet de reconnaissance du parc du Mont-Orford en vertu de la nouvelle loi-cadre sur les parcs, la station de ski alpin ainsi que les autres équipements récréatifs et culturels existants sur le territoire n'y étaient pas inclus et que c'est à la suite de la demande insistante exprimée par la population à cette occasion et confirmée par la décision du gouvernement qu'ils ont été intégrés dans les limites du parc.

C'est donc dire qu'il y avait une volonté qui a fait consensus sur la nécessité de maintenir tous ces espaces montagneux et périphériques dans la propriété publique et que la gestion de la station de ski devait par la suite être gérée et même développée dans un cadre de protection du milieu naturel constitutif d'un parc national avec les contraintes que cela impose.

Si cela ne devait pas être cas, ne devrait-on pas alors vendre les terrains de la station de ski du parc du Mont-Saint-Bruno ou de ceux du parc du Mont-Tremblant qui sont encore dans les limites du parc, ou ceux du terrain de golf du parc des Îles-de-Boucherville, qu'on a même construit plusieurs années après la création du parc, dès qu'il surviendrait des difficultés de rentabilité dans l'exploitation de ces équipements ? Aurait-on dû donner suite à la réalisation d'un projet de voie ferrée suggéré, il y a quelques années, dans le parc du Mont-Tremblant pour relier la station de ski d'Intrawest à Saint-Donat, dans Lanaudière, sous prétexte de stimuler le développement touristique et économique régional ?

Des promoteurs se sont déjà aussi montrés intéressés à faire du développement hôtelier sur les falaises surplombant la rivière dans le parc du Saguenay. Aurait-on dû leur ouvrir la porte ?

Devrions-nous aussi accorder de nouveau des concessions d'exploitation forestière dans les parcs pour résoudre les problèmes d'emplois de cette industrie dans les régions du Québec qui en sont affectées ? Affaiblir le réseau des parcs constituerait-il un développement durable compris dans la gestion globale du territoire québécois ?

Nous sommes convaincus, en ce qui concerne le problème de la rentabilité optimale de la station de ski du parc du Mont-Orford, que la démonstration de la recherche en profondeur d'une solution compatible avec le maintien de l'intégrité du territoire n'a aucunement été faite. La seule alternative mise en avant est la plus facile, soit celle du développement immobilier à l'intérieur même du parc. Pourquoi cet équipement de ski ne pourrait-il pas être géré selon un concept beaucoup plus intégré qu'aujourd'hui dans un milieu naturel protégé, qui répondrait à une clientèle recherchant ce type de milieu que n'offrent pas les autres stations de la région, ciblant par exemple les amateurs de télémark, offrant un circuit de longue randonnée avec refuges en montagne, etc. ? [...]

Et que fait la SEPAQ dans ce dossier, elle qui détient le mandat du gouvernement de gérer les opérations des parcs en conformité avec la loi qui les régit ? Serait-elle compromise avec un projet susceptible de porter atteinte au réseau ?

Que faire maintenant ?

Dans la philosophie qui a précédé la création de la loi et l'élaboration de la politique sur les parcs (et qui les supporte toujours), il a toujours été compris et entendu que les parcs pouvaient constituer, comme attrait naturel, un moteur de développement touristique et économique dans une région. Ce développement devait nécessairement se faire à la périphérie des parcs de manière non seulement à en assurer l'intégrité mais aussi à favoriser l'implantation de services et d'infrastructures à des fins d'éducation et de récréation, soit les deux objectifs complémentaires à la loi après celui, prioritaire, d'assurer la conservation et la protection permanentes des régions naturelles du Québec ou de sites à caractère exceptionnels.

Nous proposons au gouvernement de prendre les mesures suivantes :

- surseoir à son intention d'offrir en vente une partie substantielle du territoire du parc du Mont-Orford afin d'assurer le maintien de l'intégrité du parc tel que défini par la Loi sur les parcs;

- reprendre à la base le processus de discussion publique afin de rechercher une solution concrète et compatible avec le statut du parc au problème de gestion de la station de ski en interaction et en concertation avec le milieu. Si aucun promoteur privé n'est en mesure d'exploiter une station de ski de manière rentable dans le cadre d'un parc national dont il y a lieu de maintenir l'intégrité territoriale, il faudra analyser en toute transparence des alternatives possibles avec d'autres partenaires tels que des organismes sans but lucratif ou coopératifs, comme cela a déjà été suggéré. [...] Toute solution devrait exclure à l'avance la vente des terrains du parc du Mont-Orford;

- réaffirmer une volonté de maintenir et d'appliquer la Loi sur les parcs et aussi la renforcer. Les plans directeurs des parcs devraient être soumis périodiquement à la consultation publique en vertu même de la loi, ce qui n'est pas le cas à l'heure actuelle. Toutes les consultations publiques devraient être confiées à une commission indépendante du ministre responsable de l'application de la loi de manière à en assurer la crédibilité et la transparence ou au Bureau des audiences publiques sur l'environnement. [...]

La responsabilité vous incombe, M. le premier ministre, de ne pas être celui qui mettra fin à la reconnaissance de territoires que nous avons voulu collectivement protéger depuis plus de 100 ans d'histoire des parcs au Québec. [...]

De plus, quel message envoyez-vous à tous ces individus et organismes qui travaillent, avec des moyens dérisoires, à conserver des milieux naturels en terres privées alors que votre gouvernement s'apprête à en éliminer ? Enfin, quelle image allez-vous projeter sur le plan international alors que le Québec a pris des engagements officiels de protéger la biodiversité selon les standards reconnus à l'échelle mondiale et dont les parcs sont les territoires les plus en mesure de l'assurer, vous qui avez été, lorsque vous étiez ministre de l'Environnement du Canada, le signataire de la Convention internationale sur la biodiversité ?

***

* Les signataires de cette lettre sont huit anciens gestionnaires-directeurs de parcs qui ont participé activement et intensément, à l'intérieur de l'appareil gouvernemental, au mouvement qui, depuis les années 70, a mené à l'adoption de la loi et de la politique sur les parcs ainsi qu'à l'implantation du réseau que nous connaissons actuellement.

- Jean Hubert (auteur du texte), parcs des Îles-de Boucherville, du Mont-Saint-Bruno et de la Yamaska, Service des parcs de la région de Montréal, Laval, Laurentides, Lanaudière et Montérégie (pendant 11 ans)

- Jean-Marc Girard, parcs d'Oka et du Mont-Orford, Service des parcs de la région de l'Estrie (pendant 14 ans)

- Paul Larue, parcs de la Jacques-Cartier, d'Oka et du Mont-Tremblant (pendant 13 ans)

- Jacques Bertrand, parcs de la Gaspésie et du Saguenay (pendant 27 ans)

- Denis Perron, parc du Mont-Orford (pendant sept ans)

- Claude Fleury, parcs d'Oka, du Mont-Tremblant, des Îles-de-Boucherville, du Mont-Saint-Bruno et de la Yamaska (pendant 10 ans)

- Jean Renaud, parcs du Mont-Saint-Bruno et de la Yamaska (pendant 12 ans)

- Raymond Grenon, parc d'Oka (pendant six ans)

LE DEVOIR : Caricature : Mulroney, le premier ministre le plus écolo de l’histoire du Canada, par Garnotte - Édition du samedi 22 et du dimanche 23 avril 2006

LE DEVOIR : Le PQ peut-il sauver le mont Orford?: L'ex-ministre Yves Duhaime suggère à son chef d'envoyer un message clair aux promoteurs - Édition du samedi 22 et du dimanche 23 avril 2006

Louis-Gilles Francoeur

Mots clés : Québec (province), mont-orford, yves duhaime

La privatisation du mont Orford semble aussi impossible à arrêter, pour certains, qu'un train lancé à toute allure. Mais tout le monde ne pense pas ainsi, et c'est peut-être l'opposition à l'Assemblée nationale qui détient le pouvoir de forcer le gouvernement et les promoteurs à appliquer les freins sous peine de perdre beaucoup au jeu.

CYBERPRESSE : Béchard refuse de se laisser intimider par SOS Orford - Le vendredi 21 avril 2006

Martin Ouellet, Québec

La Coalition SOS Parc Orford a beau ruer dans les brancards et refuser tout dialogue avec le gouvernement, le projet de privatisation partielle du parc national sera mené à terme, a tranché vendredi le ministre du Développement durable, Claude Béchard.

Le gouvernement Charest ne reculera pas dans ce dossier, a fait comprendre le ministre.

«Le statu quo n'est pas possible, à moins de démanteler les équipements de ski et de golf», a-t-il dit lors d'un impromptu de presse à Québec.

M. Béchard juge fort regrettable la décision des dirigeants de la Coalition SOS Parc Orford de ne pas donner suite à son invitation à le rencontrer pour faire le point.

Une telle réunion aurait pourtant permis, a-t-il dit, de bonifier le projet de loi sur la privatisation des installations de ski et de golf, qui sera déposé prochainement à l'Assemblée nationale.

«On vit dans une société où la meilleure façon de se comprendre, la meilleure façon d'en venir à une entente, c'est de se parler (...) Je suis déçu de ne pas tenir la rencontre mais on va continuer le dossier et aller de l'avant», a mentionné M. Béchard.

Selon le ministre, la Coalition a voulu imposer toute une série de conditions préalables qui ont fait dérailler la proposition de rencontre.

«Ils disent qu'ils ne veulent pas aborder tel ou tel sujet. Je vois cela comme une façon de ne pas nous rencontrer», a-t-il avancé.

En agissant de la sorte, la Coalition semble de surcroît avoir adopté une stratégie de refus total, a poursuivi M. Béchard.

«On entend des gens qui disent : peu importe ce que vous proposez, on s'y opposent», a-t-il dénoncé.

Cette stratégie est de toute façon vouée à l'échec puisque le gouvernement ne peut pas se permettre de revenir à la case départ en raison de la situation financière désastreuse des installations récréatives du parc.

«On ne veut pas se retrouver à négocier à genou devant un locataire pour signer un nouveau bail ou encore devant une situation ou il faudra tout simplement démanteler les équipements», a-t-il expliqué.

Reste que la Coalition vient de recevoir un appui de taille dans sa croisade contre le projet.

De fait, huit ex-directeurs de parcs nationaux du Québec s'apprêtent à demander par lettre ouverte au premier ministre Jean Charest d'épargner le mont Orford.

Ils affirment que l'exercice de recherche de solutions a été bâclé dans ce dossier et que les problèmes de financement d'une station de ski ne justifient pas la privatisation partielle d'un parc au profit d'un promoteur immobilier.

Mais l'intervention de ces anciens dirigeants de parcs nationaux n'intimide d'aucune façon le ministre Béchard.

À ses yeux, le projet du gouvernement suscite l'enthousiasme de nombreux citoyens, qui sont tout simplement «plus silencieux» que ceux qui s'y opposent.

RADIO-CANADA / SOCIÉTÉ : Mont-Orford : Temps d'arrêt demandé - Mise à jour le vendredi 21 avril 2006 à 18 h 40

Silencieux depuis l'annonce du projet de privatisation d'une partie du parc du Mont-Orford, l'Observatoire en développement durable de l'Université de Sherbrooke a décidé de prendre la parole vendredi.

Dans le cadre d'un débat, quelque 100 professeurs et chercheurs se sont entendus pour dire que les enjeux en cause nécessitent davantage de réflexion.

Tout en disant s'opposer à la manière dont Québec mène le dossier présentement avec son projet de loi spéciale, l'Observatoire se voit en quelque sorte comme un médiateur dans cette affaire.

« On constate le gâchis, le clivage de la société à l'heure actuelle. On voudrait faire en sorte que la confiance se réinstalle et qu'on aille ensemble vers un beau projet », soutient Olivier Thomas, le directeur de l'Observatoire.

Les participants estiment aussi qu'il serait bénéfique d'ouvrir le débat pour que toutes les alternatives soient clairement présentées, ce qui n'est pas le cas jusqu'à présent, selon eux.

L'Observatoire pense donc qu'un temps d'arrêt s'impose. Il croit que ce temps de réflexion supplémentaire pourrait déboucher sur un projet de développement durable exemplaire réalisé en concertation avec les partenaires.

RADIO-CANADA / SOCIÉTÉ : Mont-Orford : Les opposants obtiennent des renforts - Mise à jour le vendredi 21 avril 2006 à 18 h 40

La bataille pour sauver le Mont-Orford est encore loin d'être terminée.

Cette fois, ce sont huit anciens directeurs de parcs nationaux qui ont décidé d'unir leur voix pour demander au premier ministre du Québec de revoir son projet.

Dans une lettre ouverte obtenue par Le Devoir, les signataires estiment que la recherche de solutions a été bâclée et qu'il faut revoir les plans pour préserver les écosystèmes.

Selon eux, les problèmes de financement d'une station de ski ne peuvent justifier la privatisation partielle d'un parc au profit d'un promoteur immobilier. Ils vont même jusqu'à affirmer que les libéraux brisent un pacte social, politique et historique en permettant de privatiser une partie du mont Orford. Ils craignent que ce projet ne crée un précédent.

Par ailleurs, contrairement à ce qu'affirmait le ministre du Développement durable, Claude Béchard, la Coalition SOS Parc Orford n'a pas l'intention de le rencontrer.

Les responsables de la coalition ont indiqué qu'ils ne pouvaient rencontrer le ministre pour discuter de la loi spéciale qui a pour but de privatiser et de démanteler une partie du parc.

« Nous ne pouvons accepter puisque c'est contraire au mandat d'assurer le maintien des activités récréatives et de préservations du parc », a souligné Suzanne Comtois, porte-parole de l'organisme.

La coalition est toutefois prête à rencontrer M. Béchard pour discuter d'une solution qui préserve l'intégrité du parc et qui respecte la Loi sur les parcs.

SOS Parc Orford a aussi indiqué qu'elle envisageait d'entreprendre des recours juridiques si le gouvernement ne renonçait pas à son projet. Elle aimerait également être entendue en commission parlementaire.

L'organisation a appelé les gens à venir manifester samedi prochain à Montréal pour dénoncer le projet du gouvernement Charest.

LE DEVOIR : Amélioration d’un projet de loi décrié : SOS Parc Orford décline l’invitation de Béchard – Édition du vendredi 21 avril 2006

Article

LA PRESSE : Dialogue de sourds sur le parc du Mont-Orford – Vendredi 21 avril 2006

Article

JOURNAL DE MONTRÉAL : SOS Parc Orford refuse l’invitation de Béchard – Vendredi 21 avril 2006

Article

THE GAZETTE : SOS Parc Orford won’t help environment minister draft bill – Privatization : coalition rejects legalizing selloff – Friday, april 21, 2006

Article

CYBERPRESSE : SOS Parc Orford refuse l'invitation de Béchard - Le jeudi 20 avr 2006

Montréal

La Coalition SOS Parc Orford a refusé, jeudi, l'invitation du ministre du Développement durable et des Parcs, Claude Béchard, concernant le projet de privatisation partielle du parc national du mont Orford.

Le gouvernement demande de participer à la rédaction d'une loi spéciale permettant la construction de copropriétés au mont Orford, ce que la coalition refuse, a déclaré la porte-parole du groupe, Suzanne Comtois, en point de presse jeudi à Montréal. Elle craint également que cela empêche une éventuelle contestation judiciaire.

«Maintenant, sur le tard, on vient nous dire : «voudriez-vous regarder notre loi et nous dire ce qui n'est pas correct, ça va éviter que vous la contestiez sur le plan judiciaire?», a-t-elle évoqué.

Le projet vise à exclure le mont du parc national, une enclave de 649 hectares, afin de relancer le centre de ski par des investissements immobiliers. Le gouvernement offre en contrepartie de créer des réserves foncières en vue de doubler la superficie du parc. Les opposants au redécoupage proposé au début d'avril arguent qu'il se traduira par une perte au plan écologique.

La Coalition SOS Orford souhaite plutôt convaincre le gouvernement Charest de faire marche arrière. «Si les discussions portent sur la recherche de solutions qui sont compatibles avec la protection permanente des terrains situés dans le parc, nous serons ravis de collaborer», a assuré Mme Comtois.

Les porte-parole comptent sensibiliser la population contre le danger de créer un précédent pour tous les parcs et sites naturels de la province. Ils ont entamé une tournée de sensibilisation dans les régions, mercredi, à Val-David, dans les Laurentides.

Une autre mobilisation contre la privatisation partielle aura lieu samedi à Montréal. Les comédiens Marina Orsini et Serge Postigo seront les hôtes de ce grand rassemblement. Plusieurs personnalités y prendront la parole, dont l'auteure Marie Laberge, le chanteur Richard Séguin et quelques personnalités politiques.

Les gens seront invités à signer la pétition contre le projet du gouvernement qui compterait déjà 45 000 signatures.

Des dons seront aussi recueillis, notamment pour permettre une contestation judiciaire éventuelle du projet. Déjà 15 000 $ ont été amassés.

Si la coalition obtient gain de cause, elle s'engage à verser l'argent à une fondation qui s'occupe de la protection des espaces verts.

À l'origine, la coalition s'appuyait sur trois arguments principaux. D'une part, le gouvernement ne peut recourir, pour un changement aussi majeur, à la disposition de la Loi sur les parcs qui permet de modifier les limites du territoire.

D'autre part, la décision ne respecte pas l'engagement de Jean Charest qui, dans une lettre aux Amis du mont Orford, écrivait qu'il n'envisagerait le projet que s'il y avait une large approbation sociale.

Enfin, le gouvernement ne peut vendre des terrains qu'il a reçus en don en 1938, puisque le geste envoie un mauvais message et fait craindre pour la survie des autres parcs.

Trois ans de gouvernement Charest

CYBERPRESSE : Claudette Carbonneau tend la main au gouvernement Charest - le dimanche 16 avr 2006

Montréal

La présidente de la CSN, Claudette Carbonneau, tend la main au gouvernement Charest pour qu'il reprenne le dialogue avec ses travailleurs.

Dans une entrevue téléphonique à NTR, Mme Carbonneau demande au premier ministre Jean Charest, qui est à un an de la fin de son mandat, d'accorder au moins les mêmes conditions de travail à tous les employés des services sociaux et de santé.

Selon elle, cette demande ne constitue pas pour Jean Charest un virage à 180 degrés. Elle fait appel à son sens de la justice et de l'équité pour qu'il lève le décret qui touche particulièrement les travailleurs de la santé affiliés à la Fédération de la santé et des services sociaux de la CSN.

La présidente de la CSN estime qu'en agissant ainsi, M. Charest ne frapperait plus la mauvaise cible et rétablirait la bonne entente avec ses travailleurs

CYBERPRESSE : Triste anniversaire pour les syndicats - Le samedi 15 avril 2006

Malorie Beauchemin

Le troisième anniversaire du gouvernement libéral, élu le 14 avril 2003, n'a pas suscité d'effusions de joie ni de célébrations chez les grandes centrales syndicales du Québec. Au contraire, l'heure était plutôt aux bilans, qui sont très sévères.

« Absence de transparence ; beaucoup d'improvisation; une gestion par crise; des coups de force; des décisions autoritaires; des problèmes énormes de communication avec la population; on voit un gouvernement qui ne m'apparaît pas valoriser le développement de consensus derrière des projets mobilisateurs », a soutenu la présidente de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), Claudette Carbonneau.

En cette période de Pâques, Mme Carbonneau a souhaité au gouvernement Charest de « s'intéresser à la résurrection », histoire de « renouer le dialogue » et d'ainsi insuffler « une bulle d'oxygène » dans les relations entre le gouvernement et la population.

De son côté, le président de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Réjean Parent, n'y est pas allé de main morte. Il a accusé le gouvernement de « faire de la propagande » et de n'avoir « aucune attitude d'écoute ». « C'est un gouvernement qui se caractérise par un préjugé antitravailleurs et des lois antisyndicales qui ont été adoptées en nombre record, a souligné

M. Parent. Sur le plan social, c'est le recul des institutions, la privatisation tranquille qui s'installe en santé et en éducation, la délocalisation d'entreprises, la création d'emplois mais des emplois atypiques et à temps partiel. »

M. Parent ne croit pas que le gouvernement Charest soit capable de redorer son image à temps pour les prochaines élections. « Ça fait trois ans qu'ils entretiennent l'insatisfaction avec peu d'habiletés de redressement ! »

Du côté du patronat

De son côté, le Conseil du patronat du Québec (CPQ) n'a pas fait de bilan officiel. Son président, Michel Kelly-Gagnon, a toutefois affirmé que le gouvernement Charest avait eu « de bonnes intentions et de bons objectifs », mais que les résultats n'ont « pas toujours été un grand succès ». Il a critiqué notamment les nombreuses volte-face du gouvernement sous les menaces des groupes de pression. « Ils ont passé le message tôt dans leur mandat qu'on pouvait faire basculer le gouvernement, a-t-il expliqué. Ça a encouragé toutes sortes de groupes à faire pareil. »

Bien qu'il se réjouisse du léger allègement du fardeau fiscal, M. Kelly-Gagnon critique l'attitude trop centriste du gouvernement. « Ils ont essayé de ménager la chèvre et le chou, de prendre la stratégie du milieu pour augmenter la popularité, a-t-il dit. Force est de constater que ça n'a pas marché. Le milieu des affaires est loin d'être aussi satisfait qu'il aurait pu l'être. »

LE DEVOIR : Éditorial : Un anniversaire sans cadeau, par Bernard Descôteaux - Édition du vendredi 14 avril 2006

Il y a trois ans aujourd'hui, le Parti libéral était porté au pouvoir. Quelques jours plus tard, Jean Charest formait un gouvernement qui, tout au long de ces trois années, n'a jamais réussi à établir une relation de confiance avec les Québécois. Alors qu'approche la fin de son mandat, son impopularité auprès de l'électorat francophone rend sa réélection de plus en plus incertaine.

Pour célébrer cet anniversaire cette semaine, le premier ministre comptait bien obtenir de ses homologues des autres provinces qu'ils fassent front commun avec lui dans le dossier du déséquilibre fiscal. Mais encore une fois, la chance ne lui a pas souri. Décidant de faire bande à part, l'Ontarien Dalton McGuinty a gâché la fête. C'est une bien mauvaise surprise car les concessions financières que M. Charest attend impatiemment d'Ottawa seront plus ardues et plus longues à obtenir.

Cette unanimité des provinces autour de M. Charest lui aurait fait oublier les malheurs qui affligent son gouvernement. Tout ce qu'il touche semble devoir se transformer en problème, si ce n'est en crise. La dernière inscrite sur une liste déjà longue porte sur la privatisation du mont Orford. Impossible pour lui de faire un geste sans provoquer presque chaque fois une éruption de contestation.

Pourquoi en est-il ainsi ? Les explications sont multiples. Dès son installation au pouvoir, on a constaté que ce gouvernement n'était pas prêt à gouverner. Le fait d'avoir un programme élaboré n'était en rien une garantie de sa capacité à le mettre en oeuvre de façon ordonnée. Tout n'a pas été mal fait, loin de là. La réduction des listes d'attente en santé est un exemple de réussite, tout comme la création du nouveau régime de congés parentaux. En revanche, les décisions controversées cristallisant l'opposition au gouvernement auront été encore plus nombreuses, l'obligeant parfois à des reculs humiliants.

Une autre explication tient au fait que ce gouvernement n'a jamais été véritablement accepté par les Québécois francophones. Au lendemain des élections du 14 avril 2003, ils ne lui ont pas accordé cette chance au coureur dont profite actuellement à Ottawa le gouvernement Harper, tout minoritaire soit-il. Par la suite, la communication ne s'est jamais véritablement établie.

Qu'il en soit ainsi ne devrait pas étonner puisque le Parti libéral du Québec a été élu sans l'appui majoritaire des Québécois francophones. Une analyse des résultats des élections de 2003 faite par le sociologue Pierre Drouilly dans L'Annuaire du Québec 2004 montre que Jean Charest doit sa victoire au vote quasi unanime des non-francophones en sa faveur et à la division du vote francophone entre péquistes et adéquistes. Aux élections de 1985 et de 1989, les libéraux avaient obtenu une part significative de celui-ci.

La réaction du premier ministre Charest devant la désaffection des francophones à l'endroit de son parti a toujours été de compter sur le temps. Celui-ci filant, on ne l'entend plus dire que «six mois sont une éternité en politique». On le voit tendu car l'insatisfaction à l'endroit de son gouvernement se répand maintenant au sein même de son parti. Les opposants à la privatisation du mont Orford ne se recrutent pas que chez les péquistes. Sur la ligne de front, on compte de nombreux militants libéraux. La grogne s'est propagée au sein du caucus des députés, où certains commencent à mettre en cause son leadership.

Cette contestation larvée à son endroit est d'autant plus dangereuse pour Jean Charest qu'elle ne fera que confirmer le sentiment des électeurs à son sujet si elle persiste. Cela deviendra un cercle vicieux de plus en plus difficile à briser, à moins qu'il ne refasse rapidement l'unanimité derrière lui au sein du Parti libéral. Au cours des prochaines semaines, il pourrait être tenté de chercher à briser les contestataires. Mieux vaudrait qu'il cherche plutôt à les rallier. Pour cela, il lui faudra faire preuve d'ouverture et non d'autorité.

RADIO-CANADA / QUÉBEC : 3e anniversaire du gouvernement : Près de 250 personnes bloquent le boulevard Charest - Mise à jour le jeudi 13 avril 2006 à 15 h 27

En ce troisième anniversaire de la prise de pouvoir des libéraux à Québec, près de 250 militants des milieux communautaires ont bloqué le boulevard Charest, jeudi matin, afin de dénoncer leur mécontentement à l'égard des politiques de ce gouvernement.

Les manifestants estiment que le gouvernement de Jean Charest n'en fait pas assez en matière de lutte à la pauvreté. Ils disent vouloir rebâtir le Québec à leur façon et pour ce faire, proposent des mesures sociales, entre autres, l'augmentation des prestations d'aide sociale ainsi que l'accès aux médicaments gratuits pour ceux qui en bénéficient.

L'ensemble des mesures qu'ils proposent coûterait à l'État québécois 100 millions de dollars, indique Richard Fecteau, porte-parole du Regroupement d'éducation populaire en action communautaire des régions de Québec et Chaudière-Appalaches.

« Ce qu'on voit, c'est que le gouvernement a préféré faire un chèque de 60 millions pour le remboursement accéléré de la dette publique du Québec. On voit que les choix sont purement économiques et qu'on ne tient pas compte de la réalité, de ce que les gens vivent », soutient M. Fecteau.

Les manifestants ont également plaidé pour une protection accrue de l'environnement. Ils ont vivement dénoncé le projet de développement du Mont-Orford.

Réunis à 10 h à l'angle Langelier et Charest, les militants ont dû quitter la chaussée vers midi, à la demande des policiers, mais se sont donné rendez-vous pour le quatrième anniversaire, l'an prochain.

RADIO-CANADA / SAGUENAY-LAC-SAINT-JEAN : Manifestation anti-libérale : Peu de syndiqués au rendez-vous - Mise à jour le jeudi 13 avril 2006 à 17 h 31

Le Réseau vigilance des centrales syndicales du Saguenay-Lac-Saint-Jean voulait souligner le sombre bilan du gouvernement Charest en matière de relations de travail et de mesures sociales. Mais peu de syndiqués ont répondu à l'appel des représentants du Syndicat de la fonction publique du Québec, de la CSN, de la CSQ et du Centre populaire de Roberval, à la veille du troisième anniversaire de l'élection des libéraux.

Une centaine de personnes ont participé à deux marches silencieuses devant les bureaux du député de Roberval Karl Blackburn et de la ministre du Tourisme et députée de Jonquière, Françoise Gauthier.

Le message adressé au député Karl Blackburn était sans équivoque, et la présidente du Syndicat de l'enseignement Louis-Hémon, France Lapierre, l'a très bien résumé. « On ne se sent pas écouté, pas entendu. En cette journée du silence, le Réseau vigilance vous rappelle M. Charest qu'entre deux votes on compte! »

Les employés de l'État ne digèrent toujours pas le projet de loi 142 de décembre dernier, qui leur impose des conditions salariales pour une période de sept ans et leur interdit de manifester publiquement leur insatisfaction. C'est une atteinte inqualifiable aux droits des travailleurs, clame Placide Bergeron, président régional du SFPQ. « Personne n'a le droit de bafouer les droits des travailleurs! »

À Roberval, la cinquantaine de manifestants a exprimé sa colère devant un bureau vide, puisque Karl Blackburn a préféré dîner avec son fils plutôt que de les écouter.

J’ai jamais voté pour ça !

THE GAZETTE: Charest protest draws a crowd – Thursday, april 13, 2006

Article

CYBERPRESSE : APRÈS 3 ANS : Une coalition dénonce les politiques du gouvernement Charest - Le mercredi 12 avr 2006

Montréal

Une coalition qui regroupe des organismes syndicaux, populaires et communautaires de la région de Montréal tient aujourd'hui (mercredi) des activités publiques pour souligner les effets des politiques du gouvernement Charest.

Cette action se tient à l'avant-veille du 3e anniversaire de l'arrivée au pouvoir du gouvernement libéral.

En plus de la distribution de dépliants aux entrées du métro, une manifestation est prévue à 17 heures devant les bureaux montréalais du premier ministre Jean Charest, et par la suite devant les bureaux de la présidente du Conseil du Trésor, Monique Jérôme-Forget.

La Coalition appelée «J'ai jamais voté pour ça!» veut entre autres souligner le peu d'actions posées par le gouvernement Charest en matière de soutien au développement économique et à l'emploi.

Elle fait valoir que des milliers de travailleurs, syndiqués ou non, perdent leur emploi à la suite de délocalisations ou de fermetures d'entreprise et se retrouvent sans aucune aide.

Pour Jean-Yves Joannette, porte-parole de la Coalition, ce gouvernement est acquis au privé et aux lois du marché.

Selon lui, cela se manifeste notamment dans la santé, l'eau, les services municipaux et les parcs nationaux, tel le mont Orford.

Opinion : bonis dans les cégeps

JOURNAL DE MONTRÉAL : Votre opinion : Courrier : des bonis bien gras dans nos cégeps - mardi 11 avril 2006

Opinion

Conseil de la Fédération : Manifestation

LE SOLEIL : Les étudiants manifestent – Mercredi 12 avril 2006

Entrefilet

CYBERPRESSE : ÉDUCATION : Les étudiants exigent 4,9 milliards - Le mardi 11 avr 2006

Montréal

Alors que les premiers ministres des provinces sont réunis mardi à l'hôtel Reine Elizabeth à Montréal, des étudiants ont choisi d'y tenir une action symbolique à l'extérieur. Les étudiants de niveau collégial et universitaire y partageront en après-midi un immense gâteau en forme du chiffre de 4,9 milliards de dollars.

Il s'agit de la somme réclamée d'Ottawa en transferts fédéraux aux provinces pour le financement à l'éducation post-secondaire. Un sujet qui devrait être abordé par les premiers ministres.

Selon le président de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ), François Vincent, il s'agit d'un enjeu important dans le milieu de l'éducation qui a eu à faire face à d'importantes compressions dans les années 1990.

M. Vincent réclame du premier ministre du Québec Jean Charest qu'il rallie l'ensemble de ses homologues pour exiger l'octroi de ces sommes dans le prochain budget du gouvernement fédéral. Il s'attend à ce que le Québec se positionne clairement face au gouvernement minoritaire de Stephen Harper.

Par ailleurs, la FEUQ estime que M. Charest a failli à sa promesse électorale de réinvestir dans les universités du Québec. Selon lui, aucun argent neuf n'a été consacré à l'éducation post-secondaire dans le dernier budget du ministre des Finances du Québec Michel Audet.

24 HEURES : Les étudiants exigent 4,9 millions [milliards] $ - Mercredi 12 avril 2006

Photo

MÉTRO : Déséquilibre fiscal : les premiers ministres cherchent un consensus – Mercredi 12 avril 2006

Article

Environnement : Brian Mulroney, le 1er Ministre le « plus » vert …

RADIO-CANADA / NATIONAL : Protection de l'environnement : Brian Mulroney encore plus vert - Mise à jour le vendredi 21 avril 2006 à 14 h 36

Dossier

 Brian Mulroney : le sommet et rien d'autre

Audio et Vidéo

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/National/2006/04/20/005-Hommage-Mulroney-vert.shtml

 Marie-Paule Rouleau explique la nomination de Brian Mulroney par le magazine écologiste.

 Emmanuelle Latraverse résume les propos tenus par M. Mulroney lors de la soirée.

 Matin express: le directeur scientifique du projet Arctic Net, Louis Fortier, confirme que Brian Mulroney mérite son titre.

Brian Mulroney a été nommé premier ministre le plus écologiste de l'histoire du Canada lors d'une soirée d'hommage au Château Laurier, à Ottawa, jeudi. Ce titre lui a été décerné par le magazine écologiste torontois Corporate Knights.

Au cours de la soirée, M. Mulroney a fait un discours dans lequel il a pressé son successeur conservateur, Stephen Harper, de reconnaître l'« urgence » de combattre le réchauffement de la planète.

Mais l'ancien premier ministre a tenu à dire que cette bataille ne passait pas nécessairement par le respect du protocole de Kyoto. « En matière d'environnement, ce qui importe, ce n'est pas le processus, mais qu'on s'occupe des problèmes par l'entremise d'un leadership national ferme », a-t-il déclaré. « Quand il y a volonté politique, les solutions suivent. »

Inquiétude de Québec

L'appui de M. Mulroney à la politique environnementale de M. Harper ne semble pas trouver des échos à Québec. Dans une lettre à son homologue fédérale Rona Ambrose, dont Radio-Canada a obtenu copie, Claude Béchard lui a fait part de ses inquiétudes. « Le vide créé par l'abandon de plusieurs programmes fédéraux qui visaient à financer la lutte aux changements climatiques, nous préoccupe au plus haut point. »

Stephen Harper continue à justifier l'annulation d'une dizaine de programmes par son gouvernement en promettant que son plan sera efficace. Selon M. Harper, l'ancien gouvernement a dépensé des milliards de dollars sans résultats, alors que son gouvernement développe un vrai plan qui peut contrôler les gaz à effet de serre.

Le mois prochain, la ministre fédérale de l'Environnement, Rona Ambrose, présidera une réunion internationale sur la mise en oeuvre du protocole de Kyoto.

Premier ministre écologique

Le choix de Brian Mulroney à titre de premier ministre écologique est celui de 12 personnalités canadiennes qui ont eu à voter sur cette question.

Brian Mulroney, qui a devancé le libéral Pierre Trudeau par deux voix, s'est démarqué des autres premiers ministres pour ses réalisations environnementales.

M. Mulroney a signé le protocole de Montréal, une entente internationale sur la protection de la couche d'ozone, en 1987. Un an plus tard, il a convoqué à Toronto la première conférence politique sur les changements climatiques, puis il a conclu un accord sur les pluies acides avec Washington en 1991.

Le premier ministre fédéral Stephen Harper ainsi que son homologue québécois et ancien ministre de l'Environnement sous Brian Mulroney, Jean Charest, étaient présents à la cérémonie.

LE DEVOIR : Mulroney presse Harper de reconnaître l’urgence de combattre le réchauffement du climat – Édition du vendredi 21 avril 2006

Article

Environnement : Kyoto

LA PRESSE : Changements climatiques : des scientifiques alertent le gouvernement conservateur – Jeudi 20 avril 2006

Article

THE GLOBE AND MAIL : Clean-air tyreaty worthy of effot, by John Ibbitson – Thursday, april 20, 2006

Chronique

CYBERPRESSE : Mulroney presse Harper sur le réchauffement - Le jeudi 20 avril 2006

Sylvain Larocque, Ottawa

L'ancien premier ministre Brian Mulroney a pressé jeudi son successeur conservateur, Stephen Harper, de reconnaître l'«urgence» de combattre le réchauffement de la planète, mais il a tenu à dire que cette bataille ne passait pas nécessairement par le respect du protocole de Kyoto.

M. Mulroney, 67 ans, a fait une rare apparition publique à Ottawa, jeudi soir, afin d'être officiellement couronné «premier ministre le plus écolo de l'histoire du Canada», un honneur qui lui a été décerné par un jury de 12 experts constitué à l'initiative du magazine Corporate Knights.

«En matière d'environnement, ce qui importe, ce n'est pas le processus, mais qu'on s'occupe des problèmes par l'entremise d'un leadership national ferme», a déclaré Brian Mulroney aux centaines d'invités triés sur le volet, réunis dans un grand hôtel de la capitale.

«Quand il y a volonté politique, les solutions suivent», a-t-il ajouté.

C'était une habile façon d'inciter M. Harper à agir sur la question du réchauffement de la planète, sans l'encarcaner dans le protocole de Kyoto sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, auquel s'oppose l'actuel premier ministre. Ironiquement, M. Mulroney a été honoré en partie, jeudi, parce que son gouvernement a grandement contribué au Sommet de la Terre de 1992 à Rio, où a été élaborée la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, l'ancêtre de l'accord de Kyoto.

L'ex-premier ministre n'a pas manqué de s'en prendre aux précédents gouvernements libéraux, qu'il accuse d'avoir entretenu de mauvaises relations avec les États-Unis.

«Que ce soit en environnement ou dans tout autre domaine, il existe peu de solutions durables sans l'engagement des États-Unis et le leadership de leur président, a-t-il estimé. Alors, que le processus (pour combattre le réchauffement) soit Kyoto ou autre chose, reconnaissons l'urgence du réchauffement planétaire et travaillons ensemble à amener les États-Unis à la table.»

Brian Mulroney s'en est ensuite pris directement à l'ancien premier ministre Paul Martin, qui a ouvertement critiqué la décision de Washington de ne pas participer au protocole de Kyoto pendant la dernière campagne électorale.

«Ce n'est pas en essayant de faire la morale aux Américains à propos de leur bilan de réduction des émissions que nous aurons du succès, surtout quand notre propre bilan est presque deux fois pire que le leur.»

En effet, les émissions canadiennes ont augmenté de 24 pour cent par rapport à 1990, alors que celles des États-Unis ont crû de 13 pour cent pendant la même période. Or, Kyoto prévoit une réduction de 6 pour cent pour le Canada d'ici 2010-12

Cinq des douze membres du jury ont choisi M. Mulroney, alors que trois autres ont préféré Pierre Elliott Trudeau. Les experts, parmi lesquels figuraient l'ex-ministre Sheila Copps, ont fait la liste des principales réalisations environnement du gouvernement Mulroney : conclusion de l'accord avec les États-Unis sur les pluies acides, signature du protocole de Montréal sur la couche d'ozone, adoption de lois environnementales et nettoyage du fleuve Saint-Laurent, sans oublier la convention de Rio.

M. Mulroney a fait remarquer que dans le dossier du réchauffement de la planète, Ottawa accroîtrait ses chances de réussite en mettant les entreprises dans le coup. Il a rappelé que le secteur privé pouvait tirer profit des innovations environnementales.

Présent à titre d'ancien ministre de l'Environnement du gouvernement Mulroney, Jean Charest a refusé de voir dans l'événement une façon de réhabiliter son ancien patron, dont la cote de popularité a brutalement chuté au début des années 1990.

«Je n'ai jamais eu aucun doute sur la page qu'il occupera dans les livres d'histoire», a-t-il dit aux journalistes.

L'actuel premier ministre du Québec s'est par ailleurs dit convaincu que Stephen Harper aurait «le temps» de poser des gestes en faveur de l'environnement, même si le sujet ne figure pas dans ses cinq priorités.

Pourtant, dans son discours, jeudi soir, M. Harper n'a pas dit un seul mot à saveur écologique.

Jusqu'ici, le gouvernement Harper a promis de présenter un plan «typiquement canadien» de réduction des émissions de gaz à effet de serre afin de remplacer le protocole de Kyoto, mais rien de concret n'est en vue.

«Pour résoudre les problèmes environnementaux, il faut avoir, sur ce continent et dans le cadre de notre économie, la participation des États-Unis, sans quoi nos efforts de produiront pas beaucoup de résultats», a affirmé Stephen Harper à Montréal jeudi après-midi, comme s'il connaissait déjà les propos que M. Mulroney allait tenir quelques heures plus tard.

LE SOLEIL : Développement durable : La loi Mulcair est adoptée – Les députés de l’Assemblée nationale ont voté à l’unanimité en faveur de la législation proposée par le ministre déchu – Vendredi 14 avril 2006

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LE DEVOIR : Lutte contre les changements climatiques : Harper envoie 15 programme à la déchiqueteuse – Le gouvernement économisera 105 millions – Édition du vendredi 14 avril 2006

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LE SOLEIL : Ottawa coupe ou réduit 15 programmes reliés aux changements climatiques – Vendredi 14 avril 2006

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LA PRESSE : Respect de Kyoto : des écologistes menacent le gouvernement Harper - Le jeudi 13 avril 2006

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Jour de la Terre

LE DEVOIR : Des plantes pour toiture - Édition du samedi 22 et du dimanche 23 avril 2006

Ulysse Bergeron

Imaginez. Vous survolez Montréal en avion et jetez un rapide coup d'oeil à travers le hublot. Et voilà qu'au lieu d'arrêter votre regard sur un paysage bétonné, vous y apercevez autant d'îlots de verdure qu'il y a de toits. Vision réaliste? Absolument, croit Owen Rose, responsable d'un projet-pilote de toit vert à Montréal.

À l'occasion d'un projet mené par le Centre d'écologie urbaine (CEU), Owen Rose et son équipe désirent démontrer les effets positifs d'un aménagement de verdure sur le toit d'un édifice. Pour ce faire, le CEU a procédé, en juillet 2005, à l'installation d'un toit vert de démonstration sur une coopérative d'habitation située dans le quartier Milton-Parc.

«Le Québec est clairement en retard» dans ce secteur, «surtout quand on regarde Montréal», observe M. Rose. Depuis quelques années, de nombreuses villes nord-américaines ont mis en place des normes incitatives afin de favoriser l'installation de toitures vertes. C'est entre autres le cas de Toronto, qui a formulé une politique des toits verts.

En croissance

En fait, ce type de toiture gagne réellement en popularité. Green Roofs for Healthy Cities (GRHC), une association industrielle dont la principale mission est d'accroître le développement de ces installations, souligne qu'il y a actuellement un accroissement considérable de la superficie accordée aux toits verts.

L'association fait état d'une croissance de 72 % de la superficie en pieds carrés des toitures vertes en Amérique du Nord entre 2004 et 2005, et d'une croissance de plus de 80 % aux États-Unis pour la même période. Les toits verts occupent maintenant 2,5 millions de pieds carrés, au lieu de 1,3 million de pieds carrés en 2004.

Pour sa part, la Ville de Montréal a certes démontré un intérêt, mais elle n'a établi aucune réelle mesure. Sur ce plan, M. Rose affirme qu'il y a «un manque de volonté politique», ajoutant d'un trait que la conjoncture «est pourtant clairement favorable à la mise en place de telles toitures».

À titre d'exemple, il cite la possibilité qu'offrent les nombreux édifices qui se construisent sur l'île, tout particulièrement les deux projets de méga-hôpitaux qui pourraient facilement, selon lui, faire preuve d'innovation en incorporant de telles installations à leurs plans.

«Les avantages sont nombreux», fait remarquer Owen Rose. Les toitures vertes permettraient d'assurer une gestion plus efficace des eaux fluviales, un problème notable à Montréal, où environ 80 % du territoire urbain est occupé par des immeubles dont les surfaces n'absorbent pas l'eau de la pluie. Selon un rapport du CEU, les toits verts permettraient d'absorber près de la moitié de cette eau.

Autre effet bénéfique : les plantes absorberaient les polluants toxiques et les gaz à effet de serre responsables des îlots de chaleur et des périodes de smog. Une étude d'Environnement Canada réalisée à Toronto estime que le fait de végétaliser 6 % de la superficie des toitures peut abaisser les températures estivales de 1 ºC à 2 ºC. La même étude souligne qu'une réduction de 1 ºC abaisse de 5 % la demande en électricité.

Une toiture verte aurait donc pour effet de réduire les écarts de température des immeubles. En été, celles-ci seraient à ce point efficaces qu'elles pourraient «carrément remplacer» les climatiseurs électriques.

À ce sujet, des observations du Conseil national de recherche du Canada (CNRC) révèlent que, pendant un jour d'été typique, la membrane d'une toiture traditionnelle peut atteindre environ 70 ºC dans l'après-midi, tandis que celle d'une toiture verte se situe à environ 25 ºC. Au printemps et en été, la variation moyenne quotidienne d'une membrane d'un toit vert est de 6 ºC et celle d'un toit traditionnel, de 45 ºC.

Détails techniques

À l'heure actuelle, deux types de toits peuvent servir de revêtements : les toits verts extensifs et les toits verts intensifs. Le premier, qu'on qualifie d'écologique, est constitué d'une faible épaisseur de substrat, le terreau qu'on étale sur les toits. Une fois les plantes bien établies, la toiture végétale ne demande qu'un minimum d'entretien.

Pour leur part, les toits intensifs requièrent un terreau plus épais afin d'accueillir des plantes matures dont les racines se prolongent dans le sol. La profondeur du terreau permet un plus grand éventail de plantes. En revanche, celles-ci nécessitent une attention et un entretien réguliers. Ces toits ont toutefois l'avantage d'être accessibles aux personnes. Contrairement aux toits extensifs, celles-ci doivent être mises en place dès la conception d'un établissement.

Peu importe le type de toiture, on doit effectuer des analyses préliminaires avant de procéder à une telle installation. Un ingénieur doit pouvoir déterminer si un édifice peut soutenir la charge additionnelle que représente un toit vert. Le poids des membranes, du terreau et des plantes sont autant d'éléments qui doivent être pris en compte. De plus, en hiver, les plantes ont tendance à accumuler davantage de neige en raison de la friction.

Du même coup, «ça coûte plus cher d'installer un toit vert», admet Owen Rose. Il ajoute toutefois que la durée de vie d'une telle installation est environ «deux fois et demie plus longue» que celle d'une toiture traditionnelle. En général, on estime que l'installation d'un toit écologique entraîne des coûts de l'ordre de 35 $ à 50 $ le pied carré. Si le toit est prévu lors de la construction initiale d'un immeuble, les coûts sont moins élevés. Ils se situent alors entre 16 $ et 20 $ le pied carré.

LE DEVOIR : Écocitoyenneté pour tous !: Un 22 avril donné pour changer le monde - Édition du samedi 22 et du dimanche 23 avril 2006

Marie-Ève Graniero

Le XXIe siècle, c'est l'ère de la mondialisation des marchés, de l'accroissement de la consommation, du développement à la fois des télécommunications et des technologies de pointe. Tous ces développements technologiques et humains ont eu des effets certes positifs sur la qualité de vie de l'être humain, mais les disparités entre les individus et les pays se sont aussi accentuées. La société de la surconsommation et du gaspillage épuise les ressources naturelles et augmente le niveau de pollution.

«Soyons de bons écocitoyens !», s'exclama Jacques Languirand, porte-parole du Jour de la Terre Québec, aux côtés de ses consorts, les portes-voix K, Josée Blanchette, Isabelle Hudon et Phyllis Lambert, lors du lancement médiatique du Jour de la Terre.

C'est sous la thématique de l'écocitoyenneté que sera lancée officiellement la 36e édition de cet événement mondial, le 22 avril prochain. Non seulement cette manifestation écologique tend-elle à sensibiliser la population aux défis environnementaux, mais elle réussit à réunir plus de 500 millions de personnes dans 184 pays. C'est peu dire qu'au fil des ans, le Jour de la Terre est devenu l'événement participatif en environnement le plus important de la planète.

Surutilisation des sols

Un rapport préparé pour la Fédération canadienne des municipalités indique qu'il faut présentement 7,25 hectares de sol et de mer dans le monde entier pour soutenir le niveau de vie de chaque Canadien. Or, la Terre ne compte que 1,9 hectare de terre et de mer utilisable pour répondre aux besoins de chaque personne. Ces données, loin d'être réjouissantes, n'en sont pas moins abordées de façon positive. En effet, l'heure n'est pas au blâme des responsables ! Il faut au contraire trouver des solutions. «On ne peut pas changer du jour au lendemain cette situation. Il faut donc employer une approche préventive», affirme Claude Villeneuve, directeur de la Chaire de recherche et d'intervention en éco-conseil de l'UQAC. Selon lui, le développement durable est tributaire de l'application des principes de précaution, de responsabilité et d'équité intergénérationnelle.

Haro sur les pays industrialisés

Il ne faut pas attendre la preuve absolue d'un drame écologique pour poser des gestes concrets. Pour éviter une catastrophe, rien ne sert de vérifier chaque jour l'évolution des dommages. Le principe de précaution démontre qu'il faut travailler hebdomadairement à la réduction de la pollution avant qu'il ne soit trop tard. Le principe de la responsabilité, quant à lui, est l'étape de l'acceptation.

Les pays industrialisés sont les grands responsables de la situation actuelle. Ils doivent donc réparer les erreurs du passé et donner l'exemple aux générations futures. Ce qui mène directement au principe d'équité intergénérationnelle. La génération actuelle doit prendre en charge les dommages du passé ainsi que les dommages en cours et, par le fait même, prévoir des marges de manoeuvre pour les générations futures. «Si l'on pense que des produits aussi anodins que le béton entraînent à eux seuls plus de 800 kg de gaz à effet de serre par tonne de béton fabriquée, ajoute Claude Villeneuve, il est grand temps d'employer une approche préventive pour le climat.» Pour ce faire, il a mis sur pied un projet, «Zéro déchet, zéro carbone». Cette entreprise sert à compenser en double les émissions de gaz à effet de serre produites lors de la tenue d'événements. Cette technique sera présentée devant public lors de la tenue des diverses activités du Jour de la Terre.

Au menu d'avril

Au menu cette année, plusieurs activités plus vertes les unes que les autres, le tout présenté pour la première fois par différents porte-parole. Outre le très connu et apprécié Jacques Languirand, des personnalités telles que K, Josée Blanchette, Isabelle Hudon et Phyllis Lambert ont été invitées à se joindre à l'événement. L'objectif : toucher divers groupes afin de faire passer le message de façon diversifiée.

Parmi les activités proposées au mois d'avril, nous avons retenu le Piknic electronik, présenté le samedi 29 avril à l'érablière Constantin Grégoire. L'invitation à ce danse-o-thon est lancée pour un rendez-vous en nature décoiffant ! Info sans frais : 1-877-839-2305

Aussi, le Centre de compostage communautaire Tourne-Sol ouvrira ses portes aujourd'hui même. Deux ateliers d'une heure seront gracieusement offerts aux citoyens de l'arrondissement Plateau-Mont-Royal. Ils traiteront des secrets des différentes pratiques du compostage communautaire et domestique. Info : 514-288-1402

De plus, le Musée des beaux-arts de Montréal invite la population à un exercice de création d'une oeuvre fantaisiste composée de divers matériaux de récupération. Cette activité sera bilingue et gratuite. Info : 514-285-1600, poste 440

Pour ce qui est du dossier chaud du mont Orford, les citoyens sont invités à se rendre aujourd'hui à 13h30 à la Place du Canada (métro Peel) afin de participer à une marche qui se rendra jusqu'au parc Jeanne-Mance. Info : 514-278-7627

Pour les sportifs et les curieux, l'Éco-quartier Jeanne-Mance et Mile-End s'est donné pour mission de faire découvrir aux citoyens les ressources environnementales du quartier, tout en prenant le temps de leur faire poser quelques gestes concrets pour l'environnement. Le tout prendra la forme d'une grande chasse au trésor sur le thème de l'écocitoyenneté. Ainsi, les citoyens participants sillonneront aujourd'hui le Plateau à la recherche d'indices et suivront la piste d'un précieux trésor caché au coeur de notre environnement urbain ! Info : 514-288-1402

Ce bref échantillonnage d'activités vous a mis l'eau à la bouche ? Visitez aussi le site officiel du Jour de la Terre pour connaître l'horaire complet des activités dans les différentes régions du Québec : www.jourdelaterre.org

Pour calculer votre empreinte écologique, rendez-vous au www.ecoprint.ca

Et comme l'a si bien écrit Victor Hugo : «Je lisais. Que lisais-je ? Oh ! le vieux livre austère, le poème éternel ! La Bible ? Non, la Terre»... Bonnes activités !

Collaboratrice du Devoir

LE DEVOIR : Rencontre avec Jacques Languirand - De l'« éco-nomie » à l'« éco-logie » - Édition du samedi 22 et du dimanche 23 avril 2006

Marie-Ève Graniero

Il est 11h ce jour-là dans une magnifique salle du Musée d'art contemporain. Les représentants des médias invités conversent avec légèreté. Enfin, tous s'assoient, prêts à écouter les discours relatifs à cette 36e édition du Jour de la Terre. Malgré les caméramans peu soucieux d'accrocher par inadvertance les précieuses oeuvres d'Anselm Kieffer, l'entretien débute sur une note positive. S'approche donc Jacques Languirand...

«Je suis arrivé très tôt ce matin. Je me suis trompé d'heure ! J'ai fait le tour de l'exposition avec le plus grand sérieux. Je dois dire que cette exposition est tout à fait remarquable. Ça m'a rappelé une phrase : "L'art est information et souvent prémonition." J'ai bien peur que, si on ne s'y met pas rapidement, ce soit prémonitoire pour vrai.»

Il s'exprime ainsi d'entrée de jeu, l'homme de lettres Jacques Languirand. Il y a de quoi faire frémir, car partout où l'on porte le regard, les oeuvres parlent de ruines, de paysages brûlés, labourés ou désertiques à travers un corpus relié aux expériences fondamentales de l'existence humaine, dont la nature et la culture.

Comme à son habitude, Jacques Languirand, en sa qualité de porte-parole national du Jour de la Terre, fut percutant autant par son discours que par sa clairvoyance. N'y allant pas cette fois par quatre chemins, il rappelle d'abord que tous les enjeux se jouent dorénavant au présent si l'on veut éviter une crise écologique sans précédent.

Mais loin de dresser un bilan apocalyptique du futur, il a su soulever les deux objectifs qu'il faudra réunir à moyen et à long terme. «Le plus dur défi sera de convertir "l'éco-nomie" à "l'éco-logie"», affirme ce dernier. Pour ce faire, il faudra avant tout convaincre les institutions et les entreprises économiques de penser plus vert. Il cite entre autres le projet Défi papier du Mouvement des caisses Desjardins ainsi que l'entreprise Alcoa, qui appuie la plantation d'arbres. «Il faut sortir du conflit des "éco", qui est d'une absurdité inconcevable. Nous devons trouver une façon de rapprocher les deux concepts pour obtenir des résultats satisfaisants.» Cette approche est selon lui déterminante.

Réduction

Née et avortée dans les années 1970, la notion de décroissance revient de nouveau en force, souligne Jacques Languirand. Après tout, il ne peut y avoir de croissance infinie sur une planète elle-même définie. Dans les faits, ce sont 20 % des habitants de la planète qui consomment 80 % des ressources, dont certaines ne sont pas renouvelables. À cette vitesse, l'empreinte écologique d'un Occidental correspond environ à cinq planètes ! La nature décline alors que l'humain prospère. Cela ne peut plus durer, «inutile de nous bercer d'illusions».

Le recours à la notion de décroissance est tragique, mais il n'y aura pas d'autre solution, selon le communicateur : «Il faut consommer moins -- moins d'essence, moins d'électricité, moins de matière plastique. C'est extrêmement grave de vivre ainsi, mais on n'a plus le choix !»

L'«écolog"in"»

Hubert Reeves écrivait : «Agir dès maintenant, c'est l'urgence !» Mais ce qui est déplorable, selon Jacques Languirand, c'est que les humains manquent de vision périphérique. La prise de conscience est d'autant plus difficile, explique ce dernier, qu'elle ne fait pas partie de la nature humaine. «Je me suis rendu compte, grâce à mes cheveux blancs, que l'on ne porte pas beaucoup d'intérêt au passé, et encore moins à l'avenir. Ce qui nous intéresse en tant qu'espèce, c'est de sauver notre peau au présent.» Mais il n'est pas facile de sortir du misérabilisme de l'écologie.

Le mot même renvoie en effet aux «granolas», aux dessins pour enfants, à quelques rares hippies partis vivre sur des fermes : «L'écologie en soi n'est pas perçue comme une chose sérieuse.» La vision de ce concept sera déterminante quant à la prise de conscience de l'humanité et aux actions qui en découleront. Un travail d'éducation populaire est de mise afin de faire évoluer la perception de l'écologie à l'«écolog"in"».

Il est important de conscientiser la population à l'urgence d'agir en matière d'environnement. C'est d'ailleurs l'objectif du Jour de la Terre, dont Jacques Languirand est le porte-parole. Ce qui est sûr en revanche, c'est que, si chaque habitant de la Terre n'agit pas, «l'Homo sapiens ne sera pas seulement la cause de la sixième extinction, il en sera aussi l'une des victimes».

Collaboratrice du Devoir

 

LE DEVOIR : La Suède à l'heure du bioéthanol - L'âge de l'énergie renouvelable : « Chauffer son char » avec des copeaux de bois! - Édition du samedi 22 et du dimanche 23 avril 2006

Ulysse Bergeron

Mots clés : Québec (province), bioéthanol, jour de la terre

C'est maintenant chose faite. D'ici 2020, un pays compte être totalement indépendant du pétrole. En effet, la Suède désire d'ici 15 ans devenir le premier État à se soustraire au joug pétrolier. Une nouvelle ère semble naître, celle du bioéthanol.

À l'heure même où les prix de l'or noir grimpent en flèche et où les critiques à l'égard des impacts environnementaux se font de plus en plus sévères et répétées, la Suède se tourne vers l'option alternative que représente le bioéthanol, un alcool éthylique (éthanol) produit à partir de la synthèse des biomasses.

Bois et éthanol

En entrevue téléphonique au Devoir, l'entrepreneur suédois et président de la Bioalcohol Fuel Foundation, Per Castedt, explique que, pour pouvoir atteindre ses objectifs, le pays compte s'appuyer sur la transformation de copeaux de bois en éthanol. Si, au premier coup d'oeil, l'idée semble inusitée, Castedt assure que les usines de transformation suédoises, elles, abordent la question avec le plus grand sérieux.

«Nous pouvons nous procurer le bois nécessaire à la production d'éthanol de plusieurs façons. Nous pouvons prendre la ressource dans les forêts, mais ce qui semble le plus intéressant -- et ce vers quoi on s'oriente depuis le début --, c'est aussi de réutiliser le bois inutilisé, celui qui ne sert plus», explique-t-il, précisant qu'à cet effet un projet-pilote a été mis sur pied.

Et tout porte à croire que la Suède pourrait bel et bien atteindre l'objectif fixé. Pour sa part, M. Castedt n'en doute pas : «On pourrait facilement répondre à la demande de l'ensemble de la population suédoise si tous les acteurs qui sont impliqués dans le dossier travaillent ensemble.»

Seulement 34 % des voitures abreuvées au pétrole  !

Le principal défi que devra relever la Suède est celui de son parc automobile. La totalité de celui-ci devra être adaptée au carburant. Depuis la crise pétrolière des années 1970, la Suède s'est de façon graduelle sevrée du pétrole. En 30 ans, sa dépendance à l'égard des combustibles fossiles est passée de 77 % à 34 %. Une partie importante des véhicules suédois est déjà considérée comme «flexifuel», c'est-à-dire qu'ils fonctionnent aussi bien à l'éthanol qu'à l'essence.

Néanmoins, Per Castedt admet que, «si on veut s'affranchir totalement du pétrole, il faut que l'ensemble des automobiles fonctionne au bioéthanol. Et pour y arriver, il faut accélérer le processus qui permettra d'arrêter la vente d'automobiles qui fonctionnent à l'essence et au diesel».

L'initiative suédoise s'inscrit dans un cadre plus vaste de réflexion sur la sécurité énergétique. À cet effet, le pays nordique a mis sur pied une commission sur le pétrole à laquelle participent, entre autres, quelques compagnies automobiles. Le président de Volvo, Leif Johannson, siège à cette commission.

Une distillerie à Varennes

Loin de pouvoir se comparer à l'initiative suédoise, le gouvernement canadien a tout de même créé en 2003 un programme d'expansion du marché de l'éthanol qui prévoyait un investissement de 100 millions de dollars au cours des trois années suivant sa mise en place. L'objectif alors déclaré était d'accroître la capacité de production d'éthanol au pays. Sept projets d'usines ont jusqu'à présent été retenus. L'une d'elles se trouve au Québec.

Une entreprise ontarienne, les Alcools de commerce, est en train de construire une distillerie à Varennes. Le projet, estimé à près de 126 millions de dollars, devrait produire de l'éthanol dès 2007. Le directeur général de l'usine, Jean Roberge, estime que sa production annuelle gravitera autour de «120 millions de litres».

L'usine de Varennes compte extraire des grains de maïs les sucres fermentables nécessaires à la production d'éthanol. La distillerie consommera 300 000 tonnes de maïs chaque année, soit environ 10 % de la production québécoise annuelle.

M. Roberge assure que «les seules technologies disponibles à l'échelle commerciale, jusqu'à aujourd'hui, sont encore des technologies qui produisent de l'éthanol à partir de céréales». Pour le moment, il est donc impossible d'assurer une production à partir de matières lignocellulosiques comme le bois ou l'herbe. Mais cela ne saurait tarder. Il précise alors que les technologies indispensables à ce type de transformation sont en train d'être développées. Celles-ci pourraient être mises sur le marché au cours des prochaines années.

Vous avez dit durable ?

S'il est vrai que le bioéthanol réduit considérablement les gaz à effet de serre, plusieurs environnementalistes dénoncent tout de même ces initiatives. Le principal argument qu'ils avancent est que l'énergie non renouvelable utilisée pour la transformation des ressources végétales fait en sorte que la production d'éthanol n'est pas rentable au bout du compte. Le professeur David Pimentel de l'université Cornell, spécialiste de la question, va jusqu'à écrire que la production d'un litre d'éthanol requiert 29 % plus d'énergie qu'il n'en génère.

Pour sa part, Germain Chabot, président de Pro-éthanol, un regroupement de 600 producteurs de maïs québécois faisant pression pour que des usines comme celle de Varennes voient le jour, estime que ces critiques n'ont plus leur raison d'être. Selon lui, les avancées technologiques des dernières années ont réduit considérablement l'énergie utilisée pour la production d'éthanol.

Même opinion de la part de Jean Roberge, qui souligne que plusieurs des chiffres mis de l'avant par les environnementalistes ne tiennent pas compte des récentes avancées technologiques. «Si l'on prend la moyenne de toutes les usines d'éthanol qui ont été construites depuis 1976, c'est sûr qu'on obtient un bilan énergétique moins intéressant. Mais une usine comme celle de Varennes ne peut être comparée, en matière de rentabilité énergétique, à ce qui se faisait avant», soutient-il.

À titre d'exemple, il souligne que l'usine de Chatham, construite en 1997, utilise 150 000 litres-vapeur à l'heure pour produire 150 millions de litres d'éthanol. Pour sa part, la distillerie de Varennes utilisera 72 000 litres-vapeur à l'heure pour produire 120 millions de litres.

Il ajoute : «Pour l'usine de Varennes, on utilisera une unité d'énergie pour produire 2,3 unités d'énergie utilisable. Et lorsqu'on prend en considération le cycle total de production -- ce qui comprend l'énergie utilisée lors de la production de maïs --, on va utiliser une unité d'énergie pour produire 1,7 unité d'énergie utilisable.»

D'après Der Spiegel

Collaborateur du Devoir

LA PRESSE : JOUR DE LA TERRE : Êtes-vous un écocitoyen? - Le mercredi 12 avril 2006

Éric Clément

Le 36e jour de la Terre, célébré dans 180 pays le 22 avril et consacré cette année à l'écocitoyenneté, sera marqué comme tous les ans par toute une série d'activités. Certains planteront des arbres, comme l'arrondissement de Ville-Marie, et quelques entreprises feront la promotion de l'écologie auprès de leurs employés ou de leurs clients.

Ainsi, Bell Canada, un des partenaires du jour de la Terre, a adopté 23 initiatives pour inciter ses employés à devenir des écocitoyens. On leur propose par exemple d'éteindre les lumières et leur ordinateur en quittant leur bureau, à utiliser de la vaisselle réutilisable à midi et toute une série d'actions au travail et à la maison pour protéger l'environnement. Bell essaie aussi de montrer l'exemple en recourant à l'énergie éolienne pour faire fonctionner ses équipements dans le nord du Québec.

«Cela a permis d'éliminer près de 50 tonnes métriques d'émissions de CO2 par année», a dit Colleen Thorpe, conseillère chez Bell Canada, lors de la conférence de presse à laquelle participaient aussi Alcoa, Desjardins et Cascades.

«Nous devons trouver une façon de rapprocher économie et écologie car, dans les deux cas, il s'agit de la gestion de notre maison, mais on sent qu'une conscience écologique est en train de naître dans les entreprises», se réjouit l'animateur Jacques Languirand, porte-parole du Jour de la Terre.

Chez Desjardins aussi, on croit au défi écologique. «On a réduit notre consommation de papier à imprimante de 6,8% en un an, dit Pauline D'Amboise, secrétaire générale du Mouvement des caisses Desjardins. Cela correspond à 13,7 millions de feuilles de papier, soit 100 000$ ou 525 tonnes de gaz à effet de serre.»

Mais ce n'est pas parce que vous fermez le robinet en vous brossant les dents, que vous balayez devant votre porte et que vous sortez consciencieusement vos trois bacs de recyclage chaque semaine que vous êtes automatiquement un écocitoyen.

Pour être un écocitoyen, cela prend une attitude en permanence tournée vers la protection de la nature, la préservation des énergies et une consommation modérée, si l'on en croit les organisateurs du jour de la Terre. Selon les apôtres d'une planète assainie et pacifiée, il faut agir vite et être de plus en plus nombreux à le faire.

Parmi les activités du jour de la Terre (www.jourdelaterre.org), citons l'arrondissement de Ville-Marie qui organisera le 21 avril une collecte de matières dangereuses et d'équipements électroniques désuets, au coin du boulevard de Maisonneuve et de la rue Jeanne-Mance, de 8h à 15h. Il faut s'inscrire à danger@jourdelaterre.org.

Jeunes péquistes et universités

LE DEVOIR : Guerre fratricide chez les jeunes péquistes - Édition du mercredi 12 avril 2006

Kathleen Lévesque

Dans sa volonté de multiplier des cellules étudiantes en vue des prochaines élections générales, le Parti québécois irrite bien des leaders étudiants et de jeunes souverainistes. Hier, l'opération péquiste s'est heurtée à un mur à l'UQAM, où le Comité souverainiste lui a retiré ses privilèges.

Or, pour que les partis politiques puissent avoir accès à certaines ressources au sein de l'UQAM, comme des locaux ou le droit de faire l'affichage, ils doivent passer soit par les associations étudiantes, soit par le Comité souverainiste. Une entente doit être conclue entre les parties.

Mais voilà, le Comité national des jeunes du Parti québécois, présidé par Mathieu Jeannot, un sympathisant du chef André Boisclair, aurait tenté de bloquer l'entente entre le PQ-UQAM et le Comité souverainiste. Selon Alexandre Masson, le porte-parole du Comité souverainiste, il s'agit d'un «power trip» combiné à un exercice d'infiltration du PQ-UQAM, dont les membres n'étaient peut-être pas suffisamment favorables à M. Boisclair lors de la course à la direction tenue l'automne dernier. L'équipe de M. Boisclair n'avait pas réussi à percer à l'UQAM, où les militants péquistes s'étaient rangés derrière Richard Legendre ou Jean-Claude Saint-André.

«Ils veulent prendre le contrôle du PQ-UQAM pour rassembler les "boisclairiens" pour s'occuper des associations étudiantes. Même nous, on se sent menacé au Comité», a expliqué M. Masson.

Cette guerre fratricide se déroule depuis près d'un mois. Cela correspond à la réunion de la Conférence nationale des présidents du PQ au cours de laquelle quelque 150 jeunes péquistes se sont fait haranguer sur la nécessité d'être bien organisés dans les cégeps et les universités pour le scrutin général. Du coup, ces jeunes y ont vu un mot d'ordre pour noyauter les associations étudiantes.

Tricherie

JOURNAL DE MONTRÉAL : La tête dans le sable : les universités francophones jouent à l’autruche devant la hausse des cas de plagiat – Lundi 10 avril 2006

Article

JOURNAL DE MONTRÉAL : Les tricheurs ne sont pas tous des p’tits futés – Lundi 10 avril 2006

Article

JOURNAL DE MONTRÉAL : Les profs aussi y prennent goût – Le plagiat en chiffres – Lundi 10 avril 2006

Article + tableau

Éducation des adultes

LA PRESSE : Éducation des adultes : Le Québec en retard – Mardi 11 avril 2006

Article, 1ère partie

Article, 2ème partie

LE SOLEIL : Québec accuse un retard dans la formation des adultes – Le Conseil supérieur de l’éducation sonne l’alarme – Mardi 11 avril 2006

Article

CÉGEP : Régionalisation ? / Autres nouvelles

RADIO-CANADA / EST DU QUÉBEC : Gaspé : Le cégep veut doubler sa clientèle anglophone - Mise à jour le samedi 15 avril 2006 à 20 h 31

La section anglophone du Cégep de Gaspé, qui compte 90 élèves, veut doubler sa clientèle d'ici trois ans.

Actuellement, le collège offre six formations en anglais dont trois sont exclusives à Gaspé pour tout le Québec. Il s'agit des formations en foresterie, en tourisme d'aventure et en maintenance industrielle. Trois autres départements offrent l'enseignement dans les deux langues.

L'établissement attire déjà une clientèle du Nouveau-Brunswick, mais la direction vise les écoles secondaires anglophones et les communautés autochtones du territoire québécois en priorité. Pour y arriver plus rapidement, la directrice du Cégep de Gaspé, Lorraine Blais, a demandé un budget annuel supplémentaire de 100 000 $ par année au ministère de l'Éducation.

Un comité a été créé et réalise une étude de marché en vue d'établir une stratégie et des outils de promotion.

RADIO-CANADA / EST DU QUÉBEC : Admission au collégial : Les étudiants ne peuvent s'inscrire qu'à un seul cégep à la fois - Mise à jour le vendredi 14 avril 2006 à 18 h 04

Il est impossible pour un étudiant de faire plus d'une demande d'admission dans les cégeps de l'Est-du-Québec depuis que ceux-ci ont joint, au cours des dernières années, le Service régional d'admission au collégial de Québec, le SRACQ.

Ainsi, pour choisir le programme dans lequel ils aimeraient être admis en deuxième choix, les étudiants devront opter pour une institution dans une autre région.

Cette situation peut causer certains problèmes, surtout pour les programmes contingentés, puisqu'un étudiant ne peut s'assurer d'une place dans une autre institution de la région.

« Si un étudiant veut s'inscrire dans un programme contingenté, rien ne l'empêche de faire une demande au SRAM, le service régional de Montréal, ou au service régional du Saguenay », explique la Coordonnatrice des services à l'élève et à l'enseignement du Cégep de Rimouski, Denise Côté.

Denise Côté ne croit cependant pas que cette mesure ait un impact sur l'exode des jeunes. « On n'a pas de baisse de clientèle, et on a une belle visibilité sur Internet. Les étudiants vont voir nos programmes plus facilement », explique-t-elle.

Le syndicat des enseignants du Cégep de Rimouski ne sait pas quels sont les impacts pour la clientèle étudiante. Par contre, le coordonnateur Jean-Claude Drapeau prévoit pousser la question plus loin et en discuter avec les étudiants, les enseignants et la direction du collège. Denise Côté assure qu'une évaluation de cette mesure sera faite d'ici l'automne.

RADIO-CANADA / SAGUENAY-LAC-SAINT-JEAN : Crédit d'impôt : Robert Bouchard reçoit un appui de la part des étudiants - Mise à jour le jeudi 13 avril 2006 à 18 h 20

Le député bloquiste de Chicoutimi-Le Fjord, Robert Bouchard, veut créer un crédit d'impôt fédéral pouvant atteindre 40 %, jusqu'à concurrence de 8000 $, pour les diplômés qui intègrent le marché du travail dans une région éloignée, désignée comme telle.

Aujourd'hui, il vient de recevoir un appui sans réserve de l'Association générale des étudiants et étudiantes du Cégep de Chicoutimi.

En conférence de presse, les dirigeants de l'association ont affirmé qu'il s'agissait d'un outil essentiel pour combattre l'exode des jeunes. Le coordonnateur aux affaires socio-politiques de l'association, Martin Bonneau, ne cachait d'ailleurs pas sa satisfaction : « 8000 $, ça aide beaucoup à payer ses dettes quand on a fait des études. »

Toutefois, il y a des obstacles à surmonter pour que la mesure soit adoptée à Ottawa, où les projets de loi privés meurent souvent au feuilleton. La définition de région éloignée prête à interprétation. De plus, ce type de crédit d'impôt n'existe pas ailleurs au Canada. Robert Bouchard n'en demeure pas moins optimiste, d'autant plus que son projet de loi a été adopté à l'unanimité en première lecture

RADIO-CANADA / GATINEAU : Recyclage : Le Collège de l'Outaouais reçoit des bacs - Mise à jour le mercredi 12 avril 2006 à 17 h 09

Des bacs de recyclage seront désormais installés dans toutes les salles de classe du Collège de l'Outaouais.

La Ville de Gatineau a livré les bacs verts après une demande formulée par un groupe de jeunes environnementalistes. Les étudiants déploraient depuis un certain temps les difficultés de recycler papiers et bouteilles dans l'établissement.

« On avait pris des vieilles boîtes de carton qu'on retrouvait un peu partout dans le cégep en tant que bacs à recyclage. Mais on trouvait que les gens ne recyclaient pas beaucoup avec ça, que ce n'était pas très incitatif. C'est pourquoi on a communiqué avec la Ville de Gatineau pour recevoir des vrais bacs », explique Marie-Pierre Varin, porte-parole du groupe Univert.

LE SOLEIL : La Fédération autonome du collégial voit d’un mauvais œil la régionalisation des programmes dans les cégeps – Vendredi 07 avril 2006

Article

24 HEURES : CÉGEP : la FAC refuse la régionalisation des programmes – Vendredi 07 avril 2006

Article

THE GAZETTE : CEGEPs snubbed teachers complain – Friday, april 7, 2006

En bref

CYBEPRESSE : La FAC ne veut pas de régionalisation des programmes dans les cégeps - Le jeudi 06 avr 2006

Lia Lévesque

Montréal

La Fédération autonome du collégial accuse le gouvernement Charest d'avoir «abandonné le réseau collégial» en n'y investissant pas suffisamment et en n'ayant pas de vision nationale dans le développement des programmes.

L'organisation syndicale, qui regroupe 4000 professeurs de cégep, a rencontré la presse, jeudi, pour dénoncer certaines intentions qu'elle prête au ministre de l'Éducation Jean-Marc Fournier.

Dans son plan d'action sur les services en région, dévoilé en février dernier, le ministre avait proposé diverses avenues pour contrer le déclin démographique dans les régions, notamment en «visant une meilleure organisation des services afin de mieux répondre aux besoins spécifiques des régions».

La FAC craint que sous le couvert de ce grand principe, le ministre cherche en fait à confier l'organisation des programmes de cégep aux élus locaux et régionaux, sans vision nationale. Le président de la FAC, Alain Dion, évoque une «compétition malsaine» entre les collèges qui risque de se faire au détriment des cégeps des régions.

Il cite un exemple : le Cégep de Matane, qui avait un programme en tourisme «qui marchait bien». Or, un programme semblable a été ouvert au Cégep de Limoilou, privant ainsi le Cégep de Matane de sa clientèle étudiante qui venait de l'ouest de la province. D'où la nécessité, selon lui, d'une «vision nationale» dans l'élaboration des programmes des cégeps.

M. Dion reproche également au gouvernement Charest de ne pas investir suffisamment dans l'enseignement collégial. Il dit avoir hâte de voir les décisions du gouvernement fédéral en la matière. Les provinces demandent au gouvernement fédéral de hausser ses paiements de transfert pour l'éducation post-secondaire, une question qui est à l'ordre du jour de la prochaine rencontre du Conseil de la fédération, la semaine prochaine à Montréal.

M. Dion demande aussi une campagne de valorisation de la formation technique au cégep, estimant qu'on a surtout fait la promotion de la formation professionnelle au secondaire, ces dernières années.

Discours du Trône

LA PRESSE : Éducation et familles négligées : les groupes sociaux restent sur leur appétit – Mercredi 05 avril 2006

Article

LE SOLEIL : En bref : « Rien pour l’Éducation » - Mercredi 05 avril 2006

En bref

24 HEURES : En bref : Étudiants – Mercredi 05 avril 2006

En bref

RADIO-CANADA / QUÉBEC : Discours du trône :Les étudiants de la Beauce tiennent une action symbolique - Mise à jour le mardi 4 avril 2006 à 21 h 09

À l'occasion du discours du trône à Ottawa, mardi, la Fédération étudiante collégiale du Québec a tenu différentes actions dans au moins quatre villes québécoises.

À Saint-Georges, en Beauce, une action symbolique a été organisée à l'heure du dîner devant les bureaux de circonscription du ministre de l'Industrie, Maxime Bernier.

Les étudiants voulaient rappeler au premier ministre Stephen Harper leur revendication en matière d'éducation postsecondaire. Les associations étudiantes exigent un réinvestissement de 4,9 milliards de dollars pour compenser les compressions faites dans les transferts en éducation dans les années 90.

Selon Pierre-Élie Hupé de l'Association étudiante de Beauce-Appalaches, les cégeps souffrent de sous-financement. Il donne en exemple le cégep de Beauce-Appalaches qui n'a pas d'infirmières ou de psychologues à la disposition des élèves et dont le gymnase, dit-il, est particulièrement défectueux. Une tuile est tombée du plafond l'an dernier et celui-ci n'a pas été refait.

RADIO-CANADA / ABITIBI-TEMISCAMINGUE : Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue : Manifestation étudiante contre le sous-financement - Mise à jour le mardi 4 avril 2006 à 13 h 26

Les étudiants ont manifesté mardi midi, devant le cégep à Rouyn-Noranda, pour dénoncer le sous-financement en éducation dans le réseau collégial.

Ils vont notamment inaugurer un pavillon fictif portant le nom du premier ministre du Canada, Stephen Harper.

Les étudiants réclament d'Ottawa une somme de 4,9 milliards de dollars annuellement en transferts fédéraux aux provinces.

Le président de l'Association générale des étudiants du Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue, Guy-Aume Descôteaux, croit que le sous-financement de l'éducation postsecondaire a commencé durant les premières années du gouvernement de Jean Chrétien.

« Dans la poursuite du déficit zéro, il y a eu des coupures dans les transferts fédéraux aux provinces. L'idée, c'est de ramener les niveaux de ces transferts en tenant compte de la hausse des effectifs et de l'inflation. Ce qui donne le chiffre de 4,9 milliards de dollars », explique le représentant des étudiants.

Universités peu abordable

RADIO-CANADA / ATLANTIQUE : Éducation : Universités peu abordables

Plus d'info : Audio et Vidéo

 Madeleine Blais-Morin résume les constatations de l'Institut de politique d'enseignement

Les universités canadiennes sont moins abordables que les américaines, selon l'Institut de politique d'enseignement, un centre d'étude international sans but lucratif. Celles des provinces maritimes occupent les derniers rangs de ce classement.

(Étude disponible à l’Adresse suivante : http://www.agecvm.org/Presse/H06/49thParallel.pdf)

Pour déterminer si une université est abordable, l'Institut de politique d'enseignement n'évalue pas que les droits de scolarité. L'organisme tient compte du revenu moyen des résidents, du coût de la vie et de l'accessibilité aux prêts et bourses.

Si l'on pondère ces facteurs, les universités de la Nouvelle-Écosse sont les moins abordables au Canada comme aux États-Unis. Le Nouveau-Brunswick se classe au 57e rang sur 60.

Le Québec se classe au meilleur rang parmi les provinces canadiennes, mais il n'obtient quand même que la 30e position

Les auteurs de l'étude ont remarqué qu'aux États-Unis, les droits de scolarité sont généralement moins élevés dans les États les plus pauvres, ce qui n'est pas le cas au Canada.

Pourtant, si les universités sont plus abordables chez nos voisins du sud, l'étude souligne que les étudiants canadiens moins nantis fréquentent en plus grande proportion les universités que leurs homologues américains.

Les étudiants canadiens moins nantis poursuivent leurs études au prix de sacrifices importants, selon Brian Gallant, le président de la Fédération des étudiants du Centre universitaire de Moncton. M. Gallant a expliqué que ces personnes, qui étudient à plein temps, travaillent aussi de 20 à 40 heures par semaine.

En Nouvelle-Écosse, cette situation risque d'empirer, puisqu'un comité consultatif de l'Université Dalhousie recommande d'augmenter les droits de scolarité de 4 % à 14 % dès l'automne prochain.

Accessibilité de l'éducation universitaire

Province

Rang au Canada

Rang en Amérique du Nord (sur 60)

Québec

1

30

Alberta

2

35

Ontario

3

40

Colombie-Britannique

4

42

Terre-Neuve

5

43

Manitoba

6

45

Saskatchewan

7

51

Île-du-Prince-Édouard

8

52

Nouveau-Brunswick

9

57

Nouvelle-Écosse

10

60

Source: Educational Policy Institute

FEUQ : Nouveau président

LE DEVOIR : Nouveau président de la FEUQ – Lundi 03 avril 2006

Article

LA PRESSE : Nouveau président à la FEUQ – Lundi 03 avril 2006

Article

MÉTRO : Nouveau chef – Lundi 03 avril 2006

Photo

24 HEURES : En bref : Étudiants – Lundi 03 avril 2006

En bref

RADIO-CANADA / SOCIÉTÉ : Éducation : La FEUQ a un nouveau président - Mise à jour le dimanche 2 avril 2006 à 17 h 02

Plus d'info : Audio et Vidéo

 Le nouveau président Christian Bélair explique sa vision du rôle de la FEUQ.

Le nouveau président de la FEUQ, Christian Bélair

La Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) vient d'élire son nouveau président.

Christian Bélair, 25 ans, est étudiant en philosophie de l'Université de Montréal. Il succèdera officiellement à François Vincent le 1er mai.

Un an après la grève étudiante, le nouveau président a indiqué que la priorité de la FEUQ allait être les transferts fédéraux vers les universités. Il demande un engagement clair du gouvernement Charest à ce sujet.

Christian Bélair a également promis de rendre visite aux différentes associations membres de la fédération avant d'entrer en fonction. La FEUQ représente plus de 150 000 étudiants au Québec.

CNW : /R E P R I S E/ - Collège électoral - La FEUQ salue François Vincent et accueille Christian Bélair à titre de président – Lundi 03 avril 2006, à 07 h 02

MONTREAL, le 2 avril /CNW Telbec/ - Dans le cadre de son assemblée générale annuelle, la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) a aujourd'hui élu son nouveau comité exécutif. En conférence de presse, dimanche après-midi, François Vincent, président sortant de la FEUQ, a présenté aux médias le nouveau président, Christian Bélair, qui entrera en fonction le 1er mai prochain.
Du même souffle, les représentants des 18 associations étudiantes membres de la Fédération ont salué François Vincent qui quitte après avoir agi comme leader du mouvement étudiant depuis mai 2005 après 4 ans de dévouement à la cause étudiante au Québec. Ils ont également salué le travail des officiers sortants : Marysa Nadeau (v.p. aux affaires universitaires), Daniel Bernard (v.p. aux affaires internes), François Séguin (secrétaire général) et Philippe-Olivier Giroux (président du Conseil national des cycles supérieurs).
François Vincent, le président sortant de la FEUQ, a profité de l'occasion pour effectuer un bilan de son mandat. "Je quitterai le mouvement
étudiant dans un mois après y avoir consacré quatre années bien remplies. J'ai donné à la cause étudiante tout ce que j'avais à offrir, et les gains de cette année en font foi. Le droit des étudiants internationaux de travailler hors- campus partout au Québec durant leurs études, puis le financement des fonds régionaux d'investissement jeunesse (FRIJ) et les bourses aux étudiants pour les projets en développement durable dans la Stratégie d'action jeunesse, ainsi que le comité de suivi de la Stratégie qui étudiera les possibilités de créer un Fonds jeunesse capitalisé au Québec en sont quelques exemples, a-t-il expliqué. Cependant, la bataille pour l'augmentation des transferts fédéraux aux provinces pour l'éducation postsecondaire reste à finir, et peut l'être au prochain budget fédéral, a renchéri M. Vincent."
Orientations et priorités pour 2006-2007
De plus, les délégués des associations étudiantes ont déterminé les grandes orientations à venir pour la Fédération. "Cette année sera aussi importante que la précédente. La FEUQ poursuivra le combat pour l'augmentation des transferts fédéraux entamé par François Vincent, le président sortant de la FEUQ. Aussi, nous nous préparerons avec rigueur en vue des prochaines élections provinciales afin d'obtenir de l'argent neuf dans les universités, a déclaré Christian Bélair lors de son premier discours à titre de prochain président de la FEUQ. Par ailleurs, l'exécutif national travaillera à consolider ses relations avec les associations membres du plus important groupe jeune au Québec, a-t-il précisé."
Comité exécutif 2006-2007 de la Fédération étudiante universitaire du Québec
Présidence : Christian Bélair, Université de Montréal
Secrétariat général : Erik Van Eyken, McGill University
Vice-présidence aux affaires internes : Simon Lafrance, Université de Montréal
Vice-présidence aux affaires fédérales et internationales : Trevor Hannah, McGill University
Vice-présidence aux communications : Dany St-Jean, Université du Québec à Montréal
Coordonnateur aux régions : Samuel Gosselin, Université du Québec à Trois-Rivières
Présidence du CNCS-FEUQ : Philippe-Olivier Giroux, Université de Sherbrooke
Vice-présidence du CNCS-FEUQ : Apollinaire Ndobo, Université du Québec à Trois-Rivières
Nouveau membre au sein de la FEUQ
Par ailleurs, la FEUQ a entériné l'affiliation d'un nouveau membre au cours de la fin de semaine. Les étudiants membres de l'AEUCS (Association étudiante d'Urbanisation, culture et société de l'Institut national de recherche scientifique) ont décidé à plus de 70 % de joindre les rangs de la Fédération.
Depuis plus de 15 ans, la FEUQ représente les étudiantes et les étudiants universitaires du Québec. Composée de 18 associations membres et forte de plus de 150 000 membres, la FEUQ est le plus important groupe jeune au Québec.
www.feuq.qc.ca
Renseignements: et source :
Véronique Martel, attachée de presse, FEUQ,  cell. : (514) 668-7764

Manifestation du 30 mars

JOURNAL DE MONTRÉAL : Manif d’étudiants – Vendredi 31 mars 2006

Entrefilet

LE SOLEIL : Manifs étudiantes à Québec, à Montréal et à Sherbrooke – Vendredi 31 mars 2006

Article

MÉTRO : Manifestation : des étudiants se souviennent – Vendredi 30 mars 2006

Photo

24 HEURES: Les étudiants font la fête – Vendredi 31 mars 2006

Photo

ASSÉ: Amnifestation du 30 mars - AFFICHE – Vendredi 17 mars 2006

Affiche

Mouvement étudiant

LE SOLEIL : Des leaders étudiants accusent le PQ de « noyautage » - Le vendredi 31 mars 2006

Article

LE NOUVELLISTE / CYBERPRESSE : L’implication parascolaire valorisée - Le jeudi 30 mars 2006

Marie-Josée Montminy

Trois-Rivières

Les étudiants du niveau collégial ont désormais la possibilité de faire reconnaître leurs activités parascolaires par une mention sur leur bulletin. Ainsi, les jeunes qui pratiquent un sport, qui font partie de leur association étudiante ou qui oeuvrent bénévolement dans un organisme peuvent mettre en valeur ce petit «plus» auprès des employeurs ou d’une institution d’enseignement.

Cette nouvelle mesure est issue de discussions entre la Fédération étudiante collégiale du Québec, la Fédération des cégeps et le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport. Le but est de valoriser l’acquisition des habiletés complémentaires aux apprentissages académiques dans le développement global de la personne.

Rénald Côté, directeur des Services aux étudiants au Cégep de Trois-Rivières, explique que chaque collège du Québec, privé ou public, peut proposer cette mesure à ses étudiants, selon des critères communs. Les étudiants doivent consacrer au moins 60 heures par session à un des sept domaines d’implication retenus.

Plus de détails dans Le Nouvelliste du 31 mars 2006

RADIO-CANADA / QUÉBEC : Transport en commun : Le projet de laissez-passer gratuit pour les étudiants est mis en veilleuse - Mise à jour le jeudi 30 mars 2006 à 14 h 48

La Confédération des associations d'étudiants et étudiantes de l'Université Laval (CADEUL) voit son initiative d'offrir le transport en commun gratuit aux universitaires de Québec bloquée par la mairesse de Québec, Andrée Boucher.

Celle-ci a utilisé son veto pour empêcher la nomination de Jérôme Vailancourt comme président du conseil d'administration du Réseau de transport de la capitale (RTC).

Or, tant que le conseil d'administration n'est pas formé, le RTC ne peut se prononcer sur sa participation financière au projet.

Le Renouveau municipal de Québec (RMQ) avait proposé la candidature de Jérôme Vaillancourt, le conseiller municipal de la Cité universitaire, comme président du conseil d'administration. La nomination avait été acceptée majoritairement au conseil municipal, mais la mairesse Boucher a alors utilisé son veto pour empêcher la nomination.

Le président sortant de la CADEUL, Antoine Houde, déplore l'attitude de la mairesse.

« [...] Ça démontre vraiment un manque de volonté déplorable pour faire avancer la cause du transport en commun dans la région de Québec. C'est un projet qui extrêmement novateur, il ne faut pas que la Ville de Québec attende, on a besoin d'eux dans ce projet là et il va falloir faire preuve de leadership si on veut l'implanter », soutient-il.

Les nominations au RTC, à Expo-Cité et à la Communauté métropolitaine font l'objet d'affrontements au conseil municipal.

La décision de la mairesse et de son exécutif de profiter d'une réunion du conseil d'agglomération pour nommer d'autres membres que ceux choisis par une résolution majoritaire des conseillers met l'opposition en colère. L'opposition estime que cette décision crée un dangereux précédent et met en péril la légitimité du conseil. De son côté, Mme Boucher reproche à l'opposition majoritaire de vouloir se substituer à la mairesse pour décider des nominations.

Les parties demandent à la ministre des Affaires municipales de trancher au sujet des ces nominations.

LA TRIBUNE / CYBERPRESSE : HAUSSE DES INSCRIPTIONS : Une formule gagnante pour le Cégep de Victoriaville - Le jeudi 30 mars 2006

Gilles Besmargian, Victoriaville

Le Cégep de Victoriaville a trouvé la formule gagnante pour séduire la clientèle étudiante. Les demandes d'admission au premier tour semblent le confirmer.

Le collège a reçu 561 demandes par rapport à 493 à pareille date en 2005, soit une hausse de près de 14 pour cent. Dans un contexte de baisse démographique, cette augmentation est encore plus impressionnante.

Les étudiant(e)s n'auraient pas choisi le cégep local si le seul changement s'était situé au niveau de l'image graphique.

Par contre, cette image combinée à une nouvelle formule de recrutement a permis de présenter à la future clientèle des atouts majeurs qui se vivent au quotidien.

RADIO-CANADA / QUÉBEC : Frais étudiants : Manifestation à Garneau - Mise à jour le vendredi 24 mars 2006, 19 h 03

Audio et Vidéo à la page

http://www.radio-canada.ca/regions/Quebec/2006/03/24/003-Manif_garneau.shtml

Collège François-Xavier Garneau

Une trentaine d'étudiants du Collège François-Xavier Garneau ont cadenassé, vendredi matin, la porte des bureaux administratifs.

Ils protestaient contre la hausse de 10 $ des frais afférents à l'inscription adoptée par le conseil d'administration du cégep. Ils considèrent qu'il s'agit d'une augmentation déguisée des frais de scolarité. Les policiers de Québec sont intervenus pour que les étudiants libèrent l'entrée.

« Ce qui nous inquiète beaucoup, c'est que, quand les administrations des collèges commencent à faire des déficits, au lieu de se tourner vers le gouvernement et de demander des comptes, elles se tournent vers les étudiants », déplore Gabriel Rompré, de l'association étudiante.

Cette hausse ira au financement des activités sportives et culturelles pour les étudiants.

Le directeur général du collège, Yves Blouin, soutient que, avec cette augmentation, les frais afférents seront équivalents à ceux des autres cégeps de la région. « Nous passerons de 55 $ par session à 65 $ l'an prochain. Je fais remarquer que c'est ce même tarif et même plus dans les autres collèges », dit-il.

Cette affirmation fait sourire les étudiants. « On va reprendre la formulation qu'ils utilisent et préciser que les frais sont les moins élevés de tous les cégeps francophones de la rive nord de Québec. Ça exclut le cégep anglophone et la rive sud de Québec », note M. Rompré.

« C'est un peu ridicule, ajoute-t-il. C'est jouer avec les chiffres et les mots. »

L'association étudiante du collège promet une escalade des moyens de pression si la direction de l'établissement demeure sur sa position.

Stratégie d’action jeunesse 2006-2009

THE GAZETTE : Éditorial : Youth plan is too ambitious – Monday, April 3, 2006

Editorial

LE SOLEIL Éditorial : Stratégie d’avenir, par Brigitte Breton » - Le vendredi 31 mars 2006

Éditorial

RADIO-CANADA / POLITIQUE : Québec : Un plan d'action pour les jeunes - Mise à jour le jeudi 30 mars 2006 à 11 h 05

Plus d'info :

Audio et Vidéo à la page

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2006/03/29/003-jeunesse-charest-c-rb.shtml

-          Josée Thibeault résume les particularités du programme

-          Alexandra Szacka parle d'initiatives prises par des politiciens américains pour lutter contre l'obésité.

-          Jean Thivierge résume la stratégie du gouvernement libéral pour la jeunesse.

-          Matin express: le député de Hull et adjoint parlementaire pour les dossiers jeunesse, Roch Cholette, explique les grands orientations du gouvernement.

Le premier ministre du Québec, Jean Charest, a dévoilé à Québec la Stratégie d'action jeunesse de son gouvernement.

Prenant la parole devant quelque 300 jeunes, M. Charest a dévoilé un plan comportant environ 80 initiatives, dont 44 entièrement nouvelles.

Québec consacrera au cours des trois prochaines années 110 millions de dollars d'argent neuf à la mise en oeuvre de la stratégie, portant l'effort global du gouvernement pour la jeunesse à environ 1 milliard de dollars.

Concrètement, la stratégie dévoilée tourne autour de cinq axes principaux:

  l'amélioration de la santé et le bien-être;

  une plus grande réussite éducative;

  une meilleure insertion professionnelle;

  une présence accrue dans la société;

  un meilleur soutien aux jeunes.

Dans le domaine de la santé, le gouvernement veut adopter des mesures incitatives pour tenter de sortir les aliments vides, c'est-à-dire, entre autres, frites, poutines, hamburgers et hot-dogs des cafétérias scolaires. Les commissions scolaires seront mises à contribution dans la recherche de cet objectif.

Québec veut aussi développer le programme des sentinelles, ces adultes formés pour détecter les jeunes en détresse et les candidats au suicide.

Pour lutter contre le décrochage scolaire, on offrira aux jeunes la possibilité d'obtenir une formation leur permettant d'apprendre un métier avant de décrocher.

Enfin, la stratégie prévoit une somme de 17 millions pour favoriser l'entrepreneuriat des jeunes.

Les 110 millions de dollars consacrés à la mise en oeuvre de la Stratégie sont prévus dans le budget présenté le 23 mars par le ministre des Finances, Michel Audet.

La FEUQ globalement satisfaite

La Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) a déploré l'absence d'un Fonds jeunesse capitalisé dans la Stratégie d'action jeunesse. Selon elle, ce fonds « a démontré concrètement son impact positif sur le développement du Québec ».

Cependant, la fédération étudiante a accueilli « avec enthousiasme » certaines autres mesures proposées par Québec. Elle est notamment satisfaite de l'enveloppe de 5,7 millions de dollars allouée aux groupes de jeunes du Québec pour la réalisation de projets.

Le président de la FEUQ, François Vincent, a profité de l'occasion pour inviter le premier ministre Jean Charest à réclamer officiellement une hausse des transferts fédéraux pour l'éducation postsecondaire.

LE DEVOIR : 1ère page : Québec n’interdira pas la malbouffe – Charest dévoile les 80 mesures de sa stratégie jeunesse – Édition du jeudi 30 mars 2006

1ère page

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Fin article

LA PRESSE : UNE POLITIQUE-CADRE POUR PRENDRE LE «VIRAGE SANTÉ» : Charest incite les écoles à recaler la malbouffe - Le jeudi 30 mars 2006

Tommy Chouinard

Québec

Le premier ministre Jean Charest compte éliminer la malbouffe des cafétérias en incitant les écoles à offrir des repas sains. Sa politique-cadre sur l'alimentation ne contraindra pas les établissements scolaires à bannir du jour au lendemain frites, poutines et hot-dogs.

Jean Charest souhaite utiliser la carotte plutôt que le bâton pour amener les écoles et les commissions scolaires à prendre le virage santé. Mais le premier ministre assure que ses «objectifs ne sont pas modestes» pour autant.

«Dans la politique-cadre, je veux que nous allions loin et qu'on fixe comme objectif d'éliminer la malbouffe dans les écoles le plus vite possible», a-t-il déclaré en conférence de presse, hier.

«Mais pour y arriver, je sais que je dois absolument gagner à cette cause les commissions scolaires, les écoles, les directions, les professeurs, le personnel de soutien. Et il faut responsabiliser les enfants», a-t-il ajouté.

Interdire la malbouffe du jour au lendemain risquerait selon lui de «remplir les McDo».

La politique-cadre ne se limitera pas à demander aux écoles d'adopter des menus sains et attrayants. Elle proposera d'organiser des activités éducatives en matière de nutrition, de faire la promotion de saines habitudes alimentaires et de former le personnel des écoles. Elle demandera aux établissements d'améliorer le contenu des machines distributrices pour offrir des jus non sucrés, du lait et du yogourt, par exemple.

«Les commissions scolaires savent que notre volonté est très ferme et qu'elles ont intérêt à s'asseoir avec nous», a noté Jean Charest.

Le ministre de l'Éducation, Jean-Marc Fournier, a noté que la démarche du gouvernement «est peut-être un peu plus longue, mais elle va un peu plus loin».

Des écoles ont déjà pris le virage santé, a souligné Jean Charest. «Et elles ont montré que ça ne coûte pas plus cher. Ce n'est pas vrai que c'est plus cher. C'est un mythe.»

La politique-cadre sera présentée d'ici la fin de l'année. Elle concernera également les cégeps et les universités.

Jean Charest a fait cette sortie à l'occasion du lancement de sa Stratégie d'action jeunesse 2006-09. Cette stratégie comporte un train de mesures et ratisse large.

Dans plusieurs cas, Jean Charest reconduit des mesures déjà existantes et recycle des annonces faites au cours des derniers mois. Environ 110 millions ont été dégagés pour mettre en oeuvre de nouvelles mesures ou en bonifier d'autres. Jean Charest double le financement des fonds régionaux d'investissement jeunesse. Leur budget passe à 30 millions sur trois ans.

Un autre fonds, capitalisé, de 5 millions est créé pour offrir des bourses d'excellence en développement durable. Ces bourses financeront des stages en entreprises ou dans des organisations internationales.

La Fédération étudiante universitaire du Québec se réjouit de ces deux mesures. Mais elle est déçue que le gouvernement n'ait pas ressuscité le Fonds jeunesse du Québec.

LA PRESSE : Qu'est-ce que la malbouffe ? - Le jeudi 30 mars 2006

Stéphanie Bérubé

«La malbouffe, c'est de la tricherie, lance le chef Normand Laprise. C'est lorsqu'on fait croire aux gens qu'ils mangent du poisson lorsqu'ils ne mangent pas du poisson.»

Et comment réussit-on un tel subterfuge? En ajoutant de la farine et des sous-produits dans les viandes, du colorant dans un jus, de l'huile dans le chocolat. En appauvrissant sournoisement un aliment pour sauver des coûts.

«Ces aliments qui ne nous nourrissent pas bien, qui ne nous donnent pas ce dont nous avons besoin et qui cachent du sucre ou du sel», sont de la malbouffe selon Josée di Stasio. Ce sont des aliments transformés, souvent bien loin de l'aliment de base qu'ils sont supposés être, explique l'animatrice de télévision et épicurienne.

Le terme «malbouffe» a été inventé par le scientifique français Joël de Rosnay en 1979 pour décrire une alimentation inadéquate et trop grasse. Le mot est vraiment entré dans le vocabulaire courant une dizaine d'années plus tard, et a été très associé à la lutte contre la mondialisation. Le Français José Bové, qui s'attaquait notamment à l'empire McDonald's, en est devenu un porte-étendard très populaire et on s'est mis à systématiquement associer les frites et les hamburgers à la malbouffe.

Or, il faut entendre le chef du restaurant Toqué! nous décrire les burgers et les hot-dogs qu'il aime faire à son fils pour être assuré que ce n'est pas le cas. «Une bonne saucisse chorizo dans un pain brioché, c'est excellent. Oui, il y a du gras dans la saucisse, mais c'est du bon gras.» L'idée, explique Normand Laprise, est de cuisiner avec des matières premières et avec respect des ingrédients.

«Il n'y a pas de consensus sur une définition précise de la malbouffe, dit pour sa part le président de l'Ordre professionnel des diététistes du Québec, Paul-Guy Duhamel. Mais on peut dire d'un aliment transformé riche en gras, en sel ou en sucre que c'est de la malbouffe.» Ça peut être le petit muffin qui arrive en préparation dans une chaudière à la cafétéria ou même le spaghetti du midi, si sa sauce aux tomates contient plus de sucre, d'huile et de vinaigre... que de tomates! Si on change le repas de frites et burger par un ragoût gras qui a cuit toute la journée à la cantine et une salade arrosée de vinaigrette commerciale, on n'a pas fait un grand bond en avant.

Les pièges de la malbouffe ne se limitent pas aux assiettes. «Si on décide de remplacer les machines distributrices des écoles, je voudrais bien voir par quoi!» dit Josée di Stasio. Pour faire du progrès, il faudra que le jus qui prend la place des boissons gazeuses dans les distributeurs automatiques soit du vrai jus.

Avant tout, dit Josée di Stasio, il faut démystifier les aliments. Il faut retourner aux ingrédients de base, frais. À l'école comme à la maison.

LA PRESSE : Malbouffe : «Il faut passer de la parole aux actes» - Le jeudi 30 mars 2006

Hugo Meunier

Les personnes et organismes interrogés espèrent que le gouvernement passera de la parole aux actes lorsqu'il dit vouloir sortir la malbouffe des écoles.

 «En soi, c'est une excellente chose, mais il faut l'implanter et assurer un suivi», a souligné la nutritionniste Geneviève O'Glenam. «L'école est un milieu éducatif où l'on devrait enseigner la saine alimentation», a-t-elle ajouté.

En attendant de savoir de quelle façon le gouvernement appliquera sa mesure antimalbouffe, personne ne s'oppose à la vertu. «C'est un défi de société. Ce sont de saines habitudes qu'il faut inculquer, comme le recyclage», a illustré André Caron, président de la Fédération des commissions scolaires du Québec. Il rappelle que plusieurs commissions scolaires ont déjà adopté des politiques pour restreindre la malbouffe dans les assiettes des élèves. M. Caron estime qu'il est possible d'offrir une meilleure alimentation aux jeunes avec les budgets actuels.

Il faut du temps...

Les bonnes intentions alimentaires du gouvernement ont aussi été accueillies positivement à la Fédération des comités de parents du Québec. «L'état de santé des jeunes est préoccupant, il est temps qu'on prenne le virage de la qualité», a indiqué la présidente Diane Miron. La compagnie Chartwells, qui possède 200 cafétérias dans les écoles québécoises, ne s'oppose pas non plus à l'élimination graduelle de la malbouffe dans les établissements scolaires. L'entreprise espère toutefois que ce changement ne sera pas trop brusque. «Il faut nous donner le temps de faire découvrir autre chose aux jeunes et ainsi éviter qu'ils aillent manger ailleurs», a résumé la porte-parole Josée Lavoie.

LE SOLEIL : Stratégie d’action jeunesse 2006-2009 : 80 mesures annoncées et 110 millions $ versés – Les groupes de jeunes ont réservé un acceuil plutôt favorable au plan présenté avec un an d retard – Jeudi 30 mars 2006

Article

LE SOLEIL : Les jeunes doutent de la fin de la malbouffe – Jeudi 30 mars 2006

Article

JOURNAL DE MONTRÉAL : Charest veut éliminer la malbouffe dans les écoles … mais pas l’interdire – Jeudi 30 mars 2006

Article

MÉTRO : Pour un meilleur départ : Québec investit 110 M$ dans sa nouvelle stratégie jeunesse – Jeudi 30 mars 2006

Article

24 HEURES : STRATÉGIE JEUNESSE DU GOUVERNEMENT : Guerre à la malbouffe et au décrochage scolaire – Jeudi 30 mars 2006

JEAN-CLAUDE GRENIER


Le message prononcé par le premier ministre Jean Charest en présence de plus de 300 jeunes, hier après-midi, ne peut être plus clair. Son gouvernement entend adopter des mesures incitatives pour sortir la malbouffe des écoles. En livrant les grands énoncés de la nouvelle stratégie jeunesse du gouvernement "Pour une jeunesse engagée dans sa réussite", M.Charest a aussi annoncé un train de mesures pour détecter les jeunes en détresse et candidats au suicide et un programme efficace pour contrer le décrochage scolaire.

Québec injectera 110 millions $ au cours des trois prochaines années pour la mise en oeuvre de sa stratégie, portant ainsi l'effort global du gouvernement pour la jeunesse à près d'un million de dollars.

"À l'école, les jeunes doivent acquérir de meilleures habitudes alimentaires. Nous allons travailler de concert avec les commissions scolaires pour élaborer une politique-cadre. On proposera plusieurs incitatifs pour chasser les frites, poutines, hamburgers, hot-dogs des cafétérias scolaires", a expliqué M. Charest. Une nuance toutefois, puisque les commissions scolaires ne seront pas forcées d'appliquer cette nouvelle politique.

DÉCROCHAGE SCOLAIRE

Le décrochage scolaire a pris des proportions inquiétantes dans la Belle province au cours des dernières années. Afin de combattre ce fléau, Québec offrira aux jeunes du secondaire "un parcours de formation diversifiée" qui les amènera à apprendre un métier non-spécialisé. Présentement, 36 % des jeunes hommes de 19 ans et moins décrochent de l'école avant l'obtention de leur diplôme d'études secondaires.

Les carrefours jeunesse-emploi seront mis à contribution pour encadrer ces jeunes et leur proposer une recherche d'emploi, d'orientation professionnelle ou de retour à l'école.

SUICIDE

Une somme de 2,4 millions sera distribuée aux organismes préoccupés par la situation du suicide chez les jeunes. Des équipes multidisciplinaires seront en fonction dans tous les centres jeunesse pour prévenir le suicide des jeunes.

"Ces intervenants seront mieux outillés pour intervenir auprès de ces jeunes vulnérables", a conclut M. Charest.

L'ensemble de cette stratégie jeunesse est la conclusion d'une vaste consultation et l'étude de 423 mémoires recueillis à travers le Québec.

THE GAZETTE : Charest serves up youth plan : no junk-food ban – Startegy calls for nutrition counselling – Thursday, march 30, 2006

Article

THE GAZETTE: Universities stuck with pop deals – plan hard to swallow – Thursday, march 30, 2006

Article

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CYBEPRESSE : La FEUQ accueille favorablement certaines des mesures proposées par Québec – Le mercredi 29 mars 2006

MONTREAL

La Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) est déçue d'apprendre que dans sa stratégie jeunesse le gouvernement québécois n'a pas cru bon inclure un Fonds jeunesse capitalisé, mais accueille "avec enthousiasme" d'autres mesures proposées par Québec.

Selon la FEUQ, au cours des années, ce fonds "a démontré concrètement son impact positif sur le développement du Québec".

La fédération étudiante est satisfaite cependant de l'enveloppe de 5,7 millions $ allouée aux groupes de jeunes du Québec pour la réalisation de projets.

La FEUQ voit aussi d'un bon oeil les 30 millions $ accordés aux Fonds régionaux d'investissement pour financer des projets dans les régions et la somme de 5 millions $ par année pour des projets en développement durable réalisés par des étudiants universitaires.

En ce qui concerne l'éducation postsecondaire, le président de la FEUQ, François Vincent, demande à ce que le premier ministre Jean Charest fasse une demande formelle au gouvernement fédéral pour qu'il augmente les transferts fédéraux versés aux provinces.

"M. Charest devrait positionner le Conseil de la fédération en faveur de l'augmentation des transferts fédéraux aux provinces pour l'éducation postsecondaire de 4,9 milliards $ par année lors de sa prochaine réunion, les 11 et 12 avril prochains, à Montréal", propose M. Vincent, dans un communiqué.

Réforme de l’éducation

LE DEVOIR : Les enseignants défendent l’évaluation de la réforme - Le vendredi 31 mars 2006

Article

LA PRESSE : Un collectif réclame une commission sur la réforme de l'éducation - Le vendredi 31 mars 2006

Marie Allard

Le nouveau Collectif pour une éducation de qualité réclame une commission parlementaire sur la réforme de l'éducation.

Fondé en janvier par l'historien Éric Bédard, la linguiste Marie-Éva De Villers et le philosophe Jacques Dufresne, ce regroupement estime que la réforme ne permet pas de transmettre culture et connaissances aux élèves.

Ses membres ont consulté le sondage envoyé à 10 000 enseignants par le ministère de l'Éducation pour dresser le bilan de la réforme. Comme le révélait hier La Presse, cette enquête ne permet pas de noter les reculs ou stagnations des élèves. Seules leurs améliorations sont prises en compte.

«On est très choqués, les dés sont pipés, a dit M. Bédard. Le ministre doit s'abstenir de tenir compte des résultats de ce sondage ou recommencer à neuf.»

Le Collectif souhaite que les futures études et données utilisées par la Table de pilotage de la réforme soient rendues publiques. Il demande aussi qu'une commission parlementaire soit tenue. «Ceux qui sont pro-réforme pourraient y faire valoir leurs arguments, a indiqué M. Bédard. Ça permettrait d'avoir un vrai débat public.»

Le ministre de l'Éducation, Jean-Marc Fournier, n'a pas l'intention de revoir le contenu de l'enquête. «Un enseignant peut répondre qu'il ne voit pas du tout ou que très peu d'amélioration, a plaidé Marie-Claude Lavigne, son attachée de presse. À partir du moment où cette réponse-là dominerait, ça interpellerait autant le ministre (qu'un recul).»

D'autres sondages ont été envoyés aux directeurs d'école primaire et aux conseillers pédagogiques, a-t-elle ajouté.

Éducation : Divers

LE SOLEIL : Deux cégeps s’entendent pour partager leur spécialité - Le mercredi 12 avril 2006

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LE SOLEIL : Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine : 3,8 M$ consacrés à l’entretien des écoles et des collèges – Mardi 11 avril 2006

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LA PRESSE : Déficit de 2,1 millions à l'UQAM - Le mardi 11 avril 2006

Marie Allard

Le rapport annuel de l'UQAM révèle un «léger déficit de 2,1 millions» pour 2004-2005.

«L'absence de réinvestissement dans les universités depuis trois ans» est mise en cause pour expliquer que l'UQAM soit dans le rouge. La construction du complexe des sciences Pierre-Dansereau, terminée au cours de cet exercice, ne serait pas liée au déficit.

Cette année s'annonce encore plus difficile pour l'UQAM, qui se dirige vers un déficit de 14 millions de dollars. Elle n'est pas la seule: l'Université de Montréal s'en va vers un déficit de 10 millions. Même l'Université de Sherbrooke a actuellement du mal à boucler son budget et prévoit un léger déficit.

24 HEURES : Année exceptionnelle à l’UQAM – Mardi 11 avril 2006

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LE SOLEIL : Université Laval : le projet d’épicerie-école Sobeys ne fait pas l’unanimité – Ses opposants déplorent que le financement public de la recherche universitaire soit assujetti aux lois du marché - Le mercredi 12 avril 2006

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LE QUOTIDIEN : PROJET DE MODERNISATION DE 27,6 M$ : Québec consolide le département d'ATM - Le vendredi 07 avril 2006

Louis Tremblay, Jonquière

Le premier ministre Jean Charest a annoncé la modernisation du pavillon Joseph-Angers du Cégep de Jonquière qui permettra de compléter un projet global de 27,6 M$ pour assurer l'avenir de l'enseignement des communications dans cet établissement.

Selon les termes de cette annonce, le gouvernement du Québec aura investi en bout de ligne 23,3 M$ dans ce projet, dont un montant de 14,5 M$ pour l'achat des équipements qui a déjà été réalisé. Le collège de Jonquière et des partenaires privés, incluant la Fondation Asselin, vont assumer la différence entre le montant global et le financement gouvernemental.

Par la même occasion, Jean Charest a annoncé la création du nouveau Centre de recherche, de développement et d'innovation en communication (CRDIC). Ce centre, d'après les propos du premier ministre, est particulier puisqu'il dépasse les centres de transfert de technologie installés dans certains collèges du Québec. Il s'agit d'un véritable centre de recherche dans le secteur des communications.

"Aujourd'hui, quand on fait de la politique, il est impossible de ne pas rencontrer lors d'une entrevue, un ancien du Cégep de Jonquière. Pour jouer son rôle, ça prend une mission et ici, nous confirmons une mission nationale."

Dans le cadre de son allocution, le premier ministre a accordé un appui de taille au système collégial qui va à l'encontre des craintes qui ont circulé dans le milieu de l'éducation quant aux visées du gouvernement pour l'avenir des collèges. Jean Charest ne semble pas sur le point d'abandonner la formule.

"Le Québec a réussi quelque chose de particulier. Il a dispersé sur son territoire des collèges et des universités", a enchaîné le premier ministre, pour qui cette présence des institutions d'enseignement partout sur le territoire constitue un moyen pour contrer le problèmes majeurs qui pointent à l'horizon.

Dans le cas de Jonquière, Jean Charest a souligné que la ministre Françoise Gauthier avait permis de franchir une étape décisive au projet annoncé hier quand elle avait réussi à convaincre ses collègues de la nécessité d'accorder l'exclusivité du programme en communication en 2003. Cette exclusivité a facilité la suite des choses et permis de concrétiser le projet conçu par le personnel du collège et les spécialistes du ministère.

"L'investissement annoncé aujourd'hui vise non seulement à maintenir la réputation que le Cégep de Jonquière a acquise, mais surtout à faire de cet établissement un véritable centre d'excellence dans l'enseignement et la recherche en technologies des médias. Cet investissement, en plus d'être attractif pour les étudiants, facilitera la rétention pour les chercheurs", croit le premier ministre du Québec.

Dans les subventions accordées hier, le ministère de l'Éducation accorde 17,8 M $ au projet alors que celui du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation finance un montant de 5,5 M$ en fonction du programme de soutien à la recherche, Volet 2.

Travaux

Selon le directeur du collège, Gilbert Grenon, les travaux de modernisation devraient être complétés en avril 2007, incluant l'installation des équipements de production. Le collège doit aller en appel d'offres au cours des prochaines semaines.

Le directeur Grenon a évidemment salué le travail du directeur des études Laurier Tremblay de même que l'appui inconditionnel de la ministre Françoise Gauthier. Suivant les propos de ce dernier et maintenant que toute la question de la modernisation est réglée, il est évident que le collège mettra l'accent sur le développement de son centre de recherche appliquée.

Dans un entretien avec Le Quotidien, Gilbert Grenon a fait état de quatre projets qui pourraient très bien entrer dans le nouveau centre de recherche. Il n'a évidemment pas révélé la nature exacte de ces projets de même que les partenaires impliqués puisque le secteur privé pourra s'associer à ces activités de recherche.

Avec la révision des programmes, le département d'ATM est maintenant constitué de deux constituantes qui sont les Techniques de production télévisuelle et de postproduction et les Techniques de communication dans les médias.

RADIO-CANADA / SOCIÉTÉ : Art et technologie des médias : Le Cégep de Jonquière reçoit plus de 23 millions de dollars - Mise à jour le jeudi 6 avril 2006 à 17 h 36

Après plusieurs années d'incertitude, le Cégep de Jonquière reçoit finalement l'argent nécessaire pour mettre en oeuvre le nouveau programme d'Art et technologie des médias (ATM).

Le ministère de l'Éducation octroie 9,5 millions de dollars pour l'achat d'équipements spécialisés et près de 12 millions pour la réalisation des infrastructures.

La construction d'un nouveau pavillon commencera en juin prochain. L'appel d'offres sera lancé rapidement parce que les plans et devis sont déjà prêts.

Ces locaux accueilleront un centre de recherche, d'innovation et de développement dans le secteur des communications. En avril 2007, l'actuel pavillon d'ATM subira une cure de rajeunissement. Au total, une dizaine d'emploi sera créée.

Avenir plus rose

D'ici là, les étudiants profiteront de plusieurs équipements qui ont déjà été achetés. Le directeur général du Cégep de Jonquière, Gilbert Grenon, rappelle que la situation est temporaire. Selon lui, l'avenir du programme est mieux assuré.

« Ce sont nos réalisations qui assurent notre avenir. On a beau avoir les équipements, tout le monde sait que le cégep de Jonquière est une maison d'enseignement extrêmement dynamique, et ce sont nos réalisations futures qui vont faire notre avenir. Je ne suis pas du tout inquiet », souligne Gilbert Grenon.

En attendant les fonds publics, le Cégep de Jonquière s'est relevé les manches. Trois millions de dollars ont été amassés lors d'une campagne de financement de la Fondation Asselin. Depuis deux ans, plusieurs entreprises de presse contribuent financièrement au programme d'ATM.

LE SOLEIL : Centre d’études collégiales de Carleton : un DEC en deux ans au lieu de trois – Jeudi 06 avril 2006

Article

LA PRESSE : Litiges religieux : du cas par cas selon Fournier – Mardi 04 avril 2006

Entrefilet

24 HEURES : Fournier surveille le dossier de l’ÉTS – Mardi 04 avril 2006

Entrefilet

MÉTRO : Les litiges religieux réglés au cas par cas – Mardi 04 avril 2006

Article

JOURNAL DE MONTRÉAL : École et religion : Fournier : du cas par cas – Mardi 04 avril 2006

Article

JOURNAL DE MONTRÉAL : École et religion : Deux profs se font taper sur les doigts – Ils avaient incité leurs élèves, en pleine classe, à assister à une rencontre religieuse / « L’Église n’a pas sa place à l’école » - l’enseignant Charles-Émile Paul – Mardi 04 avril 2006

Articles

RADIO-CANADA / MAURICIE : UQTR : Nouveau contrat de travail pour les chargés de cours - Mise à jour le mardi 4 avril 2006 à 10 h 56

Les chargés de cours de l'Université du Québec à Trois-Rivières ont approuvé à 90 % une entente de principe intervenue avec l'employeur.

C'est la première fois dans l'histoire de ce syndicat d'environ 700 membres qu'une négociation de cette ampleur se conclut sans l'intervention d'un médiateur.

La nouvelle convention de cinq ans prévoit des augmentations salariales de 22 %, dont 18 % pour les trois premières années du contrat.

Elle comprend également une assurance-maladie longue durée garantissant 75 % du revenu et une prime de départ à la retraite sous certaines conditions à compter de 2008. Les chargés de cours auront aussi droit au renouvellement du matériel informatique mis à leur disposition.

RADIO-CANADA / GATINEAU : Cégep de l'Outaouais : Des bourses tirées au sort - Mise à jour le vendredi 31 mars 2006 à 15 h 22

Le Cégep de l'Outaouais s'inquiète des baisses d'inscription dans les secteurs de haute technologie.

Afin d'encourager les étudiants à s'inscrire dans ces programmes et éviter ainsi l'annulation de certains cours, l'institution offre dix bourses incitatives de 1000 dollars.

Les bourses seront tirées au sort parmi les candidats ayant rencontré les critères d'admission propres à ces programmes.

L'an passé, le Cégep de l'Outaouais avait dû annuler sa troisième année d'études en télécommunication et transférer les étudiants inscrits dans un autre établissement de Montréal, à cause d'une clientèle étudiante trop peu nombreuse.

RADIO-CANADA : QUÉBEC : Université Laval : La CADEUL a un nouveau président - Mise à jour le mercredi 29 mars 2006 à 11 h 23

Nicolas Fontaine est le nouveau président de la Confédération des associations d'étudiants et étudiantes de l'Université Laval (CADEUL).

L'étudiant en biologie succède à Antoine Houde. Le nouvel exécutif de la CADEUL a été élu en fin de semaine lors d'une réunion du collège électoral.

L'entrée en fonction des sept nouveaux officiers est immédiate. Les anciens resteront pour une transition d'un mois.

RADIO-CANADA : MONTRÉAL / SOCIÉTÉ : Financement scolaire : Le ministre Fournier estomaqué - Mise à jour le mardi 28 mars 2006 à 7 h 37

Le ministre de l'Éducation du Québec n'en revenait pas d'apprendre que des écoles pouvaient utiliser leurs élèves pour collecter des fonds destinés à l'achat de mobilier.

Jean-Marc Fournier veut maintenant savoir comment une telle décision a pu être prise dans une école primaire de Montréal alors que la commission scolaire à laquelle elle appartient dispose d'un surplus accumulé de 10 millions de dollars.

À ce montant s'ajoute l'augmentation de l'enveloppe du ministère dévolue au maintien d'actifs des écoles. Celle-ci est passée de 107 millions à 200 millions de dollars en deux ans.

À la commission scolaire, toutefois, on rétorque que ces montants ne peuvent être utilisés librement et qu'ils servent à pourvoir divers postes éducatifs. La directrice des communications de la commission scolaire Marguerite-Bourgeoys, Brigitte Gauvreau, estime que « l'école des Rapides-de-Lachine n'a pas les fonds pour renouveler son mobilier. »

La direction de l'école de l'arrondissement LaSalle, dans le centre-sud de Montréal, a fait parvenir la semaine dernière une lettre aux parents de ses élèves leur expliquant que « l'argent recueilli servira à couvrir le coût des récompenses pour les élèves et l'achat de mobilier pour les classes. »

Il appert, selon ce qu'a expliqué la directrice de l'école, Andrée Marquis, qu'une demande de financement a été envoyée à la commission scolaire Marguerite-Bourgeoys, mais que les fonds mis à la disposition de l'école n'ont pu couvrir que l'achat du mobilier d'une seule classe.

Appelé à commenter cette nouvelle, le président de la Centrale des syndicats du Québec, Réjean Parent, s'est demandé, outré, si « on est rendu dans le tiers-monde ou quoi? », qualifiant toute cette histoire d'inacceptable.

RADIO-CANADA : MONTRÉAL : Droit de prier : L'ETS reste sur ses positions - Mise à jour le lundi 27 mars 2006 à 16 h 33

L'École de technologie supérieure (ETS) maintient sa position dans le dossier de la plainte de ses étudiants musulmans qui réclament un local pour prier durant les heures de cours. La Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse invitait pourtant l'institution à s'entendre avec ces étudiants dans un rapport d'enquête dévoilé vendredi dernier.

« L'ETS estime offrir un accommodement raisonnable », a indiqué le directeur du service des communications de l'université, Jean Morin. L'ETS met ses 56 salles de classe à la disposition de ses universitaires en dehors des cours. Le directeur de l'enseignement et de la recherche, Claude Olivier, propose aux étudiants de leur fournir un « horaire inversé » des salles. Cet horaire permettrait aux étudiants d'identifier les locaux inoccupés.

La proposition de l'ETS laisse perplexe Farid Ghanem, l'homme à l'origine de la plainte devant la Commission. M. Ghanem soutient que l'horaire des cours empêche le déroulement de certaines prières puisque les cours et les prières doivent parfois avoir lieu en même temps. « Le monsieur [M. Morin] a comptabilisé le nombre d'heures où elles sont ouvertes, mais si elles ne sont pas ouvertes aux bons moments, il aurait beau y avoir un million d'heures, ça ne change rien aux faits. »

M. Ghanem juge le compromis insatisfaisant. Il soutient que des étudiants et des professeurs font irruption dans les pièces pendant la prière et que les locaux sont souvent occupés lorsque les étudiants souhaitent y faire une prière.

La sécurité en question

Le directeur de l'enseignement de l'université, Claude Olivier, a apporté des précisions sur la disponibilité des salles de cours au moment du dépôt de la plainte à l'automne 2002 et au printemps 2003. Certaines salles ont été temporairement verrouillées pour des raisons de sécurité, à cause de la présence d'équipements informatiques qui n'avaient pas encore été sécurisés. « L'école n'a jamais empêché quiconque de prier », a déclaré M. Olivier.

Quant aux cages d'escaliers, M. Olivier soutient qu'elles peuvent être utilisées pour prier bien que la direction n'encourage pas cette pratique. Une affirmation récusée par M. Ghanem qui soutient que des gardiens de sécurité leur en interdisaient l'accès en 2002-2003.

La direction de l'ETS ajoute que majorité des cages d'escalier constituant des issues de secours, rien ne peut y être laissé.

« Le climat à l'école est très serein », spécifie M. Olivier. Malgré le tumulte provoqué par la décision de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse vendredi dernier, M. Olivier précise qu'il n'y a pas de tensions raciales ou religieuses.

L'ETS rappelle qu'une mosquée existe désormais à quelques mètres de l'école.

Une plainte en quatre temps

Le Centre de recherche action sur les relations raciales (CRARR) avait déposé la demande d'enquête auprès de la Commission des droits de la personne au nom d'un groupe de 113 étudiants musulmans de l'ETS. M. Ghanem était à la tête de ce groupe d'étudiants.

La plainte des universitaires contenait quatre éléments:

  Les propos d'un cadre de l'ETS rapporté par un journal étudiant;

  La pose d'affiches interdisant le lavage des pieds dans les lavabos des toilettes de l'université;

  Le refus de l'établissement de reconnaître l'Association des étudiants musulmans de l'ETS;

  Le refus de l'établissement de fournir un espace privé pour permettre aux étudiants musulmans de faire leur prière quotidienne.

Seule la dernière partie de la plainte a été retenue par la Commission.

RADIO-CANADA : SAGUENAY-LAC-SAINT-JEAN : Fédération étudiante collégiale du Québec : Un congrès au cégep de Jonquière en fin de semaine - Mise à jour le dimanche 26 mars 2006 à 15 h 58

Les représentants de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) sortent déçus de leur rencontre avec le ministre fédéral du Travail, Jean-Pierre Blackburn.

La FECQ, qui tenait son congrès en fin de semaine au cégep de Jonquière, avait invité le ministre pour discuter des transferts fédéraux pour l'éducation post-secondaire. La FECQ estime qu'Ottawa devrait investir près de 5 milliards de plus annuellement dans l'éducation post-secondaire au Canada.

Les représentants étudiants s'attendaient à ce que le ministre Blackburn prenne des engagements au nom de son gouvernement. Mais lors d'un bref point de presse, Jean-Pierre Blackburn a déclaré que ce dossier va se régler dans le cadre du déséquilibre fiscal.

RADIO-CANADA : ABITIBI-TEMISCAMINGUE : Techniques policières : Le cégep de l'Abitibi-Témiscamingue franchit un pas vers l'autonomie - Mise à jour le vendredi 24 mars 2006 à 14 h 22

Le cégep de l'Abitibi-Témiscamingue voit son programme de techniques policières et son entente avec le collège d'Alma reconduits pour une autre année.

Du même coup, le ministre de l'Éducation, Jean-Marc Fournier, autorise le collège d'Alma à accroître sa cohorte d'étudiants pour la rentrée 2006. Cette cohorte d'une trentaine d'étudiants sera admise au campus de Rouyn-Noranda du cégep de l'Abitibi-Témiscamingue.

L'objectif est de répondre à la forte demande de policiers pour le Nord-du-Québec, précise-t-on.

Cette prolongation de l'entente ne met toutefois pas un frein à la volonté du cégep de l'Abitibi-Témiscamingue de devenir autonome dans cette offre de services.

« On pense plutôt que c'est un pas dans la bonne direction. On travaille en collaboration avec le ministère pour essayer d'avoir le programme à 100 % chez nous, de façon autonome, pour l'automne 2007 », affirme le directeur des affaires étudiantes et corporatives, Mario Paquin.

Mondialisation

THE GLOBE AND MAIL : Globalization’s defenders have some explaining to do, by Rick Salutin – Friday, april 21, 2006

Éditorial

THE GLOBE AND MAIL : Editorial : Globalization and you – Monday, april 17, 2006

Éditorial

THE GAZETTE: Globalization helps good governance – Monday, april 17, 2006

Editorial

LE DEVOIR : Mondialisation et fracture sociale - Un monde de zones franches... ... et les nantis se réfugient derrière clôtures et guérites ! - Édition du samedi 1er et du dimanche 2 avril 2006

Pierre-Yves Guay

Nous sommes maintenant 6,5 milliards d'humains à nous partager cette petite planète. La moitié est citadine. Notre bien-être dépendra, dans une large mesure, de la qualité de la vie sociale et économique des villes de l'avenir. Nous devons donc déterminer les grandes tendances qui transforment déjà nos villes. Sinon, il deviendra impossible de débattre collectivement des futurs possibles et des choix de sociétés urbaines qui s'offrent à nous. Et, à défaut d'une implication soutenue de tous les acteurs, seuls les plus puissants s'en occuperont. D'ailleurs, ils sont déjà à pied d'oeuvre.

En «mondialisant l'économie», les firmes transnationales constituent maintenant le principal acteur de la scène urbaine de la planète. Leurs stratégies d'investissement accélèrent l'urbanisation du monde, font surgir de nouveaux types de ville et reconfigurent sans cesse le réseau urbain mondial, de plus en plus marqué par des disparités économiques grandissantes. Les phénomènes de ségrégation et d'exclusion sociales, autrefois relativement circonscrits, sont en voie de généralisation. Ces mutations préfigurent nécessairement l'avenir des villes. Voyons d'un peu plus près.

Investissements stratégiques

Les stratégies d'investissement des transnationales sont relativement simples. La première est appelée «productive». Elle consiste à minimiser les coûts de fabrication des marchandises en implantant les usines près d'une main-d'oeuvre bon marché, captive et abondante, dans un contexte d'affaires déréglementé et défiscalisé. Les grandes régions urbaines du Tiers-Monde sont à cet égard très séduisantes et leurs avantages pour les transnationales augmentent avec l'usage : l'espoir d'un emploi y canalisera un exode rural massif qui stimulera puissamment la croissance démographique et le bassin de chômeurs, ce qui permettra aux firmes de compresser davantage les salaires versés.

Depuis bientôt 40 ans, les transnationales ont construit dans ces régions urbaines plus de 1200 zones franches industrielles. Sous la pression des transnationales, les États pauvres ont accepté de les «exclure juridiquement» du territoire national et les firmes y trouvent un environnement d'affaires presque complètement déréglementé et défiscalisé. Plusieurs de ces zones industrielles comprennent d'immenses dortoirs ouvriers et un éventail complet de services urbains. De plus en plus nombreuses, ces zones franches habitées en permanence par leurs ouvriers sont devenues de véritables villes franches industrielles. Déjà, plus de 42 millions de personnes y travaillent, tout en étant privées du contrat social minimal pourtant prévu par leur pays. Ce contingent ouvrier augmente de 14 % par année et sa production représente déjà 20 % du marché mondial ! Même s'ils produisent une part croissante de la richesse mondiale, ce ne sont évidemment pas les ouvriers de ces villes de misère et d'exploitation qui auront les moyens d'acheter ensuite les produits des transnationales qui les emploient.

Afin que leurs marchandises se métamorphosent en profits, les transnationales doivent donc compenser le trop faible pouvoir d'achat des pays d'accueil en utilisant leur deuxième stratégie, dite «commerciale». Elle consiste à maximiser la valeur des ventes en implantant le réseau de commercialisation près des consommateurs les plus fortunés. Les grandes chaînes commerciales et les magasins à grande surface envahiront les grandes régions urbaines des pays riches, dont elles transformeront le paysage et rythmeront le développement de manière plus ou moins anarchique.

Également mise en oeuvre dans les plus grandes villes des pays riches, la troisième stratégie, dite «financière», consiste à centraliser les activités de recherche-développement, de gestion, de lobbying politique et de spéculation financière dans les villes qui rassemblent les chercheurs compétents, les meilleurs administrateurs, les décideurs politiques, les Bourses, etc. Les flamboyantes grandes villes mondiales, comme New York, Tokyo, Londres, etc., drainent une part croissante de la richesse mondiale. Cet «archipel prospère» donnera faussement l'illusion que la mondialisation enrichit les populations urbaines de la planète.

Villes privées

Si le panorama urbain de la planète est de plus en plus différencié et ségrégatif, ce schéma est reproduit dans l'aménagement des villes occidentales. À cet égard, la tendance la plus marquante est certainement la prolifération des villes privées, exclues du tissu urbain environnant par des dispositifs de contrôle des accès (clôtures, murets, guérites, caméras, police privée, etc.). Dans ces gated, walled ou private communities, les résidants fortunés choisissent de s'exclure à la fois des obligations sociales de partage fiscal et de la menace que représente à leurs yeux la convoitise des groupes sociaux moins bien nantis.

Ils s'offrent des services publics sur mesure tout en réduisant leur participation à l'effort fiscal collectif et au partage local de la richesse. En prime, ils obtiennent un environnement bâti sophistiqué, soigneusement planifié et hautement identitaire, une sécurité urbaine maximale, une quiétude incomparable, un large éventail de services de haute qualité, ainsi que la légitimité sociale du «nouvel urbanisme» et d'une certaine conception réductrice du «développement durable».

Partout dans le monde, mais surtout aux États-Unis et en Europe, ces villes privées se multiplient à grande vitesse. Elles prolifèrent surtout dans les agglomérations urbaines socialement hétérogènes, où l'approfondissement des disparités économiques fractionne toujours davantage le tissu social. Regroupant déjà 12 % des ménages du grand Los Angeles, ces villes privées ne sont d'ailleurs plus l'apanage exclusif de la grande bourgeoisie, car il s'en construit de plus en plus pour la classe moyenne. Il en existe même des versions «bas de gamme» destinées aux jeunes acheteurs d'une première maison ou aux consommateurs moins bien nantis. Elles se multiplient même en Chine, où certains les perçoivent comme une renaissance de la ville traditionnelle.

Bien autant que les grandes villes mondiales, les villes franches industrielles et les villes privées sont les principaux prototypes urbains de la mondialisation. Les clôtures barbelées qui regroupent les ouvriers dans les villes franches industrielles du Sud, tout comme les enceintes de pierre qui protègent les résidants fortunés des villes privées du Nord, témoignent de l'exacerbation des disparités mondiales, du fractionnement social et de l'exclusion généralisée qui marqueront de plus en plus le panorama urbain de la planète. Heureusement, il est encore temps de choisir un autre avenir.

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Pierre-Yves Guay est professeur au département d'études urbaines et touristiques de l'Université du Québec à Montréal.